Souvenirs des expériences vécues avec Maître (I)

(Minghui.org)

Les obstacles que Maître a rencontrés durant ses déplacements pour dispenser ses enseignements n’étaient pas juste d’ordre matériel. C’était vraiment comme dit le poème :

« S'occupant de toutes sortes d'affaires humaines,
avec sur les épaules tous les problèmes célestes »

(« Seul et dans le froid là-haut » / Hong Yin/)

Bien qu’il y ait eu plus de mille pratiquants lors de la quatrième série de leçons à Changchun en septembre 1992, une fois l’hiver arrivé, il ne restait plus beaucoup de points de pratique. Certains ont même mêlé d’autres méthodes à la pratique du Fa et ont donc déformé le Falun que Maître leur avait donné. Quand Maître est retourné à Changchun à la fin de l’année et qu’il a réalisé ce qui s’était passé, il était triste mais n’a rien dit. Il a quand même aidé ceux qui le suppliaient de corriger leurs mouvements et restaurer le Falun à son état normal. Il leur a expliqué pourquoi leur Falun était déformé et leur a rappelé de faire attention la prochaine fois. Je voyais bien que ce qui attristait le plus Maître était que les pratiquants ne chérissaient pas Dafa.

Quand à ceux qui ont persisté dans leur pratique de Falun Dafa, Maître les a encouragés. La personne en charge d’un des points de pratique m’a raconté une histoire. Fin mars 1993, un jeune homme est venu à bicyclette à leur point de pratique pour distribuer des brochures. Il a dit qu’un certain maître de qigong était venu donner des cours et il leur a demandé de venir y assister. Les huit pratiquants de Falun Dafa qui étaient en train de pratiquer les exercices ont juré de ne pratiquer que le Falun Gong et ne jamais aller aux autres cours. Le jeune homme s’en est allé, plein de ressentiment. Au moment où il sortait du point de pratique avec sa bicyclette, sept ou huit pratiquants de Falun Dafa ont vu le Fashen (corps de Loi) de Maître debout à côté d’eux, ils étaient très touchés. Ils ont alors compris que Maître était en train de les encourager et d’affirmer que ce qu’ils avaient fait était juste. La nouvelle s’est vite répandue parmi les pratiquants. De plus en plus de pratiquants sont venus à ce point de pratique, ils étaient bientôt plus de 100. Ce point de pratique est devenu l’un des plus importants de Changchun à l’époque.

Là bas il y avait une vieille dame de 70 ans, appelée Liu. Elle avait eu une crise cardiaque et souffrait de paralysie partielle depuis 10 ans. Grâce à l’aide de quelqu’un, elle a pu venir assister aux cours de Maître. Après trois jours à faire le deuxième exercice, tenir la roue de la Loi, elle a senti un courant chaud lui traverser tout le corps, de la tête aux pieds. Après cela elle a pu marcher par elle-même, sans avoir besoin d’aide. Par la suite quand elle a eu des éliminations de karma de maladie, elle avait de fortes réactions, mais elle refusait d’aller à l’hôpital. Elle disait que Maître l’encourageait sans cesse. Quand elle rencontrait une épreuve, le Fashen (Corps de Loi) de Maître veillait sur elle. Elle a vu ces mots en caractères dorés « si vous êtes une véritable pratiquante, je veillerai vraiment sur vous. »

En 1994, un homme du nom de Song a accusé Maître d’être dépourvu de pouvoirs supranormaux. Cet homme était chauffeur. Un jour où il emmenait Maître quelque part, ils ont eu un accident de voiture, et Song a donc prétendu que Maître ne l’avait pas protégé. En fait l’accident n’était pas très grave. Seule la voiture était endommagée, alors que le conducteur et les passagers n’étaient pas blessés du tout. Sans la protection de Maître, les gens auraient pu mourir.

Maître a toutes sortes de pouvoirs supranormaux, mais il est ici pour apporter le salut aux êtres. S’il recourt à ses pouvoirs à la légère, le voile des doutes ne serait-il pas dissipé aussitôt ? Mais quand il y a un besoin et que cela ne compromet pas le besoin pour les gens d’avoir la foi, il arrive que Maître manifeste ses pouvoirs supranormaux à ce niveau ci. Par exemple, un assistant adjoint du point de pratique de Changchun a reçu un appel de Pékin lui disant que Maître retournerait à Changchun un jour donné, qu’il prendrait tel train, qu’il serait dans tel compartiment. Cet assistant adjoint est allé à la station de train avec un autre pratiquant pour accueillir Maître qui était de retour. Ils ont repéré le compartiment où devait se trouver Maître mais ne l’ont pas vu. En appelant la femme de Maître, celle-ci leur a confirmé que Maître avait bien pris ce train et qu’il était dans ce compartiment. Ils ont compris que Maître avait l’intention d’éviter de déranger les pratiquants. Ainsi quand il ne veut pas que vous le voyiez, il passe devant vous, devant vos yeux sans que vous le voyiez.

Le 14 décembre 1994 était un jour particulier pour moi, parce que ma famille m’a dit que Maître était venu chez moi ce jour-là. Vers 5 h, du matin je partais au point de pratique pour faire les exercices. En descendant les escaliers, je l’ai senti. En cognant ma tête contre un mur, ça a sonné comme du bois. Je me suis tordu la cheville et me suis fait très mal. La douleur était insupportable, mais je me suis souvenu que j’étais pratiquant de Falun Dafa et que tout irait bien. Je me suis relevé et j’ai marché en boitant jusqu’au point de pratique. La douleur à la tête a vite disparu. Ma cheville ne me faisait pas mal tant que je ne marchais pas. Dès que je marchais j’avais mal à nouveau. Je suis quand même allé au travail et j’avais beaucoup de choses à faire ce jour là. J’ai enduré la douleur et fini tout ce que j’avais à faire. Ensuite je suis vite rentré chez moi pour étudier la Loi.

En rentrant chez moi, ma famille est venu vers moi en me montrant la photo de Maître dans Zhuan Falun en disant : « Ce matin vers 8h30 une personne ressemblant à Maître Li (ma famille ne pratique pas le Falun Gong et n’a jamais vu Maître) est venu chez nous. » Un membre de ma famille a dit : « Un homme de grande taille portant un manteau noir est venu. Il avait de bonnes manières. Il a demandé très poliment s’il y avait à la maison un professeur de chimie de l’Université de Jilin, et je lui ai répondu que non ! » Maître a dit à ma famille qu’il était déjà venu soigner ce professeur et se souvenait de l’immeuble mais pas du numéro de l’appartement. Il a dit que quelqu’un lui avait demandé de faire une faveur en soignant ce professeur malade. Il savait seulement que ce professeur enseignait la chimie mais ne se souvenait pas de son nom. Ma famille voulait bien aider Maître, ils lui ont demandé s’il se souvenait du nom de famille du professeur. Maître a répondu qu’il ne s’en souvenait pas. Ma famille a dit : « Il y a beaucoup de professeurs qui étudient la chimie. Si vous ne savez pas son nom, nous ne pouvons vraiment pas vous aider. » Maître s’est excusé d’avoir dérangé ma famille et s’en est allé. En entendant cela, j’ai été très touché. J’ai marqué ce jour-là dans mon agenda d’une marque spéciale parce que c’était le jour où j’étais tombé et où Maître m’avait aidé à éliminer mon karma. Je n’avais pas pris de retard dans mon travail à cause de ma cheville et c’est ainsi que j’ai passé l’épreuve. Ma famille a même eu la chance de rencontrer Maître.

23 janvier 2006

Traduit de l’anglais le 26 février 2006 de la