(Minghui.org)

Présenté à la Conférence de partage d'expériences de cultivation de Falun Dafa 2009 à Singapour

Salutations au Maître, salutations aux compagnons pratiquants !

J'ai reçu les enseignements du Falun Dafa en octobre 2007 par un proche. J'aimerais partager mes expériences avec Maître et les compagnons pratiquants lors de cette conférence sacrée.


1. Rencontrer Dafa

J'ai été faible depuis ma petite enfance et j'attrapais souvent froid ou de la fièvre. J'avais des maux de tête tout le temps et j’ai contracté l'hépatite B avant de cultiver. Mes parents ont dépensé plus de 100.000 yuans en traitements médicaux, sans aucun résultat. J'ai dû abandonner le lycée en dernière année parce que j'étais trop malade. J'étais anxieuse, déprimée et sensible. J'étais fatiguée après avoir prononcé quelques mots ou après avoir marché quelques pas. Lors de mes études d’outre-mer, j'ai contracté une grave gastro-entérite qui a duré deux ans. On ne peut oublier cette douleur insupportable. Un mois après avoir rencontré Falun Dafa, toutes mes maladies ont disparu. Ma personnalité est devenue plus positive, généreuse et bonne.

J'ai pratiqué Falun Dafa parce que je voulais retrouver la santé. J'ai eu une discussion avec mon mari sur le but de la vie et l'existence de Dieu. J'ai découvert que mon mari avait toujours cru en Dieu et était si certain que nous n'étions pas venu ici juste pour devenir humains. J'ai été surprise. L'étude de la Loi (Fa) m'a fait comprendre que je ne saurais jamais combien la Loi (Fa) est profonde. Aujourd'hui, lorsque je pense à la façon dont j'ai commencé à pratiquer Falun Dafa avec des conceptions aussi sales, je me sens honteuse. Mais le Maître m'a tout de même sauvée.


Une semaine après que j'aie commencé la pratique, le Maître a commencé à purifier mon corps. Mes jambes ont suppuré et ont commencé à me démanger incroyablement. Mon époux n'a pas cessé de m'aider à rester ferme dans les pensées droites : « Maître nettoie ton corps, et c'est une bonne chose. Tu dois persévérer ». J'ai passé le premier test. Après que je me sois rétablie, il n'est resté aucune cicatrice sur mes jambes. C'est la première fois que j'ai été témoin en personne du miracle de Dafa. Après cela, chaque fois que j'ai souffert de rétribution karmique, je me suis dit : « C'est une grande chose que le Maître m'aide à purifier mon corps. Je ne souffre qu'un peu en comparaison de ce que le Maître a enduré pour les pratiquants du monde entier ». Parfois, lorsque les épreuves me touchaient durement, je me suis rappelée de ce que le Maître a enseigné dans Zhuan Falun :

« Vous ne seriez pas capable de surmonter si peu de chose ? Vous êtes tous capables de surmonter cela ».

2. Élever le Xinxing

Avant ma cultivation, mes parents, mes proches, mes amis et mes collègues avaient une bonne impression de moi. Ils me faisaient beaucoup de compliments. Peu importe combien j'étais occupée, ou que je doive travailler tard, je me pressais toujours de rentrer à la maison pour préparer le repas. Mes collègues me disaient que j'étais une bonne épouse. Mais après que j'aie commencé la véritable cultivation, je n'ai pas très bien passé mon premier test de xinxing.

Peu après que j'aie commencé à pratiquer, ma belle-famille est venue nous rendre visite. Avant de partir, ma belle-mère m'a dit : « Votre beau-père et moi-même ne pourrions vivre ici un seul jour ». J'ai été choquée et me suis demandée ce que j'avais fait de mal. Je pensais que je les avais traités comme mes propres parents et je n'avais pas de mauvais sentiments envers eux. J'ai décidé de faire mieux la prochaine fois qu'ils viendraient.

