(Minghui.org)

Il y a soixante-quatre ans ma mère a rencontré des loups affamés quand elle était enceinte de moi. Un des loups l'a attaquée et l'a renversée. Elle n'a eu aucune crainte et s’est défendue contre eux à mains nues. Plus tard un fermier est venu à son aide et a chassé les loups. Après, quand les gens ont parlé de cet incident, ils ont cru à coup sûr que je serais un bébé chanceux.

Née avec des épreuves

Aussi loin que je peux me rappeler, j'étais tout le temps malade quand j’étais enfant. On m’intimidait à l'école; quand je me suis mariée, mon mari m'insultait toujours, à mon travail je travaillais très fort pour que d'autres soient félicités de ce que j’avais fait. Je pleurais souvent sur mes malheurs.

Apprendre le Falun Dafa, le chemin pour retourner à mon vrai moi

En avril 1996, j'ai lu les trois premières pages du livre Zhuan Falun. J'ai pensé que l'auteur était magnifique pour oser écrire de telles choses à un tel moment en Chine. Quand j'ai fini le livre, c’était comme si quelqu'un avait tout à coup allumé un flambeau pour que je vois dans l'obscurité. Alors j'ai su où je devais aller.

J'ai présenté avec enthousiasme le Falun Dafa aux personnes que je connaissais. A ce moment-là, le Falun Dafa était très populaire et il était difficile de trouver les livres et la vidéo des exercices et des conférences. J’ai donc décidé d'acheter Zhuan Falun en gros et de le donner à ceux qui en avaient besoin. J'ai également acheté un magnétophone et copié les exercices et les conférences pour d'autres personnes. Je pensais que je faisais la meilleure chose de ma vie—aider le Maître.

Après trois semaines d'apprentissage des enseignements du Falun Dafa, j'ai vomi et eu la diarrhée. Je savais que le Maître nettoyait mon corps. La nuit d’après, j'ai fait un rêve si réel : un tremblement de terre s’annonçait et tout le monde essayait de quitter l’endroit. Pendant que la terre s’enfonçait, j'essayais d'aider d'autres personnes à ramasser leurs biens personnels mais je ne m’inquiétais pas du tout des choses précieuses qu'ils essayaient de sauver. Quand je me suis réveillée, j'ai compris que le Maître me disait qu'une pratiquante ne devrait être attachée à aucun bien matériel ou fortune.

À mesure que le nombre de personnes qui pratiquaient le Falun Dafa augmentait, le gouvernement a commencé à remarquer la pratique. J'ai parlé à des fonctionnaires du gouvernement des bienfaits du Falun Dafa et je voulais vraiment qu'ils nous laissent tranquilles. La plupart d'entre eux me comprenaient et certains soutenaient même la pratique.

Après l'incident du 25 avril, un directeur à mon école m'a averti que Jiang Zemin avait écrit une lettre au Politburo, décrivant comment le Falun Dafa pourrait ruiner le pays et le Parti et comment il devait être supprimé. En juin 1999, il m'a montré un document extrêmement secret du Département de l'Éducation et m'a demandé quoi faire. J'étais très heureuse qu'il veuille sincèrement protéger le Falun Dafa, je lui ai alors dit comment faire avec le Département de l'Éducation. Avant le 20 juillet 1999, il nous a permis de faire une présentation des exercices à grande échelle à l'école pour promouvoir les enseignements du Falun Dafa. Plus tard, il a sagement abandonné son poste et est allé dans une autre école.

Dans la période précédent le 20 juillet 1999, l'atmosphère était tendue partout. Il y avait des réunions et des enquêtes dans chaque lieu de travail. J'ai voulu que les gens comprennent à quel point le Maître était magnifique donc j’ai enregistré la dernière partie des questions et réponses des Enseignements du Maître à la conférence au Canada le 23 mai 1999 et j’ai envoyé les cassettes à la direction de mon école. Ceux qui ont écouté la conférence du Maître ont été stupéfaits et ont fait les éloges de la sagesse du Maître.

La persécution

Après le 20 juillet 1999, je suis allée partout lancer un appel pour le Falun Dafa et j'ai été arrêtée chaque fois. On me confisquait mes biens personnels, on m’enfermait, on prenait mon argent et ma famille subissait une pression énorme sous les autorités. En conséquence, ma mère est tombée malade, mon fils a été expulsé de l'école et mes parents étaient constamment harcelés par la police. Cependant, aucune de ces choses ne m'a ébranlée. J'étais déterminée à rester immuablement dans ma croyance dans le Falun Dafa.

