(Minghui.org)

Le 22 août 2002, sous prétexte que je de distribuais des prospectus de clarification de la vérité sur le Falun Dafa, j’ai été illégalement condamnée à cinq années de prison par le tribunal du comté de Chaoyang. Le 22 décembre 2002, j’ai été envoyée à la prison de Shenyang (qui est maintenant appelée la prison pour femmes de Shenyang). Pendant ces cinq années, j’ai été témoin de la noirceur du parti communiste chinois (PCC), j’ai subi sa brutalité et sa violence et en même temps j’ai été témoin du fait que le PCC ne faisait que lutter avant son effondrement final futur.

Le 22 décembre 2002, j’ai été envoyée à la première équipe du troisième district de la prison de Dabei dans Shenyang. A mon arrivée, j’ai eu l’impression de me trouver en enfer. A cette époque, le capitaine de la première équipe s’appelait Zhao Xiumei. Elle se servait des détenues pour brutalement persécuter les pratiquants de Falun Gong et n’autorisait pas les pratiquantes à parler entre elles. Elle ne permettait même pas aux pratiquantes de se regarder les unes les autres et forçait les détenues à surveiller les pratiquantes.

Zhao a essayé de me forcer à réciter le « règlement de la prison. » J’ai refusé puisque les pratiquants de Dafa ne sont pas des criminels et ne devraient pas être prisonniers. A cause de cela, au milieu de la nuit, elle a forcé les détenues Hu Chun (de Anshan), Le Fengrong (de Fuxin) à m’insulter et à me battre. J’avais pour interdiction de dormir de toute la nuit. Lorsqu’une prisonnière nommée Feng Shuhua a vu que j’étais somnolente, elle est allée chercher une bassine d’eau des toilette et me l’a versée sur la tête. Mes vêtements étaient complètement trempés. On était en hiver et il faisait très froid. J’étais frigorifiée.

Une  fois dans l’atelier de travail, Zhao a essayé une fois de plus à me faire réciter le « règlement » de la prison. J’ai refusé. Elle m’a emmenée dans la pièce utilisée pour se changer à l’arrière de l’atelier et a essayer de me forcer à m’asseoir sur une barre qui faisait deux pouce de large, quatre pouces de long et trois de haut. J’ai refusé. Elle a forcée une détenue à me maintenir en bas, contre le sol en granite. J’ai été forcée de rester assise ainsi pendant trois jours. Puis j’ai été emmenée dans la salle des douches. Elle a forcée la détenue Yu Zhihua de verser de l’eau sur le sol, puis a placé la petite chaise sur le sol mouillé et m’a forcé de m’asseoir sur la chaise. Zhao Xiumei a dit : « Maintenant le sol est mouillé, donc tu dois t’asseoir sur la chaise. » J’ai refusé de m’asseoir sur la chaise ou le sol. Je suis restée debout. Zhao Xiumei a vu que je désobéissais à ses ordres et elle s’est ainsi rendue voir le directeur Guo Haiyan. Guo Haiyan, m’a menottée et m’a traînée dans la salle des douches. Elle m’a menottée à un tuyau d’eau et utilisé des matraques électriques pour m’électrocuter. Je n’ai pas bougé. Elle m’a ensuite soulevée du sol et a menotté mes deux mains à un tuyau d’eau. Le tuyau était  situé à plus d’un mètre de haut. Guo Haiyan a dit : « Je vais ordonner à deux détenue de te donner une leçon (signifiant qu’elles allaient me battre.) Après un certain temps, elle a ramené Wan Xia (de Liaoyang) et Bi Zhiyuan (de la quatrième équipe du troisième district). Elles m’ont violemment battue jusqu’à ce que je perde conscience. Après cela elles ont, ouvert quelque peu les menottes et ont forcée les détenues à me verser des bassins d’eau contre mon visage. Lors des coups donnés, mes pantalons ont été déchirés et mon visage a enflé. Elles ont utilisé des semelles en plastiques pour frapper le haut de mes cuisses jusqu’à ce qu’elles deviennent violettes et noires. Les détenues Yu Zhihua et Zheng Liying (de Lioyang) ont utilisé des semelles de chaussures pour frapper ma vessie jusqu’à ce qu’elle devienne si enflée que j’éprouvais de la difficulté à uriner. Mes deux jambes ont été blessées (on peut encore aujourd’hui voir les cicatrices). J’ai ensuite été forcée de m’étendre dans l’eau froide pendant une journée entière.

