(Minghui.org)

Mme Miao Qing persécutée pendant dix ans

Compte rendu de la persécution et des mauvais traitements endurés par une pratiquante de Falun Gong

Nom: Miao Qing (苗青)
Genre: Féminin

Âge: 49
Adresse: Quartier résidentiel pour l’usine de mesures, 46 chemin Trogren dans le district de Chengxi de la ville de Xining dans la province du Qinghai.
Emploi: Était employée par l’usine n°6 de la compagnie de mesures et de couteaux de Qinghai limitée.
Date de la plus récente arrestation: 20 mai 2004
Lieu de détention le plus récent: Camp de travaux forcés pour femmes de Qinghai (青海省女子劳教所)
Ville: Xining

Province: Qinghai
Persécution subie: Choc électrique, travaux forcés, passages à tabac, emprisonnement, torture, extorsion, congédiée du travail, maison pillée, interrogatoire, détention.

Principaux persécuteurs: Duan Hairong, personne en charge de la section de discipline dans le camp de travaux forcés de Qinghai; Cheng Qinghua, médecin de la prison; Wang Haijie, instructeur politique.

Après juillet 1999 quand le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong, la pratiquante Mme Miao Qing a été détenue dans un camp de travaux forcés pendant trois ans et 19 jours. Elle a été renvoyée de son travail, son domicile a été fouillé, elle a été harcelée à de nombreuses reprises et les membres de sa famille ont souffert de sérieux traumatismes mentaux.

Elle est allée à Pékin pour faire appel auprès du gouvernement et clarifier les faits, elle perd son emploi et sa famille est brisée

En février 2000, durant le nouvel an chinois, Mme Miao est allé à Pékin pour faire appel auprès du gouvernement. Elle avait l’intention de clarifier la vérité, que le Falun Gong enseigne aux pratiquants à être de bonnes personnes et aussi comment rester en forme. Après être revenue de Pékin, la compagnie pour laquelle elle travaillait l’a congédiée. La décision a été prise le 22 février 2000 et parmi les personnes se trouvaient le président du conseil Jia Youyi, le secrétaire du comité du PCC Li Yue et Mu Yongyan, qui est la personne en charge de l’usine n°6. Ils lui ont aussi extorqué 3400 yuan, prétendant que cela représentait les dépenses pour l’avoir ramenée de Pékin.

Mme Miao vivait auparavant dans le quartier résidentiel pour l’usine de mesures de la ville de Xining. Après avoir été renvoyée, des gens du sous-bureau de la police du district de Chengxi dans la ville de Sining, le bureau 610 de Chengxi, le bureau Guchengtai, le comité de gestion de la communauté de Xiangdongxiang et l’usine de mesures ont fait équipe pour la persécuter. Ils ont déménagé le comité de gestion de la comunauté locale dans son édifice afin de pouvoir la surveiller toute la journée. Peu importe ce qu’elle faisait, que ce soit aller faire des courses ou n’importe quoi d’autre, des gens la suivaient. Entre-temps, ces gens l’ont non seulement harcelée sans arrêt mais ont aussi harcelé sa famille.

Un jour la police l’a emmenée. Ils l'ont intimidée sans arrêt de midi à 21 heures et ensuite, ils ont fouillé son domicile et ont confisqué un exemplaire de Zhuan Falun. Le 8 mars, des officiers du commissariat de police de Wusidajie sont allés sur le lieu de travail de son mari pour le forcer à la rechercher ce qui a interféré avec son travail.

Cette persécution a complètement dérangé la vie de sa famille. Son mari et son enfant ont enduré d’énormes pressions de la société et de la famille, et d’autres choses, ce qui leur a causé un stress sévère. Son mari ne pouvait plus supporter la pression mentale, alors un jour en mars à 1 heure du matin, alors qu’elle et son fils dormaient il a fermé toutes les fenêtres et les portes, a ouvert le four jusqu’à ce que toute la pièce soit remplie de gaz et a fait flamber une allumette. De façon surprenante, il n’y a pas eu d’explosion. Les gens disent que les bonnes persones sont bénies des dieux, alors toute la famille a été épargnée de la tragédie.

De façon à pouvoir échapper au harcèlement du PCC, son mari a déménagé. Mme Miao manquait de ressources financières après avoir été congédiée de son travail et devait quand même vivre. Quelques personnes injustes la surveillaient de près de façon à ce qu’elle ne puisse pas sortir pour trouver un travail. Entre-temps elle devait faire vivre son enfant. En août elle a finalement décidé de quitter son domicile.

Trois années d’emprisonnement et de torture

Le 2 mai 2002 alors que Mme Miao marchait sur une route dans la ville de Xining, le chef du commissariat de police de Wuxidajie, Wu et l’officier de police You, l’ont vue. Elle a été arrêtée et détenue au sous-commissariat de police de Chengxi. Le jour suivant, elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Xining où elle a fait une grève de la faim. Le 31 mai elle a été condamnée à trois ans dans un camp de travaux forcés.

Au camp de travaux forcés pour femmes de la province du Qinghai, elle a été forcée d’endurer un travail extrêmement dur. Comme elle s’opposait à ce traitement inhumain, elle a été placée sous un soi-disant contrôle strict qui est un traitement bien plus difficile que ce que les autres prisonniers ont à endurer. Elle n’avait pas l'autorisation de parler à d’autres pratiquants et une à deux toxicomanes la surveillaient toute la journée de façon à la priver de toute liberté personnelle.

En novembre et décembre 2001, quelques gardes cruels sont arrivés et ont utilisé toutes sortes de moyens pour forcer les pratiquantes à dénoncer le Falun Gong. En même temps, ils ont aussi partagé leur expérience avec d’autres gardiens. Un jour en novembre, parce que Mme Miao protestait contre les mauvais traitements [qu'elle recevait] et refusait de porter un badge, environ une douzaine de gardes l’ont battue dans leur bureau. Dirigés par Duan Rongguang qui était la personne en charge de la section de la discipline, Li Hua, Xu, Zhang, Wang Haijie, et d’autres l’ont électrocutée avec une matraque électrique et ont frappé son visage. Zhang l’a surtout frappée sur le visage ce qui l'a fait saigner du nez. Ils l’ont aussi électrocutée sur le front, les mains et le corps.

Un jour en décembre, Mme Miao a été détenue en confinement solitaire au rez-de-chaussée et ensuite placée sous contrôle strict. Dans la soirée, le médecin de la prison Cheng Qinghua, un homme, l’a emmenée dans un bureau au deuxième étage. Il lui a demandé de copier des documents qui calomniaient le Falun Gong mais elle a refusé. Finallement Chen lui a frappé le visage continuellement et ensuite lui a serré le cou jusqu’à ce qu'elle soit presque étranglée. Chen a dit, « Comment se fait-il que ton visage puisse aussi devenir bleu? » Il a aussi dit « Tu dois écrire une déclaration de repentir sinon tu vas devoir rester debout toute la nuit. » Elle a répondu « Je ne vais pas l’écrire, je ne vais jamais écrire ça! » Exténué après l'avoir battue, il s'est endormi sur le divan alors qu'elle a dû rester debout toute la nuit. À 5 heures le matin suivant, quand elle a demandé la permission d'utiliser les toilettes, sa demande lui a été refusée. Comme il avait neigé la nuit précédente, ses pieds s'étaient enflés à force de rester debout sur le sol froid et elle ne pouvait plus les bouger. Elle n'a pas eu l'autorisation de retourner à sa cellule avant 9 heures du matin. Chen a ausi dit à ses collaborateurs de ne pas lui permettre de dormir durant la journée.

Au camp, les haut-parleurs dans le corridor émettaient des sons aigus tous les jours, le système de surveillance vidéo dans chaque cellule surveillait le moindre geste des pratiquants, les collaborateurs et les toxicomanes surveillaient les pratiquantes et deux personnes dormaient dans le même lit, aussi dans le but de les surveiller. Chaque fois qu’une pratiquante était emmenée dehors, avec le clic de la grosse barrière de métal, quelqu’un revenait gravement blessé. Même les toxicomanes disaient qu’elles devenaient inquiètes quand elles entendaient le clic de cette barrière de métal. Ceci signifiait qu’une autre pratiquante était sur le point d’être battue. Après que la pratiquante Tang Yingchun ait été torturée à mort au camp, ces gardiens ont eu peur d’être tenus responsables, alors l’environnement est devenu un peu plus détendu.

Mme Miao a refusé de renoncer à ses croyances alors sa peine a été allongée de 19 jours et elle n’a pas été relâchée avant le 20 mai 2004.

La persécution continue

Le jour de sa libération, des membres du comité politique et juridique du district de Chengxi, le bureau Guchengtai et le comité de gestion de la communauté de district de Xiang Xiangdongshe ont amené son mari au camp. Comme son domicile d'origine était occupé par la ville et était utilisé pour d'autres choses, qu'elle n'avait aucun revenu et que son mari avait été congédié longtemps auparavant, ils ont dû déménager dans une banlieue pour y vivre. C’était un endroit que sa belle sœur avait trouvé, situé dans le district de Chengbei. Quand les gens du quartier ont entendu qu'elle n'avait pas renoncé à pratiquer le Falun Gong, ils ont été méchants avec elle. Elle est allée trouver la personne en charge du quartier et a demandé pourquoi ils voulaient la renvoyer. Elle leur a dit qu’elle ferait appel à tous les niveaux du gouvernement et qu'elle confronterait leurs raisons et qu’ils enfreignaient la loi. La personne en charge lui a dit qu’elle ne comprenait pas la loi et qu’elle allait transmettre son cas à son superviseur. Des gens du poste de police sont venus et lui ont dit que c’était ok pour elle de vivre là. Cependant, bien qu’ils lui aient dit ça, derrière la scène ils faisaient autre chose. Ils ont exercé des pressions sur sa belle-sœur à la place. A cause de la pression, son mari a été en conflit avec sa sœur et ils ont mis fin à leur relation. À cause de ça, sa belle sœur a fait une rechute de sa maladie cardiaque et a dû être hospitalisée. Quand son mari a appris ça, il a voulu se suicider mais il a échoué. Après que ces deux incidents soient arrivés les gens ont dû arrêter de les harceler pour un temps.

En mai 2008, Lei Xiaoxia du district de Xiang Xiangdongshe est allé avec une autre personne dans le canton de Pingan dans la province du Qinghai à la recherche de Mme Miao qui était allée là-bas pour gagner sa vie. Des gens du bureau 610 de la ville de Xining et du commissariat de police du canton de Pingan ont fait équipe pour la harceler. Jia Lamao du commissariat de police du canton de Pingan ont prétendu être des personnes en charge de l’usine de briques et sont allés dans son commerce pour la surveiller. Ensuite ils ont loué une maison juste de l’autre côté de son magasin pour la surveiller toute la journée et cela a duré trois mois.

Le 20 juillet 2009, d’autres personnes, comme celles mentionnées plus haut, sont venues pour la harceler encore. À environ 3 heures de l’après-midi, Li du bureau de la gestion détaillée de Guchengtai, Lei Xiaoxia du district de Xiangdongshe et quelques autres personnes du commissariat de police de Wusidajie sont allés chez Mme Miao. Comme ils ne pouvaient pas la trouver, ils ont forcé sont mari à aller chez sa sœur et à d’autres endroits pour la trouver. À 19 heures ils sont encore allés chez sa sœur et dans d’autres endroits pour la chercher. Le lendemain, ils sont encore allés chez elle. Ils ont dit que s'ils ne la trouvaient pas ils allaient faire un rapport à leurs superviseurs. Et ensuite qu’ils viendraient encore jusqu’à ce que finalement ils la trouvent. Le jour suivant ils sont allés avec Qu Miaoqing du commissariat de police du village de Pingan chez sa soeur dans le canton de Pingan pour les harceler.