Mes treize années de pratique de Falun Dafa

(Minghui.org)

Bonjour, Maître Estimé

Salutations, compagnons de pratique

Le 9 septembre 1999, je suis allée avec d'autres pratiquants de mon canton à Beijing faire appel pour le Falun Gong. J'ai été arrêtée sur la place Tiananmen et renvoyée dans ma province où j'ai été condamnée à trois ans de travaux forcés et emmenée à la ville, au camp de travail forcé des femmes de la province. Le jour de mon arrivée au camp de travail, mon premier sentiment n’a pas été la peur mais un sentiment de responsabilité car il y avait des gens qui devaient être sauvés dont les détenus et les gardiens de prison. Le deuxième jour, le camp de travail a distribué des chemises grises que j'ai refusé d’en prendre. J'ai dit: «Je suis une disciple de Dafa et non pas une détenue. Je ne suis pas ici pour« rééducation ». Il y aura un jour où Dafa se révèlera être juste et ce sera très bientôt ». La gardienne a eu un sourire embarrassé et n'en a plus parlé pendant les dix mois de ma détention. Plus tard, elle est devenue pratiquante de Dafa et m'a dit: « Vous avez été la seule qui ne portait pas la chemise du camp de travail. » J’ai réalisé que, tant qu'un disciple de Dafa a de puissantes pensées droites, la perversité est désintégrée et les pensées perverses sont dissoutes. Il y avait une cheffe de section qui voulait rendre une pratiquante de Dafa de 50 ans plus « docile », elle l’a frappée avec une matraque électrique. Le bâton lui a échappé brusquement la choquant elle-même - elle ne pouvait que se demander pourquoi la matraque électrique avait mal fonctionné. La pratiquante m'a dit plus tard ce qui s'était passé : alors qu'elle allait être frappée, elle a été un peu effrayée et a pensé à «Mighty vertu» dans Hong Yin et l’a récité. Puis, le miracle s'est produit.


Vertu majestueuse

Dafa ne quitte pas le corps,

Le cœur rempli de Zhen Shan Ren ;

Dans ce monde un grand Arhat,

Pour les divinités et les démons, pleine crainte respectueuse. 

Le 6 janvier 1996

Nous avons pratiqué les exercices debout tous les jours avant la sonnerie de la trompette du matin et avons fait la séance de méditation juste après l’extinction des feux. Nous avons étudié la Loi et avons présenté la Loi à d'autres pendant les pauses. Finalement, environ 60 personnes du camp de travail ont appris nos exercices. Même les gardiens de prison ont appris nos exercices de Falun Gong sans bruit. Après ma libération, je suis retournée au camp pour leur donner une cassette enregistrée pour les exercices.

Après ma libération, le deuxième jour, j’ai dû aller au bureau provincial de la sécurité publique dans le cadre de la procédure administrative. Quand on m'a dit de me présenter quotidiennement au département politique de la sécurité, j’ai dit : «Je ne suis ni une mauvaise personne, ni une personne qu’il est nécessaire de contrôler. Et je suis tellement occupée avec mes usines, comment pourriez-vous exiger de moi de venir ici pour un rapport ? Vous feriez mieux de ne pas oublier que vous avez été ceux qui ont levé une équipe pour m'arrêter, brisant de peu ma famille et mettant mes entreprises en danger de faillite. Quand le moment sera venu, je vous poursuivrai certainement ! »  Depuis lors, je ne suis pas allée au bureau de la sécurité publique ! Depuis ce moment, je ressens véritablement la Vérité-Compassion-Tolérance et l'existence de la puissance majestueuse de Dafa !


L'importance de la coordination lorsqu’on sauve d'autres pratiquants

En 2003, un site de production de matériel de Falun Dafa a été saccagé dans le canton voisin, et l'une des pratiquantes de notre canton a été arrêtée. Après deux mois, elle n'avait toujours pas été libérée. A cette époque, nous avions juste commencé à envoyer des pensées droites, mais nous n'en avions pas encore réalisé l’importance. Nous avons organisé un envoi spécial de pensées droites à ce moment pour favoriser le sauvetage de la pratiquante en détention : tous les pratiquants dans l'ensemble du canton ont été invités à envoyer des pensées droites à neuf heures ce soir-là et en même temps nous avons demandé de la force au Maître. J'ai conduit une camionnette transportant 13 pratiquants au centre de détention du canton à 21h. Là, nous avons calmement envoyé des pensées droites pendant 20 minutes, exigeant la libération des pratiquants détenus dans les trois jours. Dans l'après-midi du troisième jour la pratiquante a appelé et a dit : « Je suis à la sortie du centre de détention ». Comme j’étais heureuse ! Immédiatement je l'ai dit : « Je vous remercie, Maître, pour avoir secouru cette pratiquante et également de nous avoir donné un tel encouragement. »