Une nuit au début de l’année 2004, après m’être lavée, je me suis assise au bout de mon lit. La détenue Yu Zhihua m’a ordonnée de me vêtir de l’uniforme de la prison et « d’étudier » des documents écrits diffamant le Falun Dafa. J’ai refusé. C’était presque 22 h. Yu Zhihua a vu que je ne me bougeais pas alors elle est allée trouver Wang Min, Zheng Liying, Zhang Zhaocui (de Heilongjiang) et d’autres. Elles m’ont traînée dans les douches. J’ai crié « Falun Dafa est bon ! » « Falun Dafa est une voie de cultivation droite! » Dans les douches, les détenues se sont précipitées sur moi ensemble. Les douches étaient remplies de détenues. Elles m’ont poussée dans l’eau, dont l’hauteur était suffisante pour recouvrir mon pied, puis m’on cognée et frappée. La détenue Zhang Zhaocui a essayé de m’insérer un mouchoir sale dans ma bouche (j’ai fermé mes dents fortement ainsi elle n’y est pas parvenue). Wang Min a utilisé une planche à laver pour me battre et la planche s’est cassée. Zhang Liying m’a cognée et a déchiré un bout de peau de mon estomac. La gardienne en charge (la capitane de l’équipe) Tang Ying a entendu les bruits depuis l’étage inférieur et est venue dans les douches. J’ai dit « Ne laissez pas les détenues me frapper ! » Les détenues ont dit « Gardienne Tang, s’il vous plait partez, nous en prendrons soin. » Tang Ying, n’a pas empêché les détenues de me battre et est partie sans dire un mot. Puis la détenue Yu Zhihua a marché dans de l’eau sale avec ses chaussures et a essuyé ses chaussures sur moi, faisant couler de l’eau  sale dans ma bouche. Puis elle s’est mise debout sur mon ventre et m’a  forcée à me coucher dans l’eau pendant toute une nuit. Ce jour-là j’avais mes règles. Les détenues ont fait des tours de gardes pour me surveiller. Il faisait encore froid nous étions en avril. Je portais un léger chandail et des pantalons fin en cotton. Lorsque je les ai enlevés et que je les ai tordus, l’eau coulait à flot.

