(Minghui.org)

Aux États-Unis, plusieurs États ont des lois qui requièrent qu’un offenseur sexuel soit enregistré après sa sortie de prison et que le gouvernement local avertisse les voisins de la communauté où vit l’offenseur. La raison est simple : le public a le droit et le besoin de savoir si la communauté locale est exposée à un danger. Personne ne considèrerait une telle information comme embarrassante. Si un détenu s’échappe d’une prison et porte même un uniforme de gardien qu’il a volé à la prison, une telle nouvelle choquerait la communauté entière et ferait même la une à l’échelle nationale. Quiconque pense que le fugitif devrait être laissé tel quel ou que le bien être de quelques personnes devrait être compromis pour « maintenir la stabilité et l’harmonie » de la société serait considéré absurde et insensé.

Étonnamment, si un tel incident se produisait en Chine, ou même si de pires crimes se produisent, certains Chinois diraient que l’informations sur les crimes est embarrassante. Lorsque des violeurs portent des uniformes de maintien de la loi et qu’ils sont exemptés de la règle de la loi, certaines personnes appellent cela « maintenir l’harmonie sociale et l’unité » tandis que certains autres agissent de façon apathique parce qu’ils « ne veulent pas s’impliquer en politique. »

Ceci n’est pas un conte, il ne s’agit pas d’une histoire inventée – c’est l’attitude actuelle de certains Chinois envers la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Vers 14 h 00, le 25 novembre 2005, le policier He Xuejian du poste de police de la municipalité de Dongchengfang dans la ville de Zhouzhou, province de Hebei, avec l’excuse d’ « accomplir des tâches officielles », a forcé une pratiquante âgée de 51 ans, Liu Jizhi, dans une chambre et l’a vicieusement battue. Il l’a pressé contre un lit et il a commencé à tâtonner ses seins. Ensuite il a soulevé son chandail et il a électrocuté ses seins avec une matraque. En regardant les étincelles sortant de la matraque, il répétéait : « C’est amusant! C’est amusant! » Malgré les débattements et protestations de Mme Liu, He Xuejian a retiré la blouse de la dame et s’est assis sur son estomac. Ensuite il a commencé à taponner ses parties génitales avec ses doigts. Pendant les débats, Mme Liu le suppliait : « Tu es un policier! Tu ne devrais pas commettre de tels crimes! C’est absolument mal! Tu es un jeune homme! Je suis une vieille dame. Je t’en prie fais-moi grâce. » He Xuejian a ignoré son intervention, a sorti son pénis et l’a pénétrée. Pendant le viol, He Xuejian a frappé le visage de Mme Liu sans arrêt et l’a électrocutée. Mme Liu a été laissée avec des contusions partout sur le corps. Un autre policier était dans la même salle et a regardé le processus en entier.

La raison pourquoi He Xuejian a osé agir de façon aussi vulgaire c’était parce qu’il exécutait la politique du Parti Communiste Chinois, les agences du maintien des lois du PCC le laisseront tranquille. La machine de propagande, le porte-parole du PCC a reçu l’instruction de maintenir une image glorieuse et ne rappellera pas au public qu’une personne aussi maléfique menace la sécurité publique, ou qu’il porte un uniforme de police et qu’il est encore en fonction.

En fait, ceci n’est pas étranger à la façon dont le PCC a tenté de dissimuler la vérité au sujet des 100 tonnes de déversement de benzène dans la rivière Songhua près de Harbin le mois dernier.

Depuis que l’ancien leader du PCC a initié la persécution brutale du Falun Gong il y a six ans, sous le voile de la croyance qu’une personne doit être compromise pour être alignée avec la direction du PCC, plusieurs personnes, incluant He Xuejian, ont été transformées d’homme à bête. Pourtant les criminels portent des uniformes de policier, obéissent à aucune restriction et menacent la sécurité des innocents.

Si les policiers qui ont violé les pratiquantes de Falun Gong Liu Jizhi, Han Yuzhi et Wei Xingyan sont encore en liberté et ne sont pas traduits en justice, qui peut promettre qu’ils ne commettront pas de tels crimes effroyables à d’autres femmes innocentes?

Si les policiers qui ont battu à mort les pratiquants de Falun Gong tels que le travailleur retraité Chen Zixiu, Fei Wendong l’enseignant de l’école élémentaire et Chen Xiuchong qui était âgé de 74 ans ne sont jamais tenus responsables pour leurs crimes, qui peut garantir que les autres sous la juridiction de ces bêtes en uniforme ne seront pas les prochaines victimes?

Certains croient que la persécution du Falun Gong n’a rien à voir avec eux. Certains croient que même si la persécution prive les pratiquants de Falun Gong de leurs droits fondamentaux, le résultat est la « stabilité sociale ». Certains autres considèrent que les efforts des pratiquants de Falun Gong pour clarifier la vérité sont dérangeants. C’est le temps de bien penser à ce qu’ils font eux-mêmes. Ils pourraient eux-mêmes être les prochaines victimes.


Traduit au Canada le 25 janvier 2006 de :