(Minghui.org)

Quand le camp de la mort de Sujiatun a été révélé, Jiang Zemin et Luo Gan, avec leurs partisans, ont paniqué. Afin de cacher leurs crimes contre l'humanité, Luo Gan a ouvertement avoué lors d'une réunion des membres du Parti communiste chinois (PCC) de haut rang : « La solution la plus simple est de se débarrasser des preuves en tuant les principaux témoins. » Ceci signifie qu'ils projettent d’assassiner tous les témoins et d’incinérer les cadavres et ils veulent le faire tout de suite.

J'avais l'habitude de travailler à l'Académie Chinoise de la Science de Beijing. Par expérience personnelle, je crois que le PCC assassinera certainement les pratiquants du Falun Gong qui pourraient potentiellement être des témoins dans le futur.

Tout d'abord, le PCC ne suit jamais n'importe quel processus légal d'arrestation ou d'affaire avec les pratiquants du Falun Gong. Ils arrêtent ou battent les pratiquants du Falun Gong à volonté. C'est vraiment comme ce qui était dit : « Les tuer n'est rien: considérez leur décès comme un suicide, aucun besoin d'identifier les corps, incinérez-les immédiatement. » Après le 20 juillet 1999, j'ai été arrêté quatre fois par la police de différents commissariats de police de Beijing, et illégalement détenu pendant plus de 100 jours. Chaque fois que j'ai été arrêté, il n'y avait aucun processus légal, aucune documentation ou identification, aucune explication, et aucun témoin. D'ailleurs, ils n'ont pas informé ma famille ou ma compagnie de l’endroit où j'étais détenu. Ce comportement est essentiellement un enlèvement.

La situation avec mon épouse, Liu Jinghang, est identique. Dans la soirée du 6 février 2000, la police du commissariat de police de Haidian l'a illégalement arrêtée. Après quelques jours, on m’a dit qu'elle avait été transférée au septième département du commissariat de police de la ville de Beijing. La raison donnée pour son arrestation était qu'elle participait et organisait un groupe d’action pour faire appel sur la place Tian An Men, lors du Nouvel An. Jiang Zemin a demandé à la police d’enquêter entièrement cette activité. Puisque je n'ai reçu aucun avis du septième département, je suis allé à un commissariat de police et leur ai demandé où mon épouse était emprisonnée. Ils ont répondu : « La raison de ne pas vous avoir avisé, c’est que nous ne voulions pas que vous connaissiez l’endroit. Si on vous permet de lui rendre visite, on vous l’annoncera. Retournez à la maison et attendez! » À la fin de mai 2000, un pratiquant du Falun Gong qui a été libéré du centre de détention où mon épouse était emprisonnée, il m’a donné le nom de l'endroit du centre avec le numéro de la salle où se trouvait mon épouse, et m’a demandé de lui envoyer une certaine somme d'argent et des vêtements parce que sa situation était très mauvaise. Le lendemain, je suis allé au centre de détention du septième département, cependant, un garde de sécurité à la salle de réception a nié que Liu Jinghang était emprisonnée là. En outre, le garde m'a même demandé où j'avais obtenu cette information. Je lui ai dit que j'avais obtenu l'information d'un pratiquant du Falun Gong qui avait été récemment libéré. Le garde m'a arrêté immédiatement : « Vous ne devez rien dire davantage. Votre épouse n'est pas emprisonnée ici. Partez et ne revenez pas. Autrement, vous pourriez être impliqué! » Ma visite a été refusée juste comme ça.

Deuxièmement, le PCC ne respecte jamais les droits humains des pratiquants du Falun Gong. Ils n'arrêtent pas la diffamation, la torture, et les attaques sexuelles contre les pratiquants de Falun Gong, tant que ceux-ci ne sont pas persécutés à mort. Mei Yulan de la ville de Tun à Beijing, a été gavée à mort par des gardes du centre de détention du quartier de Chaoyang. Zhao Xin, qui a été illégalement emprisonnée au même centre de détention, (Centre de détention de Haidian) tout comme moi, a été tellement torturée qu'elle avait des ecchymoses sur tout le corps. Elle est décédée dans un hôpital et beaucoup de preuves de persécution ont été recueillies par d'autres, concernant son cas. En 2001, quand j'ai été arrêté par le bureau 610 et envoyé à une session de lavage de cerveau, j'avais 65 ans. Les policiers ont utilisé des vêtements pour recouvrir toute ma tête. Quatre ou cinq personnes m'ont traîné du troisième plancher au premier étage et m'ont poussé dans une voiture. Après quelques heures de déplacement, j’étais sur le point de suffoquer. Finalement, j'ai été envoyé au camp de travaux forcés des femmes de Xin'an, un endroit pour les sessions de lavage de cerveau. Au centre de lavage de cerveau, les gardes nous maltraitaient verbalement et physiquement. Ils ne m'ont pas permis de me reposer ni de dormir pendant trois jours et trois nuits consécutifs. Elles ont appuyé sur mon corps, maintenu mes bras, et forcé ma main à « signer » le rapport de « transformation ». Mme Wang Lei, qui a obtenu une maîtrise de l’Université de Beijing, a été emprisonnée au même centre de lavage de cerveau que moi. Elle a péniblement décrit comment elle a été attaquée par la « police du peuple ». Cependant les agents du bureau 610 ont dit : « Pourquoi voulez-vous pratiquer le Falun Gong? Si vous ne pratiquez pas le Falun Gong, il ne vous arrivera rien. » Ceci a retenti comme les mots de Jiang Zemin : « La punition est bien méritée! » C’est vraiment : « Aucune mesure est trop excessive en traitant le Falun Gong.2