Le deuxième jour, alors que je me rendais dans les douches à l’atelier, j’ai entendu des personnes dire : « Quelqu’un a crié « Falun Dafa est bon ! La nuit dernière. » J’étais très contente d’entendre des gens dire cela. Lorsque des gens disent « Falun Dafa est bon » ils seront sauvés et c’est notre responsabilité et accomplissement de les sauver. Zhao Xiumei et Guo Naijuan ont entendu que j’avais dit « Falun Dafa est bon ! » Elles m’ont donc convoquée dans leur bureau. Les deux détenues Zheng Liying et Zhang Zhaocui étaient aussi présentes. Elles ont dit aux deux détenues « Si elle dit cela encore une fois cette nuit, vous lui fermerez la bouche. » Après cela, les détenues m’ont torturée à tour de rôle. J’ai été détenue dans la chambre numéro trois qui avaient des caméras de surveillance. Elles étaient effrayées à l’idée que leurs mauvaises actions seraient surveillées et elles m’ont donc déplacée dans la chambre numéro 4 qui ne disposait pas de caméra de surveillances. Elles ont essayé de me forcer à étudier des livres qui diffamaient Dafa. J’ai refusé. Zhao Xiumei a essayé de me forcer à m’asseoir sur une petite chaise et j’ai refusé. La détenue Wang Min m’a frappé. Yu Zhihuha m’a poussé contre le sol, a tiré vers le haut mon épaisse jaquette en coton et a poussé la petite chaise avec ses pieds en dessous de la jaquette de telle sorte que les pieds et le dos de la chaise me touchait. Wang Min portait une nouvelle paire de chaussure athlétique à ce moment. Elle a utilisé la semelle de ses chaussures pour les frotter contre mes yeux jusqu’à ce qu’ils soient enflés. Après plus d’une heure où je suis restée pressée contre la petite chaise mes deux mains ont commencée à devenir engourdies et mes doigts sont devenus si raide qu’elles ne parvenait plus à les plier. Alors Wang Min a pressé mon point d’acuponcture hukou (situé sur la main à l’endroit où le pouce et l’index se touchent). J’ai encore les cicatrices de cette maltraitance. Plus tard les détenues se sont rendue chez Zhao Xiumei et ont dit qu’elles étaient trop fatiguée car elles n’étaient pas autorisées à dormir assez longtemps la nuit et qu’elles devaient encore travailler durant la journée.

Après la brutale persécution j’ai commencé à souffrir de douleurs dans mon abdomen et petit à petit j’étais capable de manger de moins en moins. Lorsque je me levais d’une chaise, j’avais si mal dans mes intestins que j’avais l’impression qu’ils étaient déchirés. Mon abdomen était si enflé qu’il est devenu rigide. Mes deux jambes étaient si enflées que je ne pouvais pas porter de chaussures. Après avoir mis des chaussures et avoir marché pendant un moment les chaussures se fendaient. J’avais un grand nombre de blessures qui saignaient sur le corps. Je ne pouvais pas soulever ma jambe gauche et je devais marcher sur la pointe du pied. J’étais très faible et mon visage est devenu jaune. J’étais très maigre. J’ai été envoyé à un hôpital pour des examens. Ils m’ont fait des examens pendant un grand nombre de jour, mais à côté de l’abdomen enflé ils ne sont pas parvenus à diagnostiquer quoi que ce soit. Le directeur de l’hôpital a dit que je devais être transférée. Ainsi ils m’ont emmenée à l’hôpital de Dazhong dans Shenyang. Ils ont essayé de prendre des rayons x mais je ne parvenais pas à me mettre sur le lit. Le docteur m’a aidé à me mettre sur le lit. J’ai demandé : « Si quelqu’un était debout sur mon ventre et me  piétinerait,  qu’est ce que cela provoquerait ? » Le docteur a dit « Quelqu’un s’est mis debout sur votre ventre ? » Zhao Xiumei a dit en panique « Quoi ? Qui est monté sur toi ? Comment se fait-il que je ne l’ai pas su ? » J’ai dit : « Ce n’est pas trop tard pour l’apprendre maintenant. » Les docteurs ont envoyé les résultats des tests à des spécialistes. Il était clair qu’ils avaient en mauvaise estime les gardiens. Plus tard j’ai vu les premières lignes des résultats des tests : « Cette personne a été piétinée il y a six moi. » C’est suffisant pour prouver que mon état avait été provoqué par la torture. Plus tard, j’ai été envoyé à l’université médicale de Shenyang et à l’hôpital spécialisé où ils ont affirmée que j’avais « un peritonitis tuberculeux. »

