(Minghui.org)


Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, le camp de travaux forcés de Wangcun à Zibo a été un bastion central qui participe directement à la persécution des pratiquants de Dafa. Durant ces sept ou huit dernières années, les gardiens du camp de travaux forcés, n’ont jamais cessé de torturer brutalement les pratiquants. D’après des informations internes, à partir de février 2006, le camp de travaux forcés de Wangcun a utilisé des criminels de droit commun pour persécuter les pratiquants. Les policiers ont donné des menottes aux prisonniers et les ont incités à torturer et frapper les pratiquants autant qu’ils voulaient. L’administrateur Luo Guangrong et le capitaine adjoint de Brigade Wang Baohua a dit aux prisonniers : « Soyez sans pitié en les surveillant. Vous devez les traiter [pratiquants] comme s’ils étaient pires que nos ennemis de classe. » Ceci a fait que certains prisonniers qui n’étaient pas au courant de la situation du Falun Dafa ont commis des crimes graves.

Plus de 140 pratiquants sont détenus illégalement à la 7ème Brigade du camp de travaux forcés de Wangcun. 20 prisonniers et gardiens recourent à tous les moyens possibles pour torturer les pratiquants déterminés, notamment en les insultant, en les frappant, en les enfermant dans des cellules d’isolement, en les pendant au plafond, etc. Entre avril et mai 2006, ils ont torturé 40 pratiquants en les pendant au plafond pour les électrocuter avec des matraques électriques, ils les maintiennent dans des cellules d’isolement, et les frappent avec violence. La raison pour laquelle les gardiens ont appliqué ces tortures était simplement que ces 40 pratiquants croient fermement au Falun Dafa et qu’ils ont vanté les bienfaits de « Vérité-Bonté-Patience » aux gardiens et aux prisonniers ! « Falun Dafa est bon » ont-ils dit. Les gardiens ont aussi étendu de 3 mois les peines de 11 pratiquants enfermés au camp de travaux forcés. Les gardiens de la 7ème brigade sont notamment : Jing Xusheng (capitaine), Li Gongming (administrateur), Wang Xinjiang, Liu Guowei, Gao Chengwei, Song Nan and Bi (nom de famille).

Plus de 140 pratiquants sont aussi détenus à la 8ème Brigade. De plus, 20 prisonniers de cette brigade ont été incités par des gardiens à persécuter des pratiquants, ils peuvent donc battre et torturer les pratiquants en recourant à toutes sortes de méthodes, selon leur bon vouloir. Le capitaine Zheng Wanxin à un jour torturé des pratiquants en les fouettant, les insultant, en leur mentant et en les humiliant. Il a dit aux pratiquants déterminés : « Je ne vous laisserai pas manger, vous serez gavés de force. » Il a menacé des pratiquants qui avaient été torturés sauvagement et qui étaient en mauvais état de santé en lançant : « Emmenez-les en bas d’une montagne, creusez un trou et enterrez les ! »

L’administrateur Luo Guangrong et le capitaine adjoint Sun Fengjun ont pendu le pratiquant M. Xu Qiuyun au plafond, l’ont violemment battu et électrocuté à coups de matraques électriques pendant plusieurs heures, jusqu’à ce qu’ils soit fatigués et puissent à peine reprendre leur souffle. Le gardien Zhang Yuhua avait battu le pratiquant M. Wang Weigao si violemment que M. Wang ne pouvait plus parler, ni marcher ni se soigner ou se laver, il avait mal à la poitrine et c’était comme si un courant d’air froid sortait de son corps. Après avoir commis des crimes ignobles, Zhang Yuhua avait peur d’en être tenu responsable et a emmené M. Wang à une station de bus pour simplement le laisser là.

Les gardiens et les prisonniers Yin Zijing, Zhao Liming et d’autres ont montré leur vraie nature au travers de l’incident du gavage forcé de pratiquants. Durant la scène, ces énergumènes ont menotté les pratiquants dans le dos et les ont attachés à une chaise, tout en les forçant à garder les pieds sur les rebords de la chaise.

