(Minghui.org)

Les représentants du camp de travaux forcés pour femmes de Hebei utilisent souvent des collaboratrices pour faire de violentes « réformes » de pratiquantes de Falun Gong détenues. Ces collaboratrices sont d’anciennes pratiquantes qui se sont retournées contre le Falun Gong par le lavage de cerveau et la torture. Les représentants du camp les font travailler sous les directives des gardes.

Une tactique communément utilisée par les gardes et les collaboratrices est de mettre les pratiquantes dans des salles séparées, spécialement réservées aux soi-disant réformes. Chaque division a deux à quatre salles de la sorte, où plusieurs et même une dizaine de collaboratrices entourent une pratiquante et la bombardent de notions déformées ou de faux enseignements. Elles la surveillent constamment et la privent de sommeil, souvent pendant plusieurs jours d’affilé. Le contact avec les autres détenues est interdit. Pour garder la pratiquante éveillée et la faire souffrir, les collaboratrices ont recours à plusieurs tactiques, incluant prendre son cou et l’électrocuter, la pincer, la piquer, la secouer, l’agripper et la frapper. Si elle perd conscience, elles ouvrent ses paupières et tirent sur ses oreilles. Parfois, elles la forcent à rester debout pendant de longues périodes. Le « statut de réforme » de la pratiquante est rapporté aux gardes sur une base régulière.

Les gardes de la division quatre ont commencé à implémenter des punitions corporelles au début d’août 2008. Ils ont forcé les pratiquantes à s’asseoir sur de petits bancs du matin jusqu’à minuit. Après quelques jours, la peau du derrière devenait enflée avec la peau déchirée. Même avant que ça ne guérisse, la position assise continue la faisait enfler à nouveau, ce qui causé le développement de callosités. Plusieurs pratiquantes ont été sujettes à de telles tortures pendant des périodes prolongées, comme Li Shuli qui a dû s’asseoir pendant 20 jours, Meng Sufen pendant 14 jours, Li Zhuan pendant 14 jours et Yang Liyun pendant 30 jours. Meng Sufen a de plus été enfermée dans une salle séparée pendant un mois après cette torture.

Les représentants du camp ont établi une soi-disant « équipe d’attaque intransigeante » à la fin d’août 2008, pour intensifier ses « réformes » de pratiquantes diligentes dans la division un et quatre. Ces pratiquantes ont été transférées à l’édifice nord du camp où la nouvelle équipe se trouvait. Une punition que les gardes utilisaient était de faire se tenir debout les pratiquantes de l’aube jusqu’à deux heures, ou même jusqu’au milieu de la nuit, pendant plusieurs jours consécutifs. Après la torture, les jambes et pieds des victimes deviennent très enflés, et elles ont de la difficulté à marcher, plusieurs ne peuvent plus marcher du tout et doivent obtenir l’aide des autres pour aller à la toilette. Une jeune femme dans la trentaine, Zhang Zhuting, a vu la plupart de ses cheveux devenir gris après être restée debout pendant sept jours et nuits. Mme Li Xiuxia avait déjà plus de 60 ans, pourtant les gardes ne l’ont pas épargnée et l’ont aussi fait se tenir debout pendant plusieurs jours. La collaboratrice Hua Shen a pincé et agrippée Mme Li et a même mis tout son poids sur elle, en s’assoyant dessus. Mme Li a été battue fréquemment, parfois deux fois par jour : une fois le matin et une fois l’après-midi. Lorsque les gens l’ont revue un mois plus tard, elle était si maigre qu’elle en était méconnaissable.

Au début de juin 2009, Mme Pu Yueqin a dû rester debout pendant plusieurs jours 24 heures sur 24, pour ensuite devoir s’asseoir sur un banc pendant 12 jours consécutifs, sans possibilité de dormir.

Malfaiteurs au camp de travail

La plupart des gardes du camp ont activement participé aux mauvais traitements affligés aux pratiquantes, et plusieurs d’entre eux proviennent du camp de travail de Baoding ou Gaoyang, camps notoires pour leur brutale persécution de pratiquants.

La chef de la division un, Li Ziwei, a été transférée du camp de travail Baoding et la chef de la division quatre, Zhao Yuan (âgée d’environ 27 ou 28 ans), provient du camp Gaoyang. Les deux femmes ont souvent battu et maudit les pratiquantes.

Sept collaboratrices ont été sélectionnées pour venir au camp de travail en 2008 afin d’aider la persécution, incluant Shi Jinhua, Wang Jinxia et Li Yufang.