Un mois plus tard, mes beaux-parents sont de nouveau venus nous rendre visite. Avant de partir, ma belle-mère a de nouveau dit la même chose : « Vous vous êtes beaucoup améliorée mais nous ne voudrions toujours pas vivre ici plus d'un jour ». Je me suis fâchée et me suis sentie triste. Après leur départ, je me suis rendue compte que je n'avais vraiment pas bien fait. J'étais tellement habituée à recevoir des compliments et à être satisfaite de moi-même. Je pensais que je faisais plutôt bien et que je savais comment regarder à l'intérieur. J'étais si loin du critère de la Loi (Fa) et d'être tolérante.

« Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l'injustice, avec des larmes retenues, c'est le Ren des gens ordinaires avec l'attachement à leurs craintes, n'éprouver aucune colère et aucune haine, n'avoir aucun sentiment d'injustice c'est le Ren du pratiquant » (''Ce qu'est le Ren'', Points Essentiels pour un Avancement Diligent)

Plus tard je suis allée à Singapore et j’ai rencontré des pratiquants locaux. Je ne pouvais pas comprendre l’environnement de pratique facile et relaxé, qui était très différent de ce que j’avais l’habitude en Chine. J’entendais souvent les pratiquants locaux demander à un autre de regarder à l’intérieur. Je rappelais occasionnellement aux autres pratiquants que le Maître voulait qu’on regarde à l’intérieur et que chacun de nous devait regarder à l’intérieur.


Un jour, un pratiquant A m'a montré du doigt et a dit : « Vous êtes si rusée ! Vous devez avoir été une mauvaise personne avant de commencer à pratiquer. Vous lancez des accusations de biais et attaquez par insinuation. Pensez-vous que nous ne nous en rendons pas compte ? De nombreux pratiquants ont mauvaise opinion de vous. Vous ne pouvez faire que la méditation assise d'une demi-heure. Comment osez-vous donner des leçons aux autres ? Vous êtes irresponsable et vous vous comportez souvent de manière insensée ».

Après avoir entendu ce qu’A a dit, je suis partie en souriant, en pensant à ce que le Maître a enseigné dans Zhuan Falun :

«Des gens diront peut-être que vous êtes mauvais, mais il n’est pas sûr que vous le soyez vraiment; d’autres diront que vous êtes bon mais vous ne l’êtes pas forcément. En tant que pratiquant, si vous vous assimilez à cette nature, alors vous êtes une personne qui est parvenue à la Voie, le principe est aussi simple que cela »

J'ai pensé que tout allait bien tant que le Maître pensait que je faisais bien. J'utilisais la Loi pour me protéger sans le savoir.


Lorsque je suis rentrée à la maison, j'ai pensé qu'il était assez facile de rester imperturbable. Mais lorsque je me suis assise pour étudier la Loi (Fa), un fort attachement m'a finalement heurtée. Je me suis sentie si égarée et perturbée. J'ai pris conscience que c'était une occasion de m'élever et de regarder à l'intérieur. J'ai découvert que j'étais peu disposée à recevoir des leçons, et mon attachement à ne pas perdre la face. Je n'arrivais toujours pas à me calmer. L'étude de la Loi (Fa) m'a permis de découvrir d'autres attachements.

Tout d'abord, le pratiquant A a dit que j'étais rusée. Lorsque je partageais des expériences avec d'autres pratiquants, je disais ce que j'avais à l'esprit de manière directe aux pratiquants que je considérais diligents. Aux pratiquants que je pensais avoir plus de conceptions humaines, je parlais plus délicatement. Je voulais en fait me protéger – j'ai peur que les autres pratiquants ne soient malheureux de ce que je leur disais et qu'ils ne pensent des choses déplaisantes de moi. Je voulais aussi plaire aux autres pratiquants.

Le Maître a enseigné dans ''Enseignement de la Loi à Singapour'' :

« J'ai dit que lorsqu'une personne est dénuée de toute conception personnelle, si elle montre les faiblesses d'une autre personne, ou dit quelque chose à l'autre, ce dernier sera émue aux larmes ».