J’ai refusé d’admettre que j’étais malade. Mon état venait de la torture. Plus tard ils m’on envoyé à la prison de l’hôpital. J’ai refusé d’admettre que j’étais malade. Ces personnes perverses voulaient échapper à leurs responsabilités de m’avoir blessée et je n’allais pas les laisser agir de la sorte. Je n’étais pas malade et ils ne pouvaient pas échapper à leurs responsabilités. Avant que je sois hospitalisée Zhao Xiumei a écrit des lettres à mon mari, mes frères et sœur disant que j’étais très malade et que j’avais uriné du sang et que c’était très grave. Mon mari, mes frères et sœurs tous sont venus. Après qu’ils aient vu que moi, une personne en bonne santé avait été torturée jusqu’à un tel état, ils étaient tous bouleversés. Mon frère et mes sœurs ont pleuré. Ma sœur aînée m’a dit : « Cela pourrait être compréhensible si tu avais fait du mal. Mais tu pratiques seulement le Falun Gong, comment peuvent-ils te traiter de la sorte ? » Je leur ai dit « Vous savez bien que je n’ai rien fait de mal, c’est suffisant comme prétexte. Bien que je n’ai pas bonne allure pour l’instant. Tout ira bien. » Zhao Xiumei était très effrayée. Pendant que j’étais hospitalisée, elle a est allée travailler dans la première équipe de la prison du quatrième district.

Pendant que j’étais à l’hôpital, j’ai refusé le traitement. J’ai passé plus de trois mois à l’hôpital. Le 16 mars 2005, le nouveau capitaine de la première équipe, Li Yanxia, m’a ramenée à l’atelier. Au mois d’octobre 2005, j’ai arrêté de porter mon badge de prisonnière. Au mois de novembre 2005, j’ai arrêté de travailler. Li Yanxia a vu que je ne portais plus mon badge et que je ne travaillais pas non plus, elle m’a ainsi dénoncé au directeur du département, An Rei. An Rei m’a appelée dans son bureau et m’a trompée en me disant que je pouvais retourner dans ma chambre pour me reposer. Li Yanxia m’a apporté mes affaires et m’a dit que je serais ramenée au district de la prison. J’étais logée au quatrième étage. Au premier étage on m’a arrêté et on m’a dit d’attendre sur place. J’ai regardé en arrière et j’ai vu An Rei et la gardienne Chen Jie emmenant quatre détenues puissantes ; Cai Bo (de Jinzhou), Shen Cheng (de Benxi), Wang Xia (de Haicheng) et Zhang Xiaoyan (de Dalian). Elles m’ont traînée à l’extérieur et m’ont tenue contre le sol. Elles ont utilisé des cordes pour attacher mes mains et mes jambes. J’ai crié en leur disant qu’elles ne pouvaient pas agir de la sorte. Elles ont utilisé du scotch pour me fermer la bouche. Les quatre d’entres elles m’ont transportée à l’hôpital. J’ai lutté contre elles. Elles m’ont maintenue contre un lit. Un docteur a essayé de mesurer ma pression sanguine mais il n’y est pas parvenu. Il était  14 h,  lorsque nous avons quitté l’hôpital. An Rei a ordonné à Li Yanxia de m’emmener dans la « petite cellule » qui était une cellule où on enfermait les personnes en solitaire. 

Les conditions de vie dans la petite cellule étaient très mauvaises. Cette petite cellule est une pièce de 5x 7 pieds avec une porte en fer noir. Je n’étais pas autorisée à utiliser les couvertures chaudes (seulement les housses en coton). On me donnait une petite brioche pour le petit déjeuner et le déjeuner. A midi il y avait deux brioches. On ne me donnait pas une seule goutte d’eau durant la journée. Les pratiquants n’étaient pas autorisés à se laver. Li Yanxia avait demandé à deux détenues de me surveiller. Durant la journée c’était Xue Lin. Durant la nuit c’était Shen Cheng. Le huitième jour, Li Yanxia a amené quatre détenues pour m’emmener à l’hôpital et a forcé Yang Lan (de Shenyang) à me surveiller. Yang Lan était très perfide. Elle m’insultait et me battais. Je ne me suis pas pliée à leurs ordres, demandes et j’ai refusé tout examen.

