(Minghui.org)

M. Luo Chaoming, un pratiquant de la ville de Dazhou, Province du Sichuan, a été emprisonné le 17 janvier 2009 dans la prison de la ville de Deyang. Une semaine plus tard, la prison a appelé sa famille pour leur dire que M. Luo avait subitement développé de l'hypertension, une maladie cardiaque et un épanchement péri cardiaque (une accumulation d'un excès de fluide autour du cœur). L'appelant leur a signalé que M. Luo était dans un état critique et avait été admis à l'Hôpital des Fonctionnaires de la Justice de Shuangliu de la ville de Chengdu, Province du Sichuan.*

M. Luo Chaoming, 60 ans, est retraité de l'Usine d'Acier de Dazhou de la ville de Dazhou. Le 7 mars 2008, il a été arrêté par des fonctionnaires de police du Département de Police du Comté de Da, dont Du Pengfei, le directeur de la Division de la Sécurité Intérieure et Pan Jinlan directeur associé, pour possession de documents du Falun Gong. Au poste de police, quand M. Luo a refusé de dévoiler la source des documents, les policiers l'ont battu, forcé à se tenir debout pendant de longues périodes de temps, privé de sommeil et plus tard l'ont forcé à dormir sur des sols mouillés pendant plusieurs mois.

Le 18 novembre 2008, M. Luo a été secrètement condamné à quatre ans de prison. Le 17 janvier 2009, il a été secrètement emmené dans la prison de la ville de Deyang.

Après que la famille de M. Luo ait reçu l'appel disant qu'il était dans un état critique, sa femme et son frère se sont précipités à l'hôpital et y sont arrivés dans la nuit du même jour, à 23 heures. Les policiers de service ont tout d'abord refusé de les laisser entrer. Mais après que la femme de M. Luo se soit elle-même identifiée et ait expliqué qu'elle avait été contactée par la prison de la ville de Deyang, les policiers ont vérifié l'information auprès du bureau de l'administration de la prison et ont autorisé la visite.

Escortée par trois policiers, la femme de M. Luo a été autorisée à voir son mari, mais pas à parler avec lui. Les policiers ne lui ont permis de rester que quelques minutes. Elle a vu que son mari n'avait pas d’ustensiles pour manger ou de vêtements de rechange. Après des demandes répétées, elle a obtenu l'autorisation nécessaire pour acheter ces choses pour son mari. Mais en revenant avec ces fournitures, on lui a refusé d’autres visites.

Traduit de l’anglais le 10 février 2009