Deuxièment j’ai partagé beaucoup avec la pratiquante B parce je pensais qu’elle était une bonne pratiquante, qu’elle était diligente et elle avait une bonne qualité d’éveil. Je n’avais pas pris la Loi comme Maître. Je suis devenue dépendante d’une pratiquante, ce qui était dangereux pour nous deux, elle et moi. Il n’y a pas de modèle dans la cultivation ; chaque pratiquant a une voie différente. Ce à quoi vous vous éveillez est ce que vous comprenez à votre niveau. Ce qu’un pratiquant, avec une meilleure qualité d’éveil, comprend n’est pas nécessairement ce que vous devriez comprendre.

Troisièmement, j'ai pensé que j'étais responsable envers les autres pratiquants et que j'essayais de les aider à s'améliorer. Le Maître nous a dit qu'il dévoilerait les attachements de tous les pratiquants, quoi qu'il en coûte. Ce que je voyais était ce que je devais éliminer – mon attachement à l'attachement des autres pratiquants.

Après ce processus minutieux d'éliminer les attachements, je me suis sentie beaucoup plus détendue et limpide. J'étais sincèrement reconnaissante envers les arrangements du Maître.


3. La reconnaissance, le gain personnel et les conceptions humaines

Je savais que les pratiquants doivent faire les trois choses que le Maître a demandées. Au début, je cherchais toujours des choses à faire parce que je voulais faire quelque chose pour Dafa. Je ne me considérais pas comme une particule de la Loi (Fa). Je cherchais avidement des choses à faire et seulement des choses que j'aimais faire. Je ne pouvais pas persévérer en faisant de nombreuses choses. Je n'étais et ne pouvais pas être prévenante envers les autres pratiquants.

Un jour, je me suis joine à un groupe pour aller parler aux touristes chinois de la persécution, de ce qui se passe réellement en Chine au sujet de Falun Gong. C'est alors que j'ai réellement commencé à offrir le salut aux êtres. Au début, je ne savais pas trop quoi dire aux gens. Un jour, j'ai donné une copie des Neuf Commentaires sur le Parti communiste chinois à une guide touristique. Elle m'a posé quelques questions auxquelles je ne savais pas comment répondre. Elle m'a ri au nez : « Vous êtes folle. Pourquoi ne cherchez-vous pas un travail tant que vous êtes jeune, pourquoi n'arrêtez-vous pas de faire n'importe quoi à ce sujet ? » J'ai essayé de me retenir parce que je ne voulais pas qu'elle se méprenne au sujet de Dafa. Je n'ai pas essayé de la sauver. J'ai essayé de m'expliquer. Après que j'aie trouvé quelque chose à lui dire et que j'aie essayé de m'excuser, elle a dit à haute voix devant un groupe de touristes : « Regardez, voici à quoi ressemble Falun Gong – ils ne cessent de vous harceler. Ne vous excusez pas, arrêter juste de m'ennuyer ».

Mes attachements à la reconnaissance personnelle et à ne pas vouloir perdre la face me faisaient mal. J'ai pensé en moi : « Bon, que dois-je faire ? Les personnes comme les guides touristiques ne méritent même pas mon attention. J'ai même dû baisser la voix devant elle ». Je me sentais si égarée et j'ai pleuré. Un pratiquant m'a dit plus tard : « Qu'importe, vous devez persévérer ». Il y a longtemps que cela est arrivé, mais les paroles de ce pratiquant continuent de résonner à mon oreille. C'est comme si le Maître m'avait dit de ne pas abandonner.

Des conflits se sont élevés plus tard entre les pratiquants qui travaillaient sur ce site touristique. Il y avait aussi des interférences extérieures. La cultivation n'est pas le travail d'équipe. Chacun doit rencontrer ses propres problèmes et ses propres tests. Lorsque l'environnement est bon, on ne ressent pas la pression. Lorsque l'environnement change et que l'on reste la seule personne, continue-t-on de pratiquer et de sauver les êtres ?

J'ai trouvé mon chemin dans la pratique et j'ai choisi de continuer le travail de clarification de la vérité. Je me souviens combien j'avais peur la première fois que je me suis retrouvée devant un tableau pour montrer les exercices et clarifier la vérité. Mes jambes tremblaient, et mon estomac était contracté. Je sentais que des êtres pervers me regardaient. J'ai refusé d'abandonner et de rentrer à la maison. Je me suis souvenue que je suis la disciple du Maître et que je ne devrais pas avoir peur. J'ai demandé le soutien de Maître pour éliminer la peur afin de pouvoir faire ce qu'une disciple de Dafa doit faire, dignement et ouvertement.