Le docteur de prison Zhang (dont le prénom est inconnu, d’environ 50 ans, et mesurant 1m60) est le plus âgé des quatre médecins de prison. Depuis que le PCC persécute le Falun Gong, c’est le plus pervers parmi ceux qui gavent de force les pratiquants. Il insère le tube de gavage dans le nez du pratiquant, l’enfonce jusqu’à l’estomac et le retire pour l’enfoncer à nouveau, et ce à plusieurs reprises. Vers octobre 2006, un pratiquant (de nom inconnu) a été torturé violemment par gavage forcé, il s’est évanoui. Sa vie était en danger. Il crachait du sang et a été envoyé à l’hôpital. On n’a plus de nouvelles depuis. Le pratiquant Zhao Liming a été torturé par gavage forcé, suite à quoi il ne pouvait plus se tenir debout ni prendre soin de lui-même. Il avait des douleurs au niveau du cœur et crachait du sang. Il est resté alité pendant un an et ne pouvait plus marcher.

Actuellement les pratiquants Xu Ruliang, Liu Xingwu (de Shouguang, dans la Province de Shandong), Wang Yuhua, Song Junrong et d’autres souffrent de torture aux mains des gardiens et des prisonniers. Les méthodes de torture sont, entre autres : pendre les pratiquants au plafond, les électrocuter avec des matraques électriques, les frapper à coups de bâtons, les fouetter, leur bâillonner la bouche, et les pendre par les cheveux, leurs mains croisées et attachées. Il y a encore d’autres méthodes telles que : les placer face à un mur sans leur permettre de dormir, les forcer à des travaux durs, etc. Les gardiens concernés sont : Zheng Wanxin (capitaine), Luo Guangrong (était administrateur, il est devenu capitaine de la 7ème brigade), Wang Baohua (capitaine adjoint), Sun Fengjun (capitaine adjoint), Liu Wanglin, Zhang Yuhua, Yue Zhenyu, Gao Sheng, Liu Jichao, Su Bo, etc.

Six autres pratiquants sont détenus à la 6ème brigade. Ces six pratiquants sont tous déterminés dans leur pratique du Falun Dafa et n’obéissent jamais aux ordres ni aux requêtes du mal. La 6ème brigade est l’endroit où les prisonniers qui viennent d’être arrêtés sont détenus, c’est donc une brigade très contrôlée. Chacun des six pratiquants détenus est surveillé par des prisonniers. Le pratiquant Zhang Guangbao a été gavé de force pendant une demi année ; maintenant il ne peut que rester alité et ne peut plus marcher. Les gardiens qui l’ont persécuté sont : Zhao Yongming (capitaine), Wang Dayong, Peng Gang, Zhang Tao, etc.

Au camp de travaux forcés de Wangcun, les gardiens forcent les pratiquants (ainsi que d’autres prisonniers) à travailler pendant 12 heures chaque jour. Pour certains cela va jusqu’à 20 heures de travail. Le travail demandé doit être terminé, sinon on ne peut pas aller dormir et l’on est violemment battu. Les gardiens ont aussi instauré une règle selon laquelle si un détenu paie 5 000 yuan (460 Euros, 625 US $), il n’a pas besoin de travailler ; s’il paie 3 000 yuan (276 Euros 375 US $), il n’aura pas à faire une charge de travail précise ; et ceux qui paient les gardiens peuvent aussi voir leur peine réduite.

Le médecin de prison est encore plus cruel dans les prescriptions qu’il fait. Les prisonniers appellent cette pièce « la station de traitement bestial ». Un prisonnier y est allé se faire faire une piqûre pour un rhume qu’il avait attrapé et suite à cette piqûre, il a perdu l’usage d’une jambe qui est restée paralysée. Mais il n’a pas pu être guéri.

Le petit magasin au sein de la prison gagne 200-300 mille dollars chaque année. Leur cafétéria fait encore plus de recettes. En décembre 2006, les poulets et les cochons du camp de travaux forcés sont tous morts en quelques jours. Pour compenser cette perte, la cafétéria a augmenté les prix de la nourriture ; le camp comprend moins de 2 000 prisonniers mais la cafétéria gagne 600 à 700 mille dollars par an.

Secrètement les gardiens font aussi payer aux pratiquants les dépenses courantes et ils gardent l’argent pour eux. Chaque mois, chaque pratiquant perd 15 dollars qui vont dans la poche des gardiens.

Ceux qui ont participé aux tortures des pratiquants en recourant à la méthode du gavage forcé sont : le chef de section du département de management Liu, un autre chef de section, Liu, le directeur Gao, le commissaire Xin, etc. Ces gens ferment les yeux sur les crimes commis par les gardiens, ils les laissent faire ce qu’ils veulent.

Traduit de l’anglais en France le 23 avril 2007 :