Les collaboratrices Wu Yongxin, Hua Shen, Yu Xiufan, et Zhuo Wenning n’ont épargné aucun effort pour assister les gardes dans la persécution. Elles ont chacun reçu une réduction de terme de plus de quatre mois et ont souvent comploté sur comment abuser et réformer les pratiquantes. Elles ont surveillé les pratiquantes et rapporté toutes leurs actions aux gardes. Hua Shen a une fois dit méchamment : « Laissez-les mourir si elles ne veulent pas se réformer ! »

Cinq autres collaboratrices de la division quatre se nommaient Chen Xiuying, Wang Guijun, He Yinshu, Wang Chaoying et Gao Junhong.

La chef de la division quatre, Zhao Yuan, a mené les collaboratrices à surveiller les pratiquantes tour à tour. La collaboratrice Wang Chaoying a tordu l’oreille de la pratiquante Zeng Qixiang. Wang Chaoying a perdu la tête après que Hua Shen et d’autres collaboratrices l’aient fait se tenir debout pendant de longues périodes et l’aient trompée avec des notions déviées. Après être allée sur le chemin du mal, afin d’obtenir une libération du camp devancée, Wang Chaoying a promis à la chef de la division Zhao Yuan de « réformer » les pratiquantes, une après l’autre. Elle était encore plus brutale que les autres collaboratrices. Au début de février 2009, la pratiquante Xiao Xiuying est passée par un processus intensif de « réforme », durant lequel elle a réclamé son droit à dormir. Pour cela, Wang Chaoying l’a battue. Elle a ensuite menottée Mme Xiao aux barres du haut du lit superposé et l’a fait se tenir debout pendant des dizaines d’heures.

Abus verbal et humiliation

Pour empêcher les pratiquantes de crier « Falun Dafa est bon », les gardes de la division quatre ont bâillonné leurs bouches de temps à autre. La pratiquante Yang Liyun s’est fait mettre un collant d’un pouce d’épaisseur sur sa bouche le matin du 18 août 2008 pour avoir crié « Falun Dafa est bon ! » Les gardiennes ont enroulé le papier collant autour de sa tête plusieurs tours avant de l’emmener dans la toilette et que plusieurs gardes la batte sauvagement et l’électrocute avec des matraques électriques. Ensuite elles l’ont menottée à un tuyau du radiateur jusqu’à minuit. Le collant n’a été enlevé que le lendemain matin. Les pratiquantes Wang Hongmei et Li Yifen ont aussi été bâillonnées.

Les gardiens ont aussi leurré les détenues non pratiquantes pour qu’elles aident dans les abus en promettant des réductions de leurs termes de détention.

Un jour, la chef de la division quatre, Zhao Yuan, a trouvé les pratiquantes dans une cellule, qui partageaient leurs expériences, et toutes ont reçu l’ordre de se tenir debout pendant une longue période. Mme Yang Liyun ne voulait pas voir les pratiquantes âgées souffrir, alors elle a donné un petit banc à la pratiquante Yin Yanxin, âgée de 64 ans, pour s’asseoir. Sa gentillesse, cependant, a résulté en des coups et des mauvaises paroles de plusieurs gardes qui ont aussi ordonné à la criminelle Li Hua de tenir Mme Yang par terre, pour qu’elle soit électrocutée. Une autre criminelle, Yue Kuiling, a tenue Li Yifen pour que les gardes puissent la battre librement.

Les pratiquantes Yang Liyun, Fang Hua et Wang Xiumei ont été battues et forcées de se tenir debout pendant de longues périodes. Les gardes ont aussi écrit des mots diffamatoires sur les visages de Yang Liyun et de Fang Hua. De plus, comme humiliation additionnelle, les gardes ont coupé leurs cheveux pour qu’ils aient l’air comme si des chiens les avaient mâchés. Sous les directives de la chef de division Zhao Yuan, la chef d’équipe Wu Yanling et la criminelle Yue Kuiling ont participé à la torture.

Les représentants du camp ont contraint les pratiquantes dans la division un et la division quatre d’emballer des baguettes jetables depuis novembre 2008. Le premier jour, 17 pratiquantes ont refusé de faire le travail d’esclave. Elles ont toutes été forcées de se tenir debout pendant une journée et une nuit. Le jour suivant, plus de pratiquantes se sont joint à la grève. Les dirigeants du camp ont mobilisé leurs gardes équipés avec des armes terrorisantes pour surveiller les pratiquantes. Les pratiquantes Yang Liyun et Fang Hua n’ont pas cédé à la pression. Les gardes ont fait se tenir les deux femmes debout pendant trois jours consécutifs sans sommeil. Fang Hua a perdu connaissance, s’est effondrée, mais aussitôt qu’elle s’est réveillée, ils l’ont forcée à se tenir debout à nouveau, malgré sa souffrance de paralysie cérébrale congénitale et du fait qu’elle a une jambe plus courte que l’autre.