Après ce que j'ai traversé, j'ai finalement compris pourquoi le Maître nous dit que tout ce que nous rencontrons au cours de notre cultivation – que ce soit bien ou mal-- est bon.

Je ne considère plus la distribution de dépliants comme la clarification de la vérité. Je ne considère plus le site touristique comme un endroit simplement pour pratiquer les exercices en groupe. Lorsque mon état de cultivation était positif, je n'avais aucune peur et aucun désir de me battre ni de sauver la face. Je n'avais d'autre pensée que de sauver les êtres. Chacun de mes mots pénétrait l'esprit des gens et les aidait à comprendre la vérité.

Lorsque je mets en place les panneaux de Falun Dafa, les paroles des articles du Maître me viennent souvent à l'esprit :

« Êtres, dépêchez-vous de vous réveiller
Des pièges sont disposés dans la Plaine Centrale
Vous êtes tous venus pour la Loi
Pourquoi ne le réalisez-vous pas » (''Divinités, réveillez-vous'', Hong Yin II)

et

« Qui sait combien de personnes seront sauvées par la Compassion
Partout dans la Plaine centrale les tombes fraîches se multiplient» (''Laver au tamis'', Hong Yin II)

J'ai essayé de ne pas laisser l'attitude des gens m'affecter, surtout ceux dont l'esprit était empoisonné.

Le processus de clarification de la vérité m'a fait prendre conscience de l'importance de la coopération et de s'élever en un seul corps, sur la base de la Loi (Fa). Lorsque j'aide une personne à quitter le PCC, je sais que sans la contribution des autres pratiquants, cette personne n'aurait pas pu connaître la vérité et n'accepterait pas si rapidement de démissionner. Les autres pratiquants ont travaillé dur pour créer les journaux, les sites Web, envoyer des courriels, appeler au téléphone et risquer leur vie pour distribuer des dépliants de porte en porte. Lorsqu’une personne reçoit l'opportunité d'être sauvée, je sais clairement que ce n'est pas juste grâce à moi. Tous les pratiquants collaborent pour que les choses fonctionnent harmonieusement afin que les gens soient rapidement sauvés.

5. Monter dans le Bateau de la Loi

J'ai encore de nombreux attachements – la recherche du confort, la peur et la compétition. Je suis très attachée à ma famille et je m'attache souvent aux attachements des autres en ignorant les miens. Je me souviens qu'un pratiquant avait coutume de dire que la compassion est l'état éternel d'un dieu. Je me rappelle souvent que lorsque je ne suis pas compatissant envers les compagnons de pratique et les êtres, je suis une personne ordinaire. Dans ma pratique, j'essaye constamment de corriger les conceptions déviées formées au cours de millions d'années, afin de pouvoir mieux offrir le salut aux êtres.

Certains membres de ma famille ont fait de mauvaises choses envers Dafa. Je n'ai pas pu abandonner mes émotions et je me suis inquiétée pour eux. Je n'arrivais pas à raisonner avec eux et j'étais inquiète au point d'en pleurer. Plus tard, j'ai vu mon ego. Je sais que si d'autres personnes violaient Dafa, je ne serais pas aussi inquiète si je n'arrivais pas à changer leur esprit. Lorsque je m'angoisse, je perds ma compassion. Mes conceptions humaines m'ont empêchée de mieux clarifier la vérité.

Nous avons souffert depuis si longtemps, nous avons donc pu venir dans le monde humain pour aider le Maître à rectifier la Loi (Fa) et sauver les êtres. C'est notre unique vœu et notre unique dessein. C'est une responsabilité et une tâche immenses. C'est difficile, mais c'est ce que nous attendions. Le Maître a dépensé presque tout ce qu'il avait pour nous et pour les êtres innombrables. Nous devons bien coopérer et sauver plus de gens avec compassion et des pensées droites. Nous ne pouvons laisser notre Maître majestueux s'inquiéter pour nous.

Merci au Maître, merci à tous.