(Minghui.org)


Le 13 juin 2005 les pratiquants du Falun Dafa sont allés à l'ambassade de Chine à Jakarta (Indonésie) pour faire appel paisible, comme ils l'ont récemment fait deux fois au même endroit. Un de ces appels a été fait le 25 avril 2005 pendant la visite à haut niveau du président chinois Hu Jintao. L'autre appel a été fait le 6 mai. Puisque les pratiquants ont déployé des bannières avec un appel <<Respectez les droits de l'homme >> et se sont assis près de l'ambassade pour protester paisiblement, douze d'entre eux ont été arrêtés par la police indonésienne le 25 avril et six le 6 mai. La police a déclaré que les pratiquants avaient violé la 11e réglementation municipale du 1988 concernant <<L'occupation de l'espace sur le terrain réservé à la plantation des arbres>>. En réalité, cette action policière injuste résultait de la pression de l'ambassade de Chine.


L'envoi des pensées droites devant l'ambassade de Chine


Les journalistes demandent les documents d'information aux pratiquants


La bannière << Arrêtez la persécution du Falun Gong en Chine>>


Clarification de la vérité aux policiers

Après cet incident, un pratiquant qui avait été illégalement arrêté s’est approché d’une organisation des droits de l'homme pour se renseigner sur les détails de l'organisation d'un appel paisible. D'après la réponse qu'il a reçue, la police a violé la loi en arrêtant les pratiquants qui avaient soigneusement observé les réglementations judiciaires. L'organisation a également écrit une lettre à la police, exigeant une explication des raisons judiciaires de l'arrestation des pratiquants.

En entendant l'histoire du pratiquant, plusieurs journalistes ont dit qu'ils avaient bien compris la situation: la police indonésienne a agi d'après les ordres de l'ambassade chinoise. L'ambassade a voulu que les pratiquants soient arrêtés et la police a agi en conséquence. Plusieurs journalistes ont également demandé pourquoi l'ambassade de Chine s'est tellement énervée quand les pratiquants ont organisé une telle relative petite action de protestation, surtout si on les compare aux actions d'autres organisations.

Les journalistes s'intéressaient aussi à l'attitude de l'ambassade et de la police envers cet appel. Un pratiquant a expliqué qu'il avait participé aux deux appels depuis son arrestation en avril. Dans les deux cas les policiers ne sont pas intervenus d'une façon violente. Il a demandé aux policiers de ne pas suivre le parti communiste chinois (PCC) dans sa persécution du Falun Gong. Le pratiquant leur a dit aussi qu'un ex-diplomate chinois avait dénoncé le régime et avait demandé l'asile en Australie. Puise que de plus en plus de gens faisant partie du régime chinois dénoncent maintenant le parti, les pratiquants espèrent que la police indonésienne ne suivra plus les ordres du PCC.

Traduit de l’anglais en Suisse le 22 juin 2005