Les pratiquantes Xi Yonghong, Wang Xiumei et Wang Hongmei ont éventuellement aussi refusé de continuer le travail d’esclave. La chef de division Zhao Yuan et la chef adjoint Liu Yamin ont emmené Wang Xiumei, Wang Hongmei et Li Yifen dans une salle à l’extrême est du corridor où personne d’autre ne pouvait voir ou entendre les trois pratiquantes. Elles les ont fait baisser la tête et se pencher, avec les bras étirés derrière leur dos. Cette douloureuse position de torture est appelée « voler en avion ». La criminelle Li Hua a reçu l’ordre de les surveiller, et leur interdisait de changer de position. Zhao Yuan et Liu Yamin ont aussi mené Li Hua à abuser physiquement les pratiquantes. Quoi que ce fut l’hivers, Li a rempli un sceau de toilette (utilisé comme poubelle) avec de l’eau froide et l’a jeté partout sur les pratiquantes, imbibant leurs vêtements. Yang Liyun, Fang Hua, Wang Xiumei, Xi Yonghong et Wang Hongmei ont dû rester debout dans la cour et souffrir dans le froid.

Le 15 décembre 2008, les pratiquantes Yang Liyun, Hong Mei, Fang Li, Wang Xiumei, Xi Yonghong et Wang Hongmei ont été menottées et forcées de se tenir debout pendant une longue période parce qu’elles refusaient de porter l’uniforme du camp. On leur a enlevé leurs vêtements, les laissant seulement en sous-vêtements. Le chef de division Zhao Yuan a brutalement battu la pratiquante Yang Liyun, ce qui l’a fait saigner du nez. Après, les pratiquantes ont été gardées dans une cellule à espace restreint avec des menottes au poignet et des chaînes aux pieds. Elles étaient si restreintes qu’elles ne pouvaient ni se tenir debout, ni rester allongé par terre. Elles ont souffert d’œdème partout sur leur corps et la peau sur leur main pelait. Sans couverture, et sans même pouvoir se coucher, elles ont dû s’asseoir sur le plancher en s’accotant sur le dos de l’autre pour se reposer un peu durant la nuit. Elles devaient manger, boire et aller à la toilette dans la même petite cellule. La salle était sale et l’air était extrêmement putride.

Elles ont été gardées là jusqu’après le 1er janvier 2009. Ensuite, Yang Liyun et sept autres ont été transférées à la salle de stockage de la division quatre. Gardées dans des conditions similaires aux précédentes, elles devaient tout faire dans la même petite pièce. Elles dormaient sur le ciment froid sans rien. Les mains et les pieds de Yang étaient menottés aux tuyaux de chauffage. Même si la température était très froide dehors, le chauffage était fermé dans la petite pièce, et les fenêtres étaient gardées grandes ouvertes. Avec seulement de légers vêtements, les pratiquantes gelaient. De plus, elles avaient même l’interdiction de se parler entre elles, et devaient se tenir debout pendant de longues périodes. Pour empirer leur souffrance, le chef de la division Zhao Yuan a incité la criminelle Yue Kuiling à jeter de l’eau froide sur les pratiquantes. Les pratiquantes ont été torturées de cette façon pendant plus de 40 jours. Juste avant le nouvel an 2009, elles ont finalement été transférées à une autre cellule à espace restreint. Personne n’avait la permission d’entrer en contact avec elles. Elles n’avaient pas la possibilité de brosser leurs dents, prendre une douche ou laver leur visage. Elles n’ont pas pris de douche depuis presque neuf mois à ce jour. Elles ne peuvent qu’utiliser la toilette pendant certains moments du jour, et seulement pendant un court laps de temps.

Le 28 décembre 2008, les gardes de la division quatre, incluant Zhao Yuan et Liu Yamin, ont rassemblé les pratiquantes qui refusaient de porter l’uniforme du camp dans le hall principal et les ont forcées à mettre l’uniforme. Pour quiconque refusait de le faire, les gardes la traînaient dans le bureau des gardiens, ou dans le corridor pour se faire menacer par des hommes de garde. Les gardiens frappaient le visage des pratiquantes, et les forçaient à se tenir debout pendant de longues périodes. Ils ont aussi coupé les vêtements des pratiquantes avec des ciseaux. La gardienne Liu Yamin a pilé sur la main et le pied de Tang Zhijie avec le talon de ses souliers de cuir. Instantanément, Mme Tang a perdu tout sens tactile dans sa main et son pied, et elle a eu besoin de l’aide des autres pour marcher. Sa bouche était en sang. Zhao Yuan et Liu Yamin ont aussi enfoncé le visage de Zen Qixiang avec leurs ongles. De plus, Zhao Yuan a poussé une brosse à toilette sale dans la bouche de Zhu Pingxuan et a gratté sa bouche avec. Liu Yamin a rempli une poubelle sale avec de l’eau froide et l’a versée sur la tête de Zhu Pingxuan.

