(Minghui.org)

Par Yan Yu, un pratiquant de Chine

Un soir alors que je distribuais du matériel de clarification de la vérité , j’ai vu une moto garée au bord de la route et j’ai glissé un dépliant de clarification de la vérité sous la ceinture de sécurité. Peu après, mes bras ont été soudainement tirés derrière mon dos par deux hommes. Ils me tordaient les bras tout en disant: "Vous allez nous suivre! Vous êtes un pratiquant de Falun Gong et nous sommes du poste de police." J’ai réalisé que deux policiers en civil m’avaient tendu une embuscade sur la route. Ils m’ont arrêté et emmené à un poste de garde et confisqué plusieurs de mes brochures. Ils ont alors commencé à m’interroger et ont appelé leur chef pour rendre compte de leurs progrès.

Je leur ai immédiatement clarifié les faits à propos du Falun Gong. Quand leur chef est arrivé, j’ai essayé de les persuader de démissionner du PCC. Une heure plus tard ils m’ont transféré au poste de police. Dans le couloir du poste de police, plusieurs fonctionnaires surveillaient des criminels.

Je n’avais pas peur du tout. Assis, je réfléchissais sur quel aspect je n’avais pas bien fait, permettant à la perversité de prendre avantage. Habituellement, quand je distribue des documents de clarification de la vérité, je maintiens des pensées droites. Quelle que sois la personne que j’affronte et où que je sois, je renforce mes pensées droites et je n’avais ni peur ni n'éprouvais d'exaltation. Aujourd'hui, toutefois, j’en manquais de toute évidence et j’ai été négligent, insouciant et dans l’exaltation. J’ai immédiatement compris que ce n’était pas parce que j'ai distribué des documents de clarification de la vérité que j'ai été arrêté, mais parce que j'ai eu des omissions et la perversité a pu en tirer profit et interféré. Je faisais une chose très droite et les policiers n'avaient aucune raison de me persécuter. Je voulais assister à une étude de la Loi ( Fa ) en groupe le jour suivant. Il y avait beaucoup de choses que je devais faire. Si seulement j'avais assez de pensées droites, je pouvais passer cette épreuve. J'ai alors levé ma paume et émis de puissantes pensées droites pour éliminer tous les facteurs du mal. J'ai senti que Maître était près de moi. J'étais très calme et j’ai senti que les pensées droites remplissaient tous les niveaux de l'espace.

A minuit, le policier de garde est venu me voir. Dès qu’il m’a vu, il m’a dit franchement : " Nous ne voulons pas vous arrêter vous les pratiquants du Falun Gong. C’est à cause de nos patrons que nous devons le faire. Nous ne faisons que notre travail. " Dans le bureau j’ai pu discuter avec lui.

En retournant à l’entrée, j’étais heureux du plus profond de mon cœur qu’il ait pu montrer cette gentillesse. J’ai clarifié la vérité à un autre policier qui ne cessait de faire oui de la tête tout en marchant dans le couloir. Après minuit, j’émettais toujours des pensées droites alors que plusieurs policiers m’entouraient. Ils étaient très surpris que je sois si calme et que je garde les mains levées pendant si longtemps.

Vers 3h00 du matin, je me suis levé et ai commencé à faire les exercices devant les policiers. L’environnement était agréable, je ressentais un champ très droit. Deux heures plus tard, quand je me suis levé, un prisonnier a demandé pourquoi un pratiquant du Falun Gong avait un si bon comportement. J’ai répondu que le Falun Gong enseigne aux gens à être bon et qu'un homme honnête n’a peur de rien. Un policier a profité de mes paroles pour dire : "Oui, un honnête homme n'a peur de rien." Le prisonnier a dit avec émotion et sincérité : "Je vais tourner une nouvelle page à l'avenir. Je ne ferais plus ces mauvaises choses. Je vais vendre des œufs pour gagner ma vie une fois rentré chez moi." Je me disais que c’était vrai que la lumière de Bouddha illumine tout et rectifie toutes-les-anomalies."

Quand l'aube est venue, je suis sorti du poste de police. Quelle expérience ordinaire mais inhabituelle en l'espace d'une nuit. J'avais le sentiment que la rectification de la Loi arrivait de plus en plus vite et changeait considérablement les circonstances. De plus en plus de gens en ont conscience maintenant. Je réalise profondément comme l’a dit le Maître que tout ce qu'un pratiquant rencontre est bon, que la clé pour traiter les choses dépend de l’état d’esprit de chacun et de ses pensées droites. Si nous avons des pensées droites nous passerons toutes les tribulations que nous rencontrons.

Traduit de l’anglais en France