Troisièmement, la clique de Jiang et de Luo ont identifié le Falun Gong en tant l’ultime ennemi de classe et a exercé sa politique « de diffamer leur réputation, les mettre en faillite financière et les détruire physiquement. » Le bureau 610 est au-dessus du pouvoir gouvernemental, et force donc les gens dans tout le pays, à s'associer à la persécution. Ils ont fait des pratiquants du Falun Gong, des victimes de l’État-terrorisme en employant le principe de « restez en ligne avec le Comité Central du Parti » et les règlements dans le système de responsabilité, les récompenses et le système de pénalités et le système d'implication. Par conséquent, la police ose violer des pratiquants de Falun Gong en plein jour. Les médecins qui sont supposé guérir le blessé et le sauver de la mort, sont devenus les tueurs torturant les pratiquants du Falun Gong à mort. Même faire appel est devenu une preuve pour le système judiciaire pour une condamnation et pour punir des pratiquants du Falun Gong. Le bureau 610 a également tiré profit de la qualité des pratiquants de Falun Gong d'être prévenant envers les autres dans n'importe quelle circonstance, et a marqué ces pratiquants détenus, qui sont allés à Beijing et qui en ont appelé, avec des numéros provisoires, et ont passé l’ordre: « détruisez-les physiquement. » Une telle machinerie de politiques avec le gouvernement forme le fond de l'effort concentré de la clique de Jiang et de Luo pour torturer et tuer des pratiquants du Falun Gong.

En février et mars 2000, j'ai été illégalement détenu au centre de détention de Haidian pendant 38 jours. Le centre de détention n'avait eu aucun fondement sur lequel m’accuser mais on a pris la décision de me libérer mais de demeurer en attente d’un procès illégal. En avril 2000, je suis allé au commissariat de police du village de Yayun et je leur ai demandé de me libérer d’être en « attente d’un procès », mais un fonctionnaire a dit : « Abattre le Falun Gong est devenu la première priorité numéro un dans tout le pays. Est-il injuste que nous vous ayons détenu pendant plusieurs jours, de vous avoir libéré sous caution et de vous faire attendre un procès? » Il a également dit : « Je puis vous dire que les autorités supérieures nous permettent de violer la loi quand nous traitons des affaires liées au Falun Gong. On ne considérerait pas plus qu’il faut la façon dont nous traitons les pratiquants du Falun Gong. Si vous en avez la capacité, vous pouvez essayer de nous poursuivre. » Il a dit encore : « Nous savons que les pratiquants du Falun Gong sont tous de bonnes gens. Si vous n'êtes pas bon, vous ne pouvez pas pratiquer le Falun Gong. Mais nous appartenons à la machine du gouvernement, et nous devons suivre les ordres de Jiang Zemin. S'il dit que le charbon est blanc, nous n’oserions pas dire qu'il est noir. Il nous a ordonné de supprimer le Falun Gong, et nous devons suivre les ordres. »

Je suis allé à l'Université de la Politique et de la Loi de Beijing et ai cherché pour une aide juridique. Le personnel du bureau d’avocats m’a dit : « Les autorités ne nous permettent pas d’accepter une cause reliée au Falun Gong. Si nous le faisons, notre permis de droit de partique sera retiré. Qui oserait désobéir à leurs ordres? Même si nous acceptons de vous aider, on ne nous autorise pas un plaidoyer de défense basée sur l’innocence dans votre cas. C'est une règle rigide du bureau 610. Vous ne faites que gaspiller votre argent si vous demandez l’aide d’un avocat. »

Des ordres liés à la suppression du Falun Gong ont été rarement fournis sous forme « de documents classifiés ». Ils ont été la plupart du temps, livrés sous forme de « les conférences importantes de Jiang », de « les instructions des cadres dirigeants » ou « l'esprit des autorités ». Tous les ordres sont transmis secrètement des niveaux supérieurs aux niveaux plus bas. Même qu’il est demandé aux fonctionnaires responsables de la transmission des messages, de comprendre l'esprit du message et d'employer leurs propres mots pour donner les ordres et il n’est pas permis aux fonctionnaires qui reçoivent les ordres de les enregistrer, ni de prendre des notes. C’est juste assez long pour qu’ils sachent quoi faire et comment le faire. Tous ces actes montrent que la clique de Jiang et de Luo supprime le Falun Gong au moyen d’arrangements et d’intrigues. Ils savent qu'ils ont commis des crimes inhumains monstrueux, et ils ont peur que les preuves soient révélées. Récemment, ils ont commencé concentrer leur effort pour détruire les preuves appropriées, particulièrement les témoins qui ont été persécutés par le passé.

Après que le cas de Sujiatun ait été révélé, le PCC a créé un document appelé « le règlement provisoire sur le traitement et l’administration des organes humains » en toute hâte, mais il a fixé la date d’entrée en vigueur pour le 1er juillet, un trois mois complets plus tard. Ceci leur laisse amplement du temps pour tuer les témoins et de détruire les preuves. Le PCC fait des efforts pour torturer et tuer des pratiquants du Falun Gong dans les camps de travail et les camps de concentration partout au pays. Par conséquent, j'invite toutes les personnes aimables à agir immédiatement, à aller en Chine Continentale pour enquêter les faits, pour que justice soit faite de quelque façon possible, et pour aider à arrêter l'assassinat massif des pratiquants du Falun Gong par le PCC! C’est non seulement pour le Falun Gong, mais également pour que tous les êtres humains accomplissent la promesse du « jamais plus » et aspirer à un futur merveilleux.


Glossaire :http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm

Traduit de l’anglais le 29 avril 2006.