(Minghui.org)

J'ai été emprisonnée au camp de travaux forcés numéro 2 pour les femmes dans la province du Shandong pendant longtemps. J'ai été témoin de la cruelle persécution des pratiquantes de Falun Dafa. Les récits suivants sont seulement la pointe de l'iceberg.

Le camp de travaux forcés a séparé les pratiquantes nouvellement emprisonnées et les a fait assister à des séances de lavage de cerveau. On ne leur a permis d’avoir aucun contact avec d'autres pratiquantes, ni avec le monde extérieur. Tous les jours elles ont été forcées de regarder et d’écouter des enregistrements audios et visuels qui attaquaient et diffamaient Dafa. Ensuite elles ont été forcées d'écrire des rapports sur leurs impressions et expériences.

Les gardiens appliquaient différentes méthodes pour persécuter les pratiquantes. Certaines ont été punies physiquement en étant forcées de rester debout face à un mur jour et nuit. On leur interdisait de se déplacer ou dormir afin d’épuiser leurs esprits et corps à l’extrême. Quelques gardiens ont abusé de la gentillesse des pratiquantes par des mensonges. Etant effrayées, elles ont confondu les mots et les actes de persécutions des gardiens comme étant salutaires pour elles. D’autres gardiens ont utilisé la famille, les relations sociales, la menace du divorce ou la perte d'un travail ou d’autres moyens pour faire pression sur elles afin de les pousser à prendre une mauvaise décision. Les gardiens ont également employé les personnes qui avaient été "transformées" pour tromper des pratiquantes de Dafa avec leur logique déviée.

Les méthodes que les gardiens utilisaient pour persécuter les pratiquantes de Dafa, ayant refusé leur “transformation", consistaient à leur infliger une punition physique de longue durée, une surveillance stricte, une prolongation de la période de détention au camp de travaux forcés, donner un verdict de culpabilité, ou ordonner une peine de prison. La surveillance stricte incluait des menaces, des insultes, l’utilisation de menottes, l’isolation dans une cellule, la fixation au plafond avec des menottes et l’interdiction de bouger. Les gardiens les privaient de sommeil et les faisaient surveiller par d'autres prisonnières. Quelques pratiquantes ont été forcées de s’assoir sur un petit tabouret à partir de 5 h du matin jusqu’à 23 h ou minuit sans permission d'aller aux toilettes. Mme Liu Xiushan, âgée de plus de 50 ans, a été persécutée de cette façon. Ses jambes et ses pieds ont enflé et pour chaque repas on ne lui donnait qu’un petit pain.

Voici quelques récits sur la persécution subie par des pratiquantes:

Mme Sun Suling, âgée de 44 ans, a été condamnée en juin 2007 à un an et demi de travaux forcés. Elle a refusé d'écrire un rapport de garantie et a crié: "Falun Dafa est bon". Des gardiens l’ont enfermée dans une petite cellule (1) lui interdisant d’aller aux toilettes.

Mme Chi Xiaomei, âgée de plus de 50 ans, professeure de science politique dans la ville de Weifang, a été déportée au camp de travaux forcés en juin 2008. Elle a été enfermée dans une petite cellule, forcée à se tenir debout, sans pouvoir ni aller aux toilettes, ni dormir. Elle a été surveillée par d'autres prisonnières et avec le temps elle a beaucoup maigri.

Mme An Dehua, âgée de 45 ans, médecin au Boxing Hôpital dans la ville de Binzhou. Elle a été déportée au camp de travaux forcé en juillet 2008. En septembre 2008, elle a été enfermée dans une petite cellule, menottée, à la fenêtre des toilettes des gardiens. On l’a privée de sommeil et quand son état mental est devenu instable, elle a été renvoyée dans la ville de Binzhou.

Mme Zhao Shuhuan et Mme Dong Wenxiu, âgées de plus de 50 ans, ainsi que Mme Ding Xuehua, âgée d’environ 60 ans, n’ont pas levé la main pendant la levée du drapeau lors de la cérémonie du "1er octobre" en 2008. Elles ont refusé de coopérer et ont été emprisonnées dans des cellules individuelles. Elles ont été enfermées pendant 7 à 10 jours, menottées, pendues au plafond ou attachées à un endroit sans pouvoir bouger. Elles n’ont pas pu supporter la persécution quotidienne et ont signé la "déclaration de garantie ". Les gardiens les ont à nouveau enfermées dans de petites cellules et le camp de travail prévoit prolonger leur temps d’emprisonnement.

Mme Yan Xiling, âgée de 51 ans, a été condamnée en juillet 2006 à trois ans de travaux forcés. En août 2006, elle a signé une déclaration de garantie mais l’a révoquée en octobre. Les gardiens l'ont enfermée dans une petite cellule, l'ont forcée à se tenir debout et l’ont privée de sommeil. En conséquence elle a souffert de maux de tête et des douleurs aux yeux.

Les gardiens ayant participé à la persécution des femmes au camp de travaux forcés numéro 2 dans la province de Shandong :

Direction: Liu Changzeng, Shi Yanhe, Zhong Ning (femme)

Administration : Chen Suping, Zhang Ling, gong Jie, Zhong Xin, Zou Yingbin, Liu Hongmei, Jin Qing, Li Hui (toutes des femmes)

Première section : Zhang Yan, Shen Hongxiu, Wang Lijie, une avec le nom de famille Cai (toutes des femmes)

Instructeurs : Li Yue, Zhang Wenbo, Shen Ran, Chen Qianmei, Niu Mengzeng, Li Wei, Li Hongmei, Li Wen (toutes des femmes)

Capitaine de la deuxième section : Zhao Wenhui

Capitaine de la quatrième section : Wang Huiying

Instructeur : Sun Hua collaborateur

Traduit de l’anglais en Suisse le 21 janvier 2009