(Minghui.org)


Un rapport de l’enquête sur le camp de la mort de Sujiatun, ville de Shenyang, province de Liaoning : concernant sa pratique systématique du prélèvement des organes sur les pratiquants vivants du Falun Gong.

Après la révélation que le camp de la mort de Sujiatun prélevait les organes sur les pratiquants vivants du Falun Gong avant de jeter leur corps dans un four crématoire sur les lieux, l'Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong (WOIPFG) a immédiatement commencé une enquête urgente. Puisque cette enquête est encore en cours, les résultats seront publiés séparément. C'est la première enquête parmi de nombreuses autres à venir.

Selon notre enquête initiale, il existe vraiment une grande « ferme d'organes » à Sujiatun, ville de Shenyang, province du Liaoning en Chine. C'est une pratique systématique, qui inclut établir le camp de la mort, détenir les « fournisseurs » (les pratiquants vivants du Falun Gong), assortir les organes des pratiquants du Falun Gong avec les gens qui en font la demande, enlever chirurgicalement les organes, éliminer les corps des victimes et installer les hôpitaux qui emploient ces organes volés. Les hôpitaux peuvent être situés à l’extérieur de Sujiatun. Selon les rapports d’organisations internationales des droits de l'homme, on sait que le régime communiste chinois prélève uniformément les organes des condamnés à mort et donne même des peines de mort afin de pouvoir enlever les organes. Mais le camp de la mort de Sujiatun est complètement indépendant du système pénitencier. Sans aucune procédure légale, les pratiquants du Falun Gong sont amenés au camp de la mort de Sujiatun sans que quiconque soit au courant. Ils sont dans l'isolement complet. Leurs corps sont incinérés après le prélèvement de leurs organes.

L'opération du camp de la mort de Sujiatun a commencé dès 2001 et les « affaires » ont atteint leur apogée en 2002. Près d'un hôpital de Sujiatun, le camp de la mort est souterrain parce qu'il a été bâti sur l'infrastructure existante d'un service aérien de la défense. Il y a au moins une sortie située à l’arrière de l'hôpital. A vol d’oiseau, on ne peut rien identifier de suspect au sujet du camp de la mort. Il est isolé et gardé avec un niveau de sécurité élevé. Il a son propre système d'alimentation, y compris des magasins souterrains.

Un grand nombre de pratiquants du Falun Gong ont été secrètement enlevés et emprisonnés au camp de la mort. Selon un témoin, c’est « trop horrible à observer ». Puisque qu’il n’y a pas de condamnés à mort réguliers, le prélèvement des organes n'est pas décidé selon le temps de l'exécution, mais est décidé selon la disponibilité des hôpitaux pour faire les opérations de greffe. L'opération du prélèvement d’organe se fait sur les pratiquants vivants du Falun Gong. Puisque le procédé est extrêmement brutal, la plupart des spécialistes médicaux impliqués dans le prélèvement d'organes ont souffert un traumatisme psychologique extrême. Quelques symptômes qu'ils partagent en commun incluent l'insomnie et les cauchemars. Certains ont choisi de louer des prostituées pour soulager leur pression psychologique. Certains individus ont même tenté de se suicider à cause de la pression psychologique extrême.

Le commerce d’organes d’êtres humains vivants inclut également les destinataires d'organes, l'armée dirigeant les greffes d'organes, les hôpitaux locaux et d'autres participants. Bien que les autorités communistes chinoises et les employés gardent le plus grand secret, de nombreuses personnes ont appris quelques informations sur le camp de la mort. Beaucoup de fonctionnaires du gouvernement communistes chinois de niveau élevé de la province du Liaoning et de la ville de Shenyang, particulièrement ceux aux niveaux de la gestion des bureaux de santé, savent et ont collaboré à cette situation. L'établissement et l'opération du camp de la mort ont été dirigés à partir des hauts niveaux du parti communiste chinois.

Puisque l’enquête est en cours, nous ne révélerons aucun de nos documents de référence afin de protéger les sources d'informations et les réseaux d'obtention d'information.

L’Organisation Mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG)

Le 14 mars 2006

Traduit de l’anglais au Canada le 15 mars 2005