Le 12 décembre 2005, j’ai été ramenée de l’hôpital dans le dortoir de la prison. Les détenues Liu Yan et Song Yang m’ont emmenée dans les douches du troisième étage du dortoir. An Rei faisait en sorte que Liu Yan et Song Yang torturent les pratiquantes de Dafa. Elles m’ont donnée un « lit » temporaire de 1 mètre de long qui était composé de tabouret en plastique. Le matin du 14 décembre, Liu Yan a ordonné à Song Yang de mettre le lit ailleurs disant que je n’étais plus autorisée à dormir sur le lit. Song Yang m’a jetée du lit et m’a forcée à m’asseoir sur le sol en céramique toute la matinée. Li Yan a réalisé que je ne les écoutais pas du tout et a ainsi appelé An Rei qui m’a emmenée aux douches du quatrième. Elles ont envoyée les détenues Zhang Wei (de Fushun) et Yang Lan pour me surveiller et m’ont forcée à dormir sur le sol en céramique. Chaque jour, quatre détenues (Zhang Wei et Yang Lan et d’autres) me saisissaient et essayaient de me faire avaler des médicaments. Bien sûr je refusais. Elle ne parvenait pas à me faire prendre de force les médicaments qui s’étalaient partout. Parce que je refusais d’être gavée de force sous les ordres de Liu Yan, Yang Lan et Zhang Wei ont commencé à me battre. Yang Lan m’a cognée très fortement. Durant le matin, après que les personnes soient parties pour travailler, elles m’ont encore une fois violemment battue. Après deux jours elles m’ont donnée un matelas militaire mais encore rien pour me couvrir. Dans le temps froid de l’hiver, les détenues dormaient sur des lits avec des bouteilles chaudes et de gros édredons et même ainsi elles étaient frigorifiées. Mais chaque nuit j’avais si chaud que je transpirais en dormant.

Liu Yan a forcé Yang Lan et Zhang Wei de tenter de me transformer. Je leur ai dit que j’étais venue pour éliminer la perversité et valider Dafa pour sauver les entités vivantes ; je n’étais pas venue ici pour être « transformée. » Un jour Zhang Wei a amené une feuille de papier avec des questions qui diffamaient Dafa et Maître. Zhang Wei les a lu à haute voix, puis a lu mon nom et a inventé des réponses. Une fois qu’elle avait commencé cela, j’ai commencé à crier « Falun Dafa est bon ! » encore et encore. Elle n’a pas pu continuer. Zhang Wei et Yang Lan sont entrées pour me frapper et m’ont jetée au sol. Zhang Wei a vu que j’étais étendue avec mes yeux fermé ainsi elle s’est tenue debout en face de moi et a commencé à lire encore une fois à haute vois. Je me suis débattue pour m’asseoir et j’ai déchiré le papier, ce qui a provoqué une nouvelle série de coups.

Après avoir été persécutée pendant plus de 20 jours, je ne me souvenais plus du nombre de fois ou mon visage avait été giflé. Plus tard, aussitôt qu’elles commençaient à me battre, je criais : « Falun Dafa est bon ! » jusqu’à ce qu’elles s’arrêtent. Avec l’aide et la protection de Maître, j’ai toujours gardé de fortes pensées droites. Elles ont compris qu’elles ne pourraient pas me « transformer » et ont abandonné. Elles ne m’ont plus gavée de force avec des médicaments, ni battue. J’ai clarifié la vérité à Zhang Wei et Yang Lan. Elles ont compris la vérité et ont dit qu’elles avaient été trompées par Liu Yan. Après 20 jours, j’ai dit à Zhang Wei que je devais faire les exercices. Elle était d’accord. Après avoir fait les exercices, mon état physique s’est énormément amélioré. L’effet miraculeux de Dafa leur a encore plus ouvert les yeux. Chaque jour, je faisais les cinq séries d’exercices et j’envoyais les pensées droites. J’ai dormi sur le sol en céramique pendant 34 jours durant le plus froid de l’hiver. Zhang Wei m’a dit qu’elle allait expliquer à ses supérieurs les raisons pour lesquels je ne pouvais pas être « transformée. » Je lui ai dit : « Vas-y. »

