(Minghui.org)


-- Compte rendu d’activités des pratiquants de Falun Gong s’opposant à la persécution

Stuttgart—Une allemande d’âge moyen a regardé longtemps la scène d’une femme chinoise menottée avec une chaîne d'acier aux poignets, dans une cage ne permettant pas de se tenir debout, et ses vêtements tâchés de sang. Un policier chinois tenait une matraque levée comme prêt à la battre. C’était une simulation de la torture réservée aux pratiquants de Falun Gong dans les camps de travail chinois. La femme a détourné la tête des larmes dans les yeux et a dit "C’est trop horrible !"

La simulation suivante était encore pire à imaginer. Une personne étendue sur une table d’opération, sous un drap blanc tâché de sang. Un médecin en blanc, un scalpel à la main semblait retirer les organes du corps de cette personne. La scène attirait l’attention sur les prélèvements d’organes pratiqués sous l’autorité du Parti communiste chinois et pour le profit sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants.

Une femme allemande écrit son message de soutien pour les droits humains des pratiquants de Falun Gong.

Des spectateurs devant les simulations de torture

C'est ce qui se passe dans les camps de travail en Chine

Expressions sérieuses sur les visages en voyant des photos révélant les méthodes de torture utilisées sur les pratiquants de Falun Gong.

Le 2 août 2008, résidents et visiteurs sont passés par la Schlossplatz dans le centre de Stuttgart. Ils ont regardé en silence les simulations de torture, et écouté les explications. M. Koerper, directeur de la Société internationale des droits de l’homme et Wu Manyang ont parlé de la situation des droits de l’homme en Chine. Le chef de la délégation européenne de la Coalition d’Investigation sur la persécution du Falun Gong (CIPFG) a dénoncé les prélèvements d’organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong en Chine. Lorsque Liu Wei, étudiante dans le département d’architecture de l’Université de Dortmund a parlé de son expérience personnelle de persécution à Pékin, de jeunes étudiants chinois sont passés et l’un d’eux a crié en allemand " C’est un mensonge. " Liu a répondu en allemand d’une voix forte "Ce n’est pas un mensonge c’est ce que j’ai vécu personnellement. Falun Gong est bon. Souvenez vous que Falun Dafa est bon ! " L’organisateur a pris le micro et dit aux allemands qui écoutaient “De nombreux Chinois, et surtout les jeunes gens sont victimes de la propagande du PCC. Ils ne veulent par exemple pas savoir qu’un massacre a eu lieu Place Tiananmen en 1989, parce que les médias chinois ont rapporté que l’armée chinoise n’avait tué personne, mais que les ‘mauvais’ étudiants avaient tué des soldats. " Lorsque Mme. Liu a fini son discours, le public allemand l’a applaudie.

Mme Wang, une pratiquante de Falun Gong de Berlin, a soupiré face aux réactions des passants chinois "Le choix de chacun est différent, " a-t-elle dit en donnant des exemples. Il y avait trois jeunes collégiens qui n’étaient en Allemagne que depuis un an. Lorsque Mme Wang leur a donné les matériaux clarifiant les faits, deux d’entre eux se sont éloignés rapidement. Mais le troisième a pris l’information et dit " Mais qu’arrive-t-il à la Chine ? " Mme Wang a parlé avec lui longtemps et lui a donné les Neuf commentaires sur le Parti communiste jusqu’à ce qu’un de ses compagnons lui demande de les rejoindre. Ce qui a ému Mme Wang est qu’alors qu’elle parlait avec l’étudiant chinois, un vietnamien qui jouait le rôle d’un policier dans la simulation de torture est arrivé, a tendu une brochure à l’étudiant et lui a dit en allemand «N’ayez pas peur." L’étudiant chinois a répondu "Je n’ai pas peur." "En fait, à chaque instant chacun est face à des choix différents." Mme. Wang a dit "Ce jeune homme a choisi d’ouvrir les yeux au lieu d’avoir peur. Il a admis qu’il ne connaissait pas les faits et voulait savoir. C’est un premier pas. Mme Wang a aussi rencontré trois mères chinoises avec leurs enfants. Elle a pensé que leurs réactions étaient aussi typiques. “Une d’entre elles était très agitée, elle a indiqué la simulation de torture et crié à l’autre femme chinoise “Regardez ! Ils disent du mal de la Chine ! » Mme Wang a dit : "J’étais aussi comme ça auparavant. Je ne faisais pas la distinction entre le PCC et la Chine. Lorsque quelqu’un critiquait le PCC, je pensais qu’ils disaient du mal de la Chine, mais par la suite une dame allemande m’a dit " ce à quoi nous nous opposons c’est au gouvernement autocratique chinois. Nous soutenons le peuple chinois. " Alors je peux comprendre que de nombreux chinois ne puissent pas le comprendre du fait du lavage de cerveau instillé par le PCC dans leurs esprits pendant tant d’années. " Après avoir écouté l’explication de Mme Wang, la femme s’est calmée, bien qu’elle ait encore une expression de forte résistance. Mme Wang a fait remarquer " Les autres femmes avec elles n’ont rien dit. L’une s’est dirigée vers la simulation de torture. Elle était bouleversée. Puis elle est allée prendre des documents d’information et a discuté avec les pratiquants. Un autre a accepté l’information malgré l’opposition de son compagnon. "


Traduit de l’anglais le12 aout 2008