(Minghui.org)


Mme Tang Liwen, pratiquante de 68 ans de la région autonome de Mongolie Intérieure, a été arrêtée par le personnel du Parti communiste chinois (PCC). Elle a été en prison pendant neuf mois. Sa santé et son état mental ont été dévastés. Il y a quelques jours, elle a été condamnée à sept ans de prison et emmenée dans la prison pour femmes de l’agglomération de Hohhot, région autonome de Mongolie Intérieure, le 26 septembre 2008.

Mme Tang a été brutalement torturée durant les neuf mois où elle était en prison. Les gardiens ont utilisé diverses méthodes de torture pour tenter d’obtenir le mot de passe de son ordinateur. Ils lui ont fait porter un grand panneau sur le dos et l’ont menottée à un tuyau d’acier de sorte qu’elle ne puisse se tenir debout ni s’asseoir. Elle a du maintenir son dos courbé pendant des jours d’affilée. Elle a refusé de se nourrir. Les gardiens l’ont alimentée de force avec une solution d’eau salée et des substances inconnues. A la mi-septembre 2008, elle n’a plus pu le supporter. Elle a été emmenée à l’hôpital de l’agglomération de Tongliao pour les maladies infectieuses et ils lui ont injecté des drogues inconnues. Elle est devenue incontinente et mentalement instable. Elle pouvait crier, hurler, pleurer et rire sans raison.

Son cauchemar a débuté dans la nuit du 4 janvier 2008, lorsqu’elle a été arrêtée par la police dans le jardin devant la Pacific Gate de People's Park Road dans le district Horqin, agglomération de Tongliao. Cette nuit-là, Wang Bo, chef de la division de la sécurité intérieure, le département de police du district Horqin, Guan Zhen’gang, un homme nommé Ma, et le personnel du poste de police Shijie se sont rendus au domicile de Mme Tang avec une clé qu’ils lui avaient confisqué. Ils ont fouillé son domicile et pris ses liquidités, ordinateur, imprimante, et biens personnels, pour un total de dizaines de milliers de yuans. L’époux de Mme Tang, âgée de plus de 80 ans, était seul chez eux. La police l’a surveillé et empêché de bouger.

Vers la fin février 2008, le personnel du PCC du Procuratorat du district Horqin a arrêté Mme Tang. Durant la seconde moitié d’août 2008, la cour du district Horqin l’a condamné à sept ans. Le procès s’est déroulé dans le centre de détention de l’agglomération Tongliao. A cause des neuf mois de torture, Mme Tang était dévastée et ne pouvait être déplacée. C’était la raison invoquée pour la tenue du procès et l’annonce du verdict dans le centre de détention.

L’époux de Mme Tang a tenté de faire appel auprès des postes de police du niveau de l’agglomération et du district, du Procuratorat, et de la cour à plusieurs reprises. Il a écrit de nombreuses lettres et y a inclut de nombreux matériaux, mais personne n’a répondu. Juste avant le 26 septembre 2008, lorsque Mme Tang a été emmenée dans la prison pour femmes de l’agglomération de Hohhot, il a demandé à la voir. Sa requête a été refusée. Il a demandé à ce qu’elle soit libérée sous caution du fait de sa condition médicale. Cette demande a aussi été refusée. Le 28 septembre 2008, la belle-fille de Mme Tang a donné deux paquets de matériaux au chef du centre de détention. On lui a aussi dit que Mme Tang avait déjà été emmenée dans la prison pour femmes de l’agglomération de Hohhot, deux jours plus tôt.

20 à 30 pratiquants du district Tongliao ont été arrêtés avant les Jeux Olympiques. Leurs domiciles ont été fouillés et leurs biens confisqués par la police. Seul un pratiquant a été libéré. Actuellement, ces pratiquants détenus ont été dispersés vers divers centres de détention du niveau du comté.

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Mme Tang Liwen jugée par la cour de Mongolie Intérieure


Traduit de l’anglais le 16 octobre 2008