Inspiré par cet événement, nous avons organisé deux autres rencontres pour l'envoi de pensées droites parce que deux autres pratiquants avaient été arrêtés alors qu'ils distribuaient des documents clarifiant la vérité et un troisième a été arrêté à son domicile. Comme précédemment, nous avons envoyé des pensées droites ensemble, exigeant leur libération dans les trois jours. Il s’est passé que l'un a été relâché le lendemain après-midi et un autre a été libéré dans la matinée du troisième jour, tandis qu'un autre a été envoyé dans un camp de travail pendant un an. Je me suis demandée ce qui n'allait pas. L'un des pratiquants libérés m'a dit que la raison pour laquelle le pratiquant n'avait pas été en libéré était que, dès qu'il s’était retrouvé dans le camp, il a dit : « Je cesse de pratiquer, je cesse de pratiquer. J’ai été arrêté parce que je pratiquais le Falun Gong. Si vous me laissez sortir, j’écrirai la déclaration de garantie que vous voulez. » Le pratiquant libéré a continué « Tandis qu’à l’intérieur, nous étions deux qui pratiquions les exercices et qui clarifions la vérité, lui avait peur de faire quoi que ce soit. C'est la raison pour laquelle il a été envoyé dans un camp de travail forcé. » Cet incident nous a montré l'importance d'avoir des pensées droites. Nous nous sommes mis d’accord après ce partage d’envoyer des pensées droites tous les soirs, à 21 h, pour lutter contre la perversité dans notre canton. En conséquence, pendant les années qui ont suivi, les pratiquants de Dafa n'ont pas été emmenés dans les camps de travail forcé dans notre canton. Ainsi, cela prouve ce que dit le Maître dans Hong Yin :

La Grâce du Maître envers ses disciples(traduction non-officielle)

La frénésie de la perversité se déchaîne depuis 4 ans

Le gouvernail bien en main, ne perdez pas la direction

Les disciples de la Loi ont traversé les tribulations démoniaques

Sous la pression énorme, la détermination ne change pas

Entre Maître et disciples, on ne parle pas de sentiment

La Grâce de Bouddha transforme le Ciel et la Terre

Quand les disciples sont remplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la volonté du ciel

Le 1er février 2004

Cultiver aussi bien dans le monde des affaires

Il y a un vieux dicton en Chine : «Neuf sur dix sont des commerçants malhonnêtes. » Nous ne faisons pas partie de ce groupe. J’ai juste un peu plus de 40 ans et je suis chef de trois entreprises. Mon mari et moi dirigeons trois entreprises différentes. Bien qu’elles ne soient pas si grandes, elles jouent un rôle important dans la communauté locale. Les gens qui cultivent Dafa sont partout dans la société. Ce n’est pas vrai que si vous avez plus d'argent, il est plus difficile de cultiver. En fait, cela dépend de l’attitude que vous avez envers l'argent et comment vous l'utilisez. Lorsque vous avez plus de ressources, vous pouvez faire plus de choses pour Dafa.

Sur la base de ma croyance en la Vérité-Compassion-Tolérance de Falun Dafa, j'ai supervisé nos entreprises afin qu'elles soient très populaires, qu’elles aient bonne réputation et soient connues des lieues à la ronde. Parce que nos clients apprécient nos produits, ils viennent souvent me demander: «  Pratiques-tu encore le Falun Gong ? » Je dis : «Bien sûr !» et je poursuis avec la clarification de la vérité. Ayant entendu la vérité, ils disent souvent : « Dans l'intérêt du Falun Gong, j'ai confiance en toi, je te soutiens! »

En tant que pratiquant de Dafa, il y a certaines choses je n'ai pas très bien faites et il y a certaines tribulations que je n’ai pas traversé de manière satisfaisante, même les plus importantes. Toutefois, avec les conseils compatissant du Maître, j'ai été en mesure de sortir des difficultés, peu à peu, et étape par étape. Je me sens très chanceuse d'être une pratiquante de Dafa. Car Dafa ne m’a pas abandonnée, j'ai la responsabilité de remplir mon vœu et de travailler cent fois plus pour rembourser de le Maître de sa grâce !

Chers pratiquants, s'il vous plaît, veuillez corriger mes erreurs. Heshi