Le 19 janvier 2000, j'ai été arrêtée et enfermée dans une petite cave humide. Elle était si petite que je devais dormir avec les jambes repliées jusqu'à la taille. J'étais menottée et c’était très inconfortable. On ne me donnait à manger qu’un pain rassis et un potage avec des mouches qui flottaient. Heureusement, j'ai été libérée quelques jours plus tard.

En juin de l’an 2000, quand je suis allée rendre visite à ma mère, la police locale est entrée par effraction dans sa maison et m'a arrêtée. Ils nous ont extorqué 4300 yuan et ont même pris une partie des vêtements de ma mère. En septembre 2000, quelqu'un m'a rapportée à la police quand je distribuais des documents de http://www.vraiesagesse.net/glossaire/glossaire.htm sur le Falun Dafa. J'ai été arrêtée et condamnée à 1 an et demi dans un camp de travaux forcés.

En septembre 2004, j'ai été condamnée à trois ans pour avoir distribué des documents d'information. Pendant le procès, on m'a souvent demandé pourquoi je n'abandonnais pas le Falun Dafa. Je leur ai dit, « La grande salle du peuple Place Tiananmen est l’endroit où les fonctionnaires du gouvernement tiennent leurs réunions et j'ai voulu leur parler du traitement injuste que j'ai subi, mais au lieu de cela, j'ai été arrêtée par la police d'état. » Ils m'ont alors dit que je devrais penser à mon fils et à ma mère âgée. Je leur ai dit, « Chacun a son propre destin. Le futur de mon fils ne sera pas meilleur ou pire à cause de moi. J'aime ma mère et je veux être une bonne personne. Je ne m'occupe pas de politique, mais vous suivez les ordres de Jiang Zemin pour me réprimer et me mettre en prison. Je ne vous hais pas parce que vous voulez garder votre travail. Les pratiquants souffrent pour dire aux gens de cette nation la vérité sur la persécution, afin qu'ils ne souffrent pas pour avoir punis de bonnes personnes. Au lieu de me remercier, vous m'avez incarcéré. Jiang est le vrai criminel ! » Pendant ce procès illégal, Dafa m'a donné la sagesse pour répondre à leurs questions. J'ai été alors libérée après le procès.

Quand j'ai été arrêtée à la maison dans la province du Hebei, la police m'a menottée dans une telle position que je ne pouvais ni me tenir droite ni m’accroupir. Quand un policier a commencé à me harceler, je l'ai ignoré. Alors il m’a poussée violemment et je lui ai dit, « Vous êtes un homme grand et un dirigeant de la police d'état et vous battez une femme âgée sans armes. N’avez-vous pas honte? » L'homme s'est alors arrêté. Plus tard, j'ai été transférée au centre de détention de Shahe, où j’ai fait une grève de la faim. Avec l'aide des pratiquantes de Shahe, j’ai quitté le centre de détention.

Valider la Loi avec des pensées et des actions droites

En octobre 2001, j'ai été détenue au commissariat de Dongcheng. Selon les règlements de la prison, l'une d’entre nous devait être « de service » et rester debout toute la nuit. La nuit où j'ai été « de service, » je me suis couchée comme tout le monde. Le garde a hurlé et a réveillé tout le monde. J'ai attendu que les gardes me soulèvent et je leur ai dit que je m'étais évanouie. Le jour suivant, le garde principal a crié après moi. Je lui ai dit, « La nourriture ici est épouvantable. Les prisonnières tirent profit des pratiquantes et prennent toute notre nourriture. Je n’ai rien à manger et on ne me permet pas de dormir. Naturellement je me suis évanouie. De plus, je ne suis pas coupable. Pourquoi est-ce que je devrais faire ce que les autres prisonnières font ? Qu’est-ce que je peux faire quand je suis de service ? Je ne peux pas empêcher les prisonnières de se suicider ou d’en tuer d’autres. Pourquoi est-ce que les gardes ne font pas leur travail ? Si quelqu'un meurt encore (une prisonnière s’était suicidée auparavant et le directeur du commissariat de police avait été transféré ailleurs), vous serez tous dans le pétrin. »

Le jour suivant, le garde principal a envoyé un avis disant, « Les pratiquantes de Falun Dafa ne devront plus être de service et auront la même ration de nourriture que les autres. » C'était un grand succès après toutes les épreuves que les pratiquantes avaient endurées.

