(Minghui.org)

Après que le crime du prélèvement des organes des pratiquants de Falun Gong vivants par le PCC ait été révélé, le PCC a pris des mesures pour détruire toutes les preuves criminelles à Sujiatun et a envoyé un grand nombre de policiers en civil autour de l'Hôpital de Thrombose afin qu’ils se fassent passer pour des citoyens ordinaires et qu’ils essayent de tromper les enquêteurs venus du monde entier. Le PCC fait de son mieux pour se dérober à la responsabilité de ses crimes sanglants. Selon le troisième témoin, un ancien docteur militaire, il y a au moins 36 endroits comme le camp de concentration secret de Sujiatun en Chine. Ici, je fournis des faits en rapport avec mon expérience personnelle.

Le jour du nouvel an de 2001, deux amis pratiquants et moi-même sommes allés à Beijing pour faire paisiblement appel pour le Falun Gong. Nous avons été arrêtés par une voiture de police alors que nous nous rendions Place Tiananmen (avenue de Wangfujing). Comme le climat politique était horrible à Beijing, la police arrêtait ouvertement un grand nombre de pratiquants du Falun Gong dans les rues, déclarant qu'ils appliquaient les ordres de Jiang, et préféraient arrêter à tort cent personnes que de laisser un pratiquant s’échapper.

Ainsi, nous avons été embarqués dans la voiture de police. Après avoir été photographiés au commissariat de police local de Tiananmen, nous avons été directement envoyés dans une prison, à la périphérie de la ville. Environ 40 à 50 personnes étaient enfermées ensemble, y compris une fillette de 2 ans et un garçon de 8 à 9 ans. A l’aube, nous avons constaté que c'était une prison nouvellement construite. Il n'y avait aucun autre prisonnier, mais tous les pratiquants de Falun Gong étaient là. Peu après, deux policières sont sorties, nous ont emmenés hors du bâtiment de la prison, où quatre camions militaires, six voitures, et la police fortement armée, étaient garés à la porte.

Nous avons alors été emmenés dans le centre de détention du Comté de Huairou et dans un secteur en béton, qui était entouré par de grands murs et une clôture électrique. Plusieurs membres de la police armée criaient souvent férocement, et le vent mugissait et faisait lever des tourbillons de poussière ce qui intensifiait l'atmosphère sombre et terrifiante. La fouille corporelle a alors commencé. Pendant le premier contrôle, des gardes femmes ont retiré tous nos vêtements, prétendant vérifier s'il y avait des bannières et documents du Falun Gong, mais en fait, c’était pour vérifier notre peau. Alors, les gardes nous ont emmenés dans une autre pièce, où un docteur a demandé mon nom et mon âge. Je ne lui ai pas répondu, et elle a écrit « âgée de 40 ans », elle m'a alors demandé si j’avais un quelconque type d’affection du rein ou hépatique, et a vérifié mes yeux et mon coeur. Pour finir, ils prenaient trois photos de chaque personne.

À ce moment-là, je me suis sentie très mal à l’aise. Pendant les sept jours où j'ai été détenue, j'ai été interrogée et battue quotidiennement, mais ils n'ont jamais frappé sur mes organes internes. Ils ont giflé mon visage, ont frappé mes mains et mes pieds avec les matraques en bois, ou m'ont physiquement punie en me maintenant dans la position du vol d’avion. Je me rappelle une fois quand un policier grand et gros a frappé mon dos. Il a mesuré le secteur à frapper avec ses mains, et a dit au plus petit à côté de lui quelles parties pouvaient être frappées et celles où on ne le pouvait pas. À une autre occasion, comme je faisais une grève de la faim, j’ai appelé pour voir la responsable nommée Tang. Cette femme de plus de 40 ans avait un regard impitoyable. Étrangement, quand elle brûlait les gens avec les matraques électriques, elle ne frappait jamais à l’emplacement des organes internes, mais utilisait pendant longtemps les matraques sur les tempes, le nez, la joue, les oreilles, les aisselles, les poignets, les paumes et d'autres endroits. Dans notre cellule, il y avait une jeune fille aux longs cheveux qui avait une vingtaine d’années et qui était inconsciente quand elle est arrivée. Elle a été traînée dehors le jour suivant, et je ne l'ai jamais revue.

Les pratiquants du Falun Dafa ont supporté la torture inhumaine ici. Une fois, alors que j'étais près de la mort par étouffement pendant leur gavage barbare, j'ai pensé : «Maître, je ne peux pas mourir ici, je dois sortir pour révéler leurs crimes». Aujourd'hui, je révèle cette expérience pour réveiller la conscience des gens, et pour réprimer ensemble la persécution perverse qui continue encore.

À 18h00, le 7 janvier, mon mari et mon frère aîné sont arrivés au centre de détention. Comme je n'avais pas donné mon nom et mon adresse, ils m'ont retrouvée par les photos. À ce moment-là, le garde du camp a dit : « Cette personne est trop têtue ; nous allions l'envoyer loin. » Après avoir franchi la grille, mon frère aîné a dit : « Tellement dangereux, si nous étions arrivés un peu plus tard, ils t’auraient envoyée en Sibérie (voulant dire le nord-ouest)». Je sais qu'il ne m'a pas menti, parce que pendant la journée, j'ai entendu une conversation entre une femme et deux gardes hommes. La garde femme disait : « Ces Falun Gong sont encore plus forts que la Soeur Jiang et Liu Hulan (les femmes communistes héroïques établies par le PCC pendant la guerre avec le Kuomintang)». L'homme a répondu: « Je veux également aller à Tiananmen et jeter un coup d’oeil quand j'aurai le temps. » La femme a demandé encore : «Comment devrions- nous traiter celle qui ne donne pas son nom ? » L'homme a répondu : « L'envoyer au loin. » Bien qu'ils aient parlé à voix très basses, j’ai quand même pu les entendre. Au bout de quelques années, l’existence du camp de concentration secret du PCC a été révélée. J'ai réalisé ce qui s'était produit, ainsi j’ai écrit ceci maintenant, espérant réveiller plus de personnes pour identifier la nature mauvaise du PCC.


Traduit de l’anglais au Canada le 10 mai 2006.

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm