(Minghui.org)

Par un pratiquant en Chine

Aujourd’hui, j’ai lu l’article d’un compagnon de pratique (Bouddha doré” accompagné d’un commentaire du Maître) et cela a clarifié quelque chose qui me laissait perplexe depuis un certain temps.

Dans l’article, le pratiquant disait : “S’agissant de la véritable cultivation de la rectification par la Loi, il revient à chaque disciple de Dafa d’être responsable envers lui ou elle-même, envers le Maître et envers la Loi (Fa), et envers les êtres vivants. Dans ce processus, je pense que nous toutes nos nouvelles et anciennes « personnes de responsabilité » devraient vraiment apprendre des leçons dont nous avons parlé plus haut, afin qu’elles restent inaffectées par l’attachement au renom et au gain ou les concepts de « personnes célèbres » ou de hiérarchie des gens ordinaires, et n’en viennent pas à conclure qu’elles doivent être en train de cultiver parce qu’elles sont si affairées à travailler."

Les mots “attachement au renom et au gain” ont touché chez moi un point douloureux, qui m’a laissé perplexe. Cela devait venir de ma notion de poursuite du renom et de la fortune.

J’avais toujours pensé que mes désirs de renom et de gain étaient minimes, si ce n’est non-existant. J’étais loin de savoir que j’ai de fait une très forte mentalité de validation de soi s’agissant du travail de Dafa. Cela m’a troublé. Il y a eu des fois où je ne l’ai pas reconnu ou simplement n’en ai pas été sûre. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. Je me suis demandé ce qui bloquait mes pensées afin de m’empêcher de reconnaître ce point de vu dévié.

Je pense que parfois lorsque je travaille à des projets de Dafa, je le fais avec un cœur impur. D’autres fois, ma pensée incorrecte a peut-être été guidée par mon désir de renom et de gain. Mais les pensées sont habituellement fluctuantes et je n’ai donc jamais pensé que de telles idées déviantes pouvaient vraiment exister et je l’ai totalement nié. Comme je ne réalisais pas que j’avais cette perception, mon cœur impur était profondément caché en moi et je l’avais nourri si longtemps sans savoir l’éliminer. Mais au fond de moi-même, je savais clairement que j’avais une forte notion de hiérarchie : j’aime passer mon temps avec les chefs des centres d’assistance ou des pratiquants bien connus. Consciemment ou pas, je fais connaître ma valeur et combien je cultive bien aux autres pratiquants. Aujourd’hui, après avoir fini de lire l’article « Bouddha doré », j’ai finalement reconnu cette notion. Elle a à son tour généré mes mentalités impures de recherche du renom et du gain. En tant que pratiquant de Dafa, je dois cultiver et me débarrasser de cela, sans quoi je ne vaux pas mieux qu’une personne ordinaire.

Traduit de l’anglais le 28 septembre 2009