Bien que les pratiquantes ne devaient plus être de service, elles devaient encore rester debout toute la nuit parfois comme les autres prisonniers. En octobre 2004, alors que j'étais détenue au commissariat de police de Haidian, j'ai décidé de protester. La nuit quand tout le monde a été forcé de s'asseoir par terre sans bouger, je me suis allongée. Le garde et le garde en chef ont hurlé et m’ont traînée hors de la cellule. J'ai pensé « Debout, debout, debout! » Puis tout à coup je me suis évanouie par terre. Le garde principal a paniqué et a appelé le directeur du commissariat de police et un médecin. Le médecin a pris ma tension artérielle ; elle était de plus de 200. J'ai refusé de prendre les médicaments qu'ils ont essayé de me donner ou de boire de l'eau. Ils m'ont demandé ce que je voulais. Je leur ai dit que je voulais dormir. Après, les gardes ont rarement forcé les prisonnières à rester debout toute la nuit.

Un jour durant l’hiver, les gardes ont forcé toutes les pratiquantes à se déshabiller totalement et à s’accroupir par terre dehors toute la journée. Nous pouvions à peine nous tenir debout après. Pour les repas, ils cuisaient le riz dans l'eau mais ils jetaient le riz et nous permettaient seulement de boire l'eau. Normalement, de 5 heures du matin à minuit, les pratiquantes devaient s'asseoir sur un sol sale et emballer des baguettes. Quand une pratiquante s'est plainte de l'hygiène des baguettes, elle a été tellement battue qu'elle ne pouvait plus se tenir debout.

Quand j'ai été envoyée à un camp de travaux forcés, on ne m'a pas permis de dormir parce que j'ai refusé de renoncer à ma croyance dans le Falun Dafa. Les gardes m'ont traînée dans le hall et m'ont forcée à m'asseoir sur un tabouret. Lorsqu’ils étaient sur le point de me battre, je suis tombée par terre et j’ai fait un bruit terrible en frappant le sol. Ils voulaient que je me taise et j'ai crié, « Vous allez me faire tomber et me frapper. Je suis trop vieille pour ça. » Alors ils m'ont traînée à l'entrée arrière et m'ont obligée à me tenir debout toute la nuit.

Dans le camp de travail, quand une pratiquante refusait d’abandonner la croyance en Dafa, les gardes ne lui permettaient pas de boire de l'eau ou d’aller aux toilettes et ils l’a forçaient à rester dans une cage presque entièrement recouverte d’eau. Les gardes avaient l'habitude également de piquer les parties génitales des pratiquantes avec des aiguilles pointues. J’ai eu des problèmes à partir du moment où j'ai écrit une lettre pour exposer la situation perverse dont j’avais été personnellement témoin et que j’ai livré la lettre directement au garde principal, Li Jirong. Les gardes me harcelaient continuellement et incitaient d'autres prisonnières à me harceler.

J'ai toujours exprimé ouvertement mes opinions en espérant aider d'autres pratiquantes qui n'étaient pas certaines de ce qu’elles devaient faire en prison. Je leur disais qu'il était illégal que les gardes nous battent et que ça devait arrêter. Graduellement, de plus en plus de pratiquantes ont osé s’opposer et protester contre les passages à tabac. En conséquence, il y a eu moins de passages à tabac. Quand j'ai été transférée dans une équipe de formation intensive, j'ai rencontré plusieurs pratiquantes qui avaient mémorisé Zhuan Falun et me l'ont récité. Ceci m'a permis de devenir plus ferme.

Regarder à l'intérieur et progresser avec diligence

Une fois, je délirais et j’ai écrit une déclaration de garantie disant que je cesserais de pratiquer le Falun Dafa. Bien que j'aie été forcée d'écrire la déclaration et que ce n’était pas de mon plein gré, j’ai quand même fait ce qu’une pratiquante ne devrait pas faire. Je me suis sentie vraiment mal quand j'ai été claire d’esprit et j’ai pensé à ce que j’avais fait. Dans la prison j'étais très nerveuse et j’ai pensé, « Je suis finie. Puisque j'ai écrit de telles choses, le Maître ne s'occupera plus de moi. » Alors ma tension artérielle a augmenté rapidement.

Quand j'ai quitté la prison, je ne pouvais pas mettre la main sur les documents de Dafa parce que ma famille surveillait de près tous mes mouvements. Je n’avais plus envie de vivre et j’ai eu une fièvre élevée pendant plusieurs jours. Ma famille m'a emmenée dans un hôpital et a dépensé beaucoup d'argent pour un examen. Selon les résultats, je n’étais pas malade. J’ai pleuré quand j'ai réalisé que le Maître s'occupait toujours de moi.

J'ai rapidement obtenu un exemplaire de Zhuan Falun d'une pratiquante et je l’ai lu désespérément. J'ai également regardé le spectacle de Shen Yun. Le Maître a dit, « La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste. » (« Éliminer les interférences » Points essentiels pour un avancement diligent II) 

J’ai réussi à trouver plusieurs de mes attachements et je voudrais les énumérer ci-dessous.

- Je n'avais pas confiance dans la Loi et ne respectais pas le Maître. Je ne pensais pas que j'avais des pouvoirs paranormaux et refusais d’envoyer des pensées droites. C'était la raison principale pour laquelle j'ai été arrêtée plusieurs fois et l'un de mes attachements les plus mortels.

- La peur. J'avais peur de la police, des voitures de police et des diffamations de la perversité.

- Attachement à la recherche [intéressée]. Je voulais que le Maître me donne des pouvoirs paranormaux et je voulais que la persécution finisse aussitôt que possible.

- Attachement au confort. Je ne me levais pas la nuit quand il était temps d'envoyer des pensées droites.

- Je sentais qu’on était injuste envers moi et j’étais jalouse. En voyant ces pratiquantes qui restaient à la maison et ne sortaient pas clarifier la vérité sur la persécution, je pensais que je souffrais pour elles. Je pensais que si elles étaient sorties, la persécution aurait pris fin. Je pensais que j’étais tombée à cause de ces pratiquantes.

- Vouloir me mettre en avant. Mes attachements m'ont incité à me mettre en avant à mon insu. « Plus vous insistez sur vous-mêmes, plus vous vous mettez en avant, moins vous avez de vertu majestueuse, donc moins vous aurez de chance de réussir ce que vous faites ou de le faire bien. » (Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique)

- Me faire valoir. Je voulais me faire valoir et me mettre en avant.

- Un complexe d'infériorité. Je n'avais aucun pouvoir paranormal et Maître ne m’en donnait pas, même lorsque je l'implorait. Je pensais avoir beaucoup de karma et croyais que je ne réussirais pas la pratique.

- Attachement au conflit. J'aimais discuter avec les gens pour montrer que j'avais raison. Je me suis souvent disputée quand je validais la Loi et les résultats n’étaient pas bons.

- Me sentir seule. J'ai été arrêtée plusieurs fois et ma famille s’est éloignée de moi.

En plus de ces attachements, j'aimais également prendre des risques, j’étais impatiente et j'aimais prouver ma valeur par le travail que j'effectuais.

Il est urgent de sauver les gens

J'ai nié les arrangements des forces anciennes et je suis retournée à Dafa. Je me suis rendu compte que la rectification par la Loi dans toutes les autres dimensions était terminée, excepté ici dans les trois mondes. Il est urgent que nous sauvions les gens maintenant. Tout dans les trois mondes est venu pour la Loi et ils représentent un nombre énorme d'êtres. Nous devons également aider les pratiquants qui se sont égarés à revenir dans la Loi.  « Je ne peux pas laisser derrière un seul disciple de Dafa, chacun est de ma famille, alors comment pouvez-vous traiter les membres de ma famille de façon différente ? » (Enseignement de la Loi à la réunion avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique)

Pendant les Jeux olympiques de Pékin, l'équipe des États-Unis est restée et s'est exercée à l'école où je travaillais. Le PCC avait installé des détecteurs dans chaque coin et des dispositifs de contrôle à chaque étage. Il était difficile de parler aux gens de la vérité sur la persécution et j’étais nerveuse à nouveau. J'étais déterminée à faire ce qu’une pratiquante devrait faire. J'envoyais des pensées droites chaque fois avant de distribuer des documents de clarification de la vérité et demandais l’aide du Maître. J'ai distribué les dépliants dans chaque bâtiment et à chaque famille. Je suis passée d'avoir peur des chiens qui aboyaient à me sentir en sécurité même derrière une voiture de police quand que je distribuais des dépliants.

Ma compréhension est que ces Chinois avec une bonne éducation et occupant des postes plus élevés sont profondément empoisonnés par la culture du Parti (PCC). Leur clarifier la vérité peut être difficile et dangereux parfois. Cependant, les êtres attendent ardemment le salut et nous devons nous dépêcher.

« Dépassant l’espace et le temps, la rectification de la Loi fonce impétueusement

Les tribulations sont énormes mais la volonté reste ferme …» (« La volonté ne cède pas »)