Le 8 février 2009, la pratiquante Hong Mei a rapporté un événement de mauvais traitement. À cause de cela, Liu Yamin qui est la chef adjointe de la division quatre, avec la gardienne Liu Fang, a brutalement battu Hong Mei. Par la suite, elles ont gardé Hong Mei enchaînée à une barre de fer dans une petite pièce sombre pendant presque deux semaines. Mme Hong avait été si sévèrement battue que son visage est maintenant déformé. Cependant, cela n’était pas encore assez pour les gardes. Zhao Yuan et Liu Yamin ont aussi forcé Hong Mei à s’asseoir sur un petit banc à chaque jour jusqu’au 23 avril. Ce jour là, elles ont escorté Hong Mei à la division deux pour continuer de la torturer.

Dans la soirée du 22 avril 2009, la pratiquante Li Jianying n’a pas regardé la télé parce qu’elle ne se sentait pas bien. Quatre gardes se sont précipitées dans la cellule, et Wang Qian a couvert la bouche de Mme Li avec du papier collant pour que personne ne l’entende crier. Ensuite, quatre d’entre elles l’ont transportée à l’extérieur de la cellule et l’ont embarrée dans une petite salle sombre, et l’ont brutalement battue en plus de l’électrocuter avec des matraques électriques. Mme Li a subit un gavage, et elle a été suspendue avec ses mains derrière son dos. Après avoir été suspendue pendant une longue période, ses poignets et ses chevilles avaient des blessures larges d’un pouce qui s’étaient infectées. La peau était partie, et du pus jaune et blanc en coulait. Sa bouche saignait aussi.

Au début de 2009, la pratiquante Li Mei a été brutalement battue parce que les gardes Cong Shujuan et Gao Xinlei la suspectaient de pratiquer les exercices de Falun Gong. Ils utilisaient des matraques pour l’électrocuter. Après cela, ils ont suspendu Li Mei dans une petite pièce sombre pendant un jour entier.

En mai 2009, la pratiquante Li Yujie (une étudiante diplômée) venait de se faire transférer au camp de travail en provenance de Pékin. Lorsqu’elle a été gavée, elle a crié « Falun Dafa est bon ! » Pour cela, la détenue Zhang Huiqing a cogné la tête de Mme Li avec force. La pratiquante Yang Lifang a crié « Arrêtez de frapper les gens ! » Il en a résulté une extension de sa peine d’un moi.

Travaux forcés

Les pratiquantes ont été forcées de faire du travail extrêmement dur qui va au-delà leur endurance physique. Les pratiquantes dans la division deux et trois doivent charger et décharger des produits du premier étage au second et troisième étage. Elles doivent aussi fabriquer des enveloppes de téléphones cellulaires, ainsi que des rideaux de douche. Il est dit que les rideaux de douche sont pour l’exportation outre-mer. Les pratiquantes à la division un et quatre font des travaux divers incluant classer des baguettes et ramasser des graines de coton (les graines sont pour l’Académie de science agricole de la province de Hebei et celle de la province de Shijiazhuang), coller des labels sur des bouteilles de fertilisants chimiques et sur des nouilles instantanées, faire des lanternes avant le festival des lanternes, faire des brochures pour des entrepreneurs terriens, faire des sacs pour des fertilisants chimiques, et des graines (pour les académies de science agricole de Hebeil et Shijiazhuang), faire de l’origami, etc. La plupart des travaux requièrent beaucoup de personnel ouvrier. Les pratiquantes doivent habituellement commencer à travailler le matin, et sont contraintes de continuer jusqu’à tard dans la nuit, sans arrêt jusqu’à 10 ou 12h du soir. Wang Xiaomian a 67 ans. Puisqu’elle ne pouvait pas bien voir et qu’elle était incapable de faire les lanternes, la garde Liu Fang a frappé son visage, qui est devenu enflé suite aux coups.

Camp de travaux forcés pour femmes de la provinde de Hebei
Chef du camp de travail, Zhou Zhanquan : 86-311-83939188
Chef adjoint, Feng Kezhuang : 86-311-83939177 (en charge de la division un et quatre, en charge de persécuter le Falun Gong)
Chef de la division un, Liu : 86-311-83939136

Traduit de l’anglais au Canada.