(Minghui.org)

Sun Jinbo et Wang Fucai, directeurs du bureau 610, ont ordonné de fouiller et d’arrêter les pratiquants de Falun Gong. Leur slogan était : «  Arrêtez 300 pratiquants, détenez-en 30 dans un camp de travaux forcés et extorquez 2000 yuans à chacun. »  Simultanément, ils ont dit au public, par l’entremise de la propagande à la télévision, de rapporter les pratiquants à la police et qu’ils pourraient recevoir de 200 à 1.000 Yuans pour chaque pratiquant rapporté. Pendant les Jeux Olympiques, presque 100 pratiquants ont été arrêtés, 13 ont été enfermés dans des camps de travaux forcés et plus de 30 ont été détenus dans un centre de lavage de cerveau.

Wang Fucai a personnellement amené un groupe de personnes pour fouiller les maisons et arrêter des pratiquants. Avant de fouiller leurs domiciles et d’arrêter les pratiquants, aucun des policiers n'a montré un mandat de perquisition ou n’a remis une liste des articles confisqués. Ils ont volé l'argent comptant et ont perçu des amendes sans donner aucun reçu et ils ont détenu des pratiquants sans présenter un mandat de détention. Ils les ont mis dans des camps de travaux forcés sans aucune preuve ou jugement en bonne et due forme.

La police a arrêté impitoyablement les pratiquants. Mme Liu Xiufeng s'est effondrée et est tombée par terre quand elle a été arrêtée. La police a ordonné à un médecin de lui faire une injection et l'a alors transportée en voiture de police pour l’amener au centre de détention. Elle a reçu d’autres injections au centre de détention pendant plus de deux mois.

La police a donné une amende de presque 8000 Yuans à Wei Youtong, un pratiquant du bourg de Songgezhuang. Chu Wenhua, le directeur du commissariat du bourg de Yi’an, a pris 900 Yuans comptant en arrêtant la pratiquante Mme Li Xiuling. Mme Li a plus tard été envoyée à un camp de travaux forcés. Quand la police a arrêté le pratiquant M. Liu Hanyu, ils lui ont soutiré 1500  Yuans comptant. Ils ont plus tard retourné 1000 Yuan à la demande de la famille de M. Liu. Avant et après les Jeux Olympiques, un total de vingt pratiquants ont reçu des amendes.

Les dirigeants des commissariats de bourg ont photographié des pratiquants contre leur volonté pour compléter leurs admissions au centre de détention. Ceux qui ont refusé de faire prendre leur photo ont été menacés et battus. Les dirigeants du commissariat du bourg de Dongwenshan sont allés au centre de détention pour prendre des photos de Mme Cheng Yulan afin de la mettre dans un camp de travaux forcés, mais Mme Cheng a refusé de coopérer. Les dirigeants du commissariat et du centre de détention l'ont battue. Deux policiers l'ont poussée de force contre un mur pour prendre sa photo. Quand ils ont échoué, ils l'ont poussé au sol et l’ont battue. Ils lui ont écorché la peau des coudes pendant la raclée.

Liu Xiufeng et quatre autres pratiquants voulaient poursuivre Sun Jinbo, le secrétaire du canton, et Wang Fucai, directeur du bureau 610. Ces deux fripouilles ont eu peur que plus de gens décident de les poursuivre, ils ont donc amené au champ de tir  tous les pratiquants détenus au centre de détention. Wang Fucai a ordonné à "l’unité de police " de mettre les pratiquants et les pratiquantes dans la même salle, de les laisser dormir sur le plancher humide en ciment, de leur donner du pain froid cuit à la vapeur et du chou bouilli à  manger, de l’eau contaminée du robinet à boire et prendre des douches froides.

La soi-disant " unité  " de police est composée du personnel  du bureau 610, du bureau pour la sécurité publique, du gouvernement municipal, du bureau d'éducation, de la compagnie d'eau et ainsi de suite. Ils se sont relayés à tour de rôle pour surveiller les pratiquants jour et nuit. Les pratiquants étaient retirés et brutalement battus s’ils récitaient la Loi, faisaient les exercices de Falun Gong, émettaient des pensées droites, clarifiaient la vérité ou essayaient d’en persuader d'autres à dénoncer le Parti communiste chinois (PCC). Mme Li Shuhong a été traînée dehors et battue trois fois. Ils lui ont ordonnée de ne dire à personne qu’ils l’avaient battue.

Liu Liang du bureau de la sécurité publique,  marchait en va-et-vient et a dit : « Vous devez être  battus et recevoir une amende si vous voulez rentrer chez vous. »

Environ vingt pratiquants ont été forcés à payer des amendes.

Traduit de l’anglais au Canada le 11 décembre 2008