Le 20 janvier 2006 j’étais de retour à l’atelier. Le 15 novembre 2006, je suis restée dans le dortoir de la prison et j’ai refusé de travailler. Elles ont utilisé des compagnes de pratiques pour essayer de me forcer à porter un badge et écrire « prisonnier » sur mes habits. J’ai crié « Falun Dafa est bon ! » et j’ai été violemment battue par les détenues Liu Yan et Song Yang. Le 23 décembre 2006 elles ont utilisé un matelas pour me transporter du troisième étage au quatrième étage où se trouve la salle de repos. Elles ont utilisé mon chandail pour me remplir la bouche et me l’ont ensuite scotché. J’avais de la peine à respirer. Lorsqu’est venu l’heure du repas, j’ai demandé à Song Yang de retirer le chandail qui se trouvait dans ma bouche. Elle m’a demandé : « Vas-tu crier ou non ? » J’ai répondu « Si vous commettez de mauvais actes, je vais crier à coup sûr. » Lu Guiying s’est immédiatement avancé et a retiré le chandail : « Plus personne ne te battra. » Depuis lors, pendant plus de 5 mois, j’ai eu une vie normale d’étude de la Loi, de pratique des exercices et d’envois des pensées droites. Toutes les problèmes anormaux de mon corps ont disparu.

Le 25 mai 2007, j’ai fini ma condamnation de cinq ans. Le jour où j’ai été relâchée inconditionnellement, mon mari et mon plus jeune frère sont venus me chercher. Lorsqu’ils m’ont vu sortir noblement de la prison avec un corps sain, ils ont été bouleversés. Une fois de retour à la maison, les membres de ma famille se sont tous réunis. Je leur ai expliqué combien pervers était le PCC et leur ai parlé de quitter le PCC. Tout le monde a démissionné. Ils ont dit que le Falun Gong était en réalité grandiose. Ils ont dit qu’après avoir vu mon état en 2004, ils pensaient que je ne m’en tirerais pas vivante. Maintenant qu’ils ont vu que j’étais en bonne santé, ils ont effectivement cru au fait que le Falun Dafa est miraculeux.

Bien que durant la phase finale de ma détention dans la prison pour femme de Shenyang j’ai été moins torturée, d’autres pratiquantes souffrent encore de graves tortures. Avec le soutien des pratiquants et des personnes au bon cœur en Chine et hors de Chine, la prison pour femme de Shenyang arrêtera peut-être sa persécution brutale des pratiquantes de Falun Gong. Sous les ordres du PCC et séduits par des gains personnels et le pouvoir, les gardiennes ont complètement vendu leur conscience et dignité (hormis quelques individus qui ont appris la vérité). En tant que pratiquante qui a été brutalement torturée par eux, j’espère sincèrement qu’elles pourront se réveiller. Je veux leur dire : « Dans le futur, lorsque les crimes du PCC seront exposés au monde entier, comment y ferez vous face ? Le bien sera rétribué par le bien et le mal par le mal. Finalement vous comprendrez que vous avez vendu votre futur et vous deviendrez les objets funéraires du PCC. »

Le PCC pervers a promis au monde qu’ils amélioreraient la situation des droits de l’homme en Chine avant les jeux Olympiques de 2008. Prenons la prison pour femmes de Shenyang comme exemple : les actes pervers qu’ils commettent n’ont jamais cessé. Et c’est seulement la pointe de l’iceberg. C’est la manière typique par laquelle le PCC persécute les Chinois – à travers la tromperie et le mensonge. Mais nous croyons au fait que la justice finalement triomphera. Ici je veux faire appel à toutes les personnes qui croient à la justice de prêter attention à la persécution dont souffrent des personnes gentilles, qui respectent les lois en Chine.

Juin 2006