(Minghui.org)


M. Wei Yingxin âgé de 70 ans est un scientifique médical retraité de la Compagnie pharmaceutique de Baiyunshan dans la ville de Guangzhou. Il a continué à vivre au dortoir de la compagnie après sa retraite. Ci-dessous est le récit de la persécution qu'il a subie au cours des trois dernières années sous le régime communiste.

1. Arrêté et la maison fouillée

Les policiers du district de Yuexiu, ville de Guangzhou ont arrêté M. Wei Yingxin à la Gare routière de Xincheng à Wuyang à 11:00 heure le 12 septembre 2005. Ils l'ont emmené au commissariat de police de rue de Daxin..Les agents du Bureau 610 du district de Yuexiu, et les policiers des commissariats de rue de Daxin et de Tonghe ont saccagé sa demeure le même jour à 14 :40 heure.. Au début, ils ont essayé d'ouvrir la porte avec une clé passe-partout, mais la porte était verrouillée de l'intérieur. La famille a entendu le bruit. La police a exigé qu'on ouvre la porte, mais la famille a refusé. La police a ouvert la porte de force avec une barre en métal qui mesurait plus d'un mètre (3.3 pi.) de long. La police a cassé les serrures de deux portes d'acier inoxydable à l'épreuve des cambrioleurs, alors tous les dirigeants ont forcé leur entrée. Quand la famille a demandé pour voir leur numéros d'identification, cinq policiers se sont retournés et sont partis et les autres ont commencé à tout mettre sens dessus dessous. Après cet incident, la police a menti à Wei Yingxin qui était en détention à ce moment-là, lui disant que personne n'approcherait sa demeure. Ils l'ont transféré au centre de détention du district de Yuexiu l'après-midi de l'arrestation.

2. Mauvais traitements au centre de détention

Les autorités ont abusé Wei Yingxin au centre de détention. Il a fait une forte fièvre et a vomi du sang. Ses mains tremblaient si violemment qu'il ne pouvait tenir un stylo. Ses cheveux sel-et-poivre ont tourné complètement blancs. Une fois, un policier du district de Yuexiu l'a menotté et l'a forcé à s'asseoir sur le plancher et après a forcé Wei à signer un document pour renoncer à sa foi. Wei a refusé, et le policier l'a poussé contre un coin obtus. M. Wei a immédiatement perdu connaissance suite à la douleur et a souffert des lésions dorsales. Il a été alité pendant deux semaines.

3. Procès inconstitutionnel

Les agents du tribunal de district de Yuexiu ont soumis Wei Yingxin à un procès inconstitutionnel, le 25 janvier 2006. Les fonctionnaires locaux ont interdit à son épouse de vérifier le procès. Wei Yingxin a insisté qu'il n'avait commis aucun crime en pratiquant le Falun Dafa et a crié, « Falun Dafa est bon ! » Sa mère de 95 ans, qui était dans la salle au tribunal, a éclaté en sanglots et a crié, « Mon fils est lésé ! » Le juge a condamné Wei Yingxin à quatre ans de prison, le 25 mai 2006. Il a été envoyé à la prison de Yangjiang dans la province du Guangdong, le 16 août 2006, où il est toujours incarcéré jusqu'à ce jour.

4. Torture à la prison de Yangjiang

Les fonctionnaires de prison ont forcé M. Wei à regarder quotidiennement de la propagande diffamatoire contre le Falun Gong. Il a protesté. Les gardiens l'ont torturé en le forçant à se plier à un angle de plus de 90 degrés, avec les bras derrière le dos levés vers le plafond. Ils l'ont forcé à faire ceci pendant deux heures, chaque fois et lui ont mis une paire de chaînes de 25 kg (55 lbs) aux pieds. Son épouse, une pratiquante de Falun Gong a protesté. Les autorités l'ont mise sous surveillance et lui ont refusé tout droit de visite pendant sept mois. Même lorsqu'on lui a permis finalement de rencontrer Wei, les gardiens trouvaient son épouse en défaut et restreignaient chaque visite à 15 minutes seulement. .

5. Harcèlement de la famille

L'épouse de Wei Yingxin et un parent sont allés lui rendre visite au centre de détention, le 27 septembre 2007. Le jour avant qu'ils aient fait le voyage, les fonctionnaires du comité de Parti de rue sont allés à son domicile et les ont interrogés. Quand les membres de sa famille sont arrivés au centre de détention, des groupes de policiers les ont salués et les ont gardés sous surveillance à tout instant, de deux pas en avant et deux pas en arrière. Ils ont incité la famille à passer par les contrôles de sécurité deux fois et les ont surveillés au cours des repas et au cours de la réunion actuelle. Après leur départ, les fonctionnaires les ont suivis dans une petite voiture non identifiée à une certaine distance depuis longtemps..Une fois, chez eux les membres de la famille ont réalisé que des agents habillés en civil les surveillaient de près, pas loin. Le chef du comité de Parti de rue a mené un groupe de fonctionnaires. Ils ont harcelé la famille de nouveau, tôt le lendemain matin, parce qu'ils ont clamé que la famille ne les avait pas avertis de leur visite, quoiqu'ils savaient tout au sujet de leur trajet même avant qu'il ait lieu. Ces bourreaux ont menacé d'arrêter la famille en tout temps s'ils osaient, «inciter le trouble » Cette surveillance de 24 sur 24, sept jours par semaine continue jusqu'à ce jour.

6. Les agents du Bureau 610 ont défendu toute rencontre entre le fils et sa mère âgée

La mère âgée de 97 ans de Wei Yingxin est tombée malade en mars 2008 durant l'incarcération de son fils..Le fils a fait application auprès des fonctionnaires pour la permission d'avoir une rencontre entre lui et sa mère, mais les fonctionnaires ont refusé. La mère de Wei est décédée un mois plus tard, en avril 2008. Malheureusement, son simple dernier souhait avant sa mort n'a pas été accordé.

7. De plus amples persécutions

Quand l'épouse de Wei Yingxin l'avait vu en novembre 2007, Wei lui avait dit que les fonctionnaires de la prison étaient d'accord sur une réduction de peine d'un an. Cependant, en août 2008, les mêmes fonctionnaires ont dit à son épouse que Wei serait détenu au moins jusqu'à l'hiver 2008 ou 2009.


Traduit de l'anglais au Canada le 10 septembre 2008