(Minghui.org)


Des membres canadiens du groupe spirituel de Falun Gong ont fait appel au gouvernement canadien d’enquêter sur l’espionnage suspect et le harcèlement de la part des agents secrets chinois.

En Australie, la semaine dernière, deux diplomates chinois, sont désertés, avec des dossiers indiquant que le gouvernement chinois a un réseau d’espions infiltrant le Falun Gong au Canada.


Vendredi, Ying Zhu une invitée lors de la conférence de presse sur la Colline du Parlement

Les fonctionnaires de l'ambassade chinoise, à Ottawa, nient l’accusation.

Mais les membres canadiens du Falun Gong disent que certains des dossiers contiennent des informations personnelles qui ne peuvent avoir été recueillies, qu’en sol canadien.

Vendredi matin, lors de la conférence de presse à la Colline Parlementaire, les représentants du Falun Gong ont indiqué que les dossiers secrets, sortis frauduleusement de la Chine, confirment seulement ce qu'ils savaient déjà, depuis longtemps.

Plus récemment, des documents secrets remis par l'organisation pro-démocratique des États-Unis, la Freedom House, ont indiqué qu'une unité d’espionnage chinoise spéciale appelée le Bureau 610, espionnait les membres de Falun Gong à l’étranger depuis 1999.

La résidente de Montréal, Ying Zhu, indique que lorsqu’elle est récemment retournée en Chine pour rendre visite à sa mère, elle a été arrêtée par des agents du bureau de la sécurité publique de la Chine et qu’elle a été détenue pendant 33 jours.

Elle a dit qu’en plus d'avoir essayé de la recruter pour espionner les membres de Falun Gong au Canada, ils ont exigé qu’elle leur donne des informations détaillées sur des noms d’amis qui étaient inscrits sur son carnet de téléphone

 «Quand j’ai refusé, ils m’ont dit qu’ils savaient tout au sujet de chaque pratiquant du Falun Gong à Montréal. » a-t-elle dit.

Wey Dun Gwang, un comptable de Montréal a dit qu'il avait reçu des menaces qu'il croit provenir d’agents du consulat chinois. «Ils ont dit : il vaut mieux que tu ne pratiques plus le Falun Gong sinon ta vie sera en danger. »

A la Chambre des Communes, le chef de député du conservateur, Peter MacKay, a mis le gouvernement à défi, de prendre des mesures plus sévères contre l’espionnage chinois [...]

Le ministre de la sécurité publique, Anne Maclellan, a affirmé que le gouvernement prenait les allégations sérieusement.

Elle a dit que le Service Secret de la Sécurité canadien de renseignement « se rend bien compte des allégations et je peux vous rassurer que CSIS fait tout ce qui est nécessaire. »

Mais les pratiquants de Falun Gong disent que l'année dernière, ils ont présenté et remis au gouvernement un rapport détaillé au sujet de la surveillance et des gestes d’intimidation illégaux par les agents chinois opérant en sol canadien, mais rien ne s’est produit.

http://www.cbc.ca/story/canada/national/2005/06/17/china050617.html

Traduit de l’anglais au Canada le 20 juin 2005