(Minghui.org)


Ceci est une histoire racontée par une femme ayant seulement une éducation scolaire élémentaire d'un village rural où elle raconte brièvement l'incident.

Un froid glacial et une atmosphère perverse enveloppaient Xinle, une petite ville située dans la région de Shijiazhuang, province de Hebei.

Un jour d’hiver sous un froid glacial et une température d’environ 20 degrés sous zéro. Même emmaillotés de vêtements épais, d’un manteau en coton capitonné et de souliers, nous avions si froid qu’on ne pouvait s’empêcher de trembler de froid et de sauter sur place pour se réchauffer.

Les policiers de la ville de Xinle ont forcé chaque pratiquant de Falun Gong à verser un bassin d'eau froide sur un « tas de neige ». Cependant, il semblait qu’une personne était sous le tas de neige. Après avoir versé l’eau, un policier a retiré une personne de sous l’amas de neige. Après un moment, nous nous sommes rendu compte que c'était une femme. Dans ce monde de glace et de neige, nous avions toujours extrêmement froid même en portant des vêtements très épais, alors qu'elle portait très peu de vêtements, qui étaient gelés et collaient à sa peau. En raison du froid extrême, elle ne pouvait presque plus se tenir debout.

A côté, un policier qui semblait être un fonctionnaire lui a hurlé furieusement: « Continuerez-vous à pratiquer le Falun gong? »

« Oui, je vais continuer! » Sa réponse était assez basse mais très ferme et claire.

Le fonctionnaire a ordonné furieusement: « Battez-la! Battez-la! » Suite à cet ordre, un groupe de gardes l’ont entourée... J'ai fermé les yeux parce que j'étais trop horrifiée pour observer la violence.

Puis on entendit un bruit cruel de raclée qui a semblé durer éternellement.

Une voix a crié : « Demandez-lui si elle va continuer à pratiquer le Falun Gong! » J'ai ouvert les yeux, voyant qu’elle ne pouvait plus se tenir debout et qu’un garde essayait de la soulever par les cheveux pour la traîner de force.

La femme recouverte de glace a répondue très doucement mais avec fermeté : « Je pratiquerai aussi longtemps que je suis vivante. »

Le fonctionnaire était à bout de nerf, a tapé du pied et a crié hystériquement: « Allez-y et violez-la, pour moi ! »

P.S: Trois ans se sont écoulés depuis cet incident mais la scène de ce monde de glace et de neige apparaît toujours constamment devant mes yeux. Je me demande où se trouve cette pratiquante et entre-temps je suis attristée de l'indifférence des pratiquants présents à cette scène. Ils auraient pu être accablés par le déchaînement de cette perversité à ce moment-là et par conséquent l’ont amplifiée. Aujourd'hui, nous devrions renforcer nos pensées droites et nous tenir fermement avec les pratiquants pour former un seul corps. Ensemble nous surmonterons la perversité.

Traduit de l’anglais au Canada le 20 août 2005