(Minghui.org)

La famille est un environnement de cultivation dont nous avons tous fait l'expérience au cours de notre cultivation. Beaucoup de pratiquants ont réalisé qu'il y a un petit espace pour la déviation sur le chemin de la cultivation et que nous devons nous considérer comme des pratiquants, peu importe ce que nous rencontrons.

Certains pratiquants ont mentionné que quand ils font les trois choses ou qu'ils traitent des affaires quotidiennes, ils arrivent à suivre les principes de Dafa. Mais, quand ils sont à la maison ou qu'il y a interaction avec les membres de leur famille, leurs attachements humains et leurs conceptions humaines viennent en surface. Ils tendent à considérer les choses, non pas basées sur la Loi, mais avec une pensée de personne ordinaire, avec la façon de parler des gens ordinaires ou leur façon de traiter les choses. Ce sont des tests, mais ils ne se comportent pas eux-mêmes comme des pratiquants. Au lieu de cela, ils manquent l'opportunité de s'élever et d'abandonner des attachements.

La famille est un environnement de cultivation prédominant. Chaque jour, on interagit avec les membres de sa famille dans un large éventail de circonstances. Parce que les disciples de Dafa doivent cultiver vers de très hauts niveaux, chacune de nos pensées doit être basée sur la Loi. Comment accomplir cela ? Les membres de notre famille avec lesquels nous avons le plus de contact vont nous aider à éliminer le karma et à nous élever. Nous devons donc constamment maintenir une bonne mentalité et laisser les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance guider nos vies et notre cultivation.

Un pratiquant a récemment rencontré deux choses chez lui qui l'a beaucoup inspiré. D'abord, le puits dans sa cour devait être réparé. Il voulait demander à un de ses voisins de le réparer, mais sa femme a sans cesse répété : « C'est sûr qu'il n'y arrivera pas. » Au début, il n' a pas pris cela au sérieux. Mais après que sa femme le lui ait répété plusieurs fois, il en a été gavé, tout comme dans le « Zhuan Falun » (quatrième leçon) :

« Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n’est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n’a pas d’effet et on ne peut pas en recevoir d’élévation. »

Il a répondu : « Comment le sais-tu ? » « Parce que la dernière fois il ne l'a pas bien fait. » a rétorqué sa femme. Il était un peu fâché et a dit : « Tu n'es pas raisonnable. Que vas-tu faire s'il le répare bien ? » Alors sa femme était vraiment en colère et elle a crié : « Je tomberais raide morte s'il le faisait bien ! » Ils ne se sont plus adressés la parole pendant plusieurs jours. Ce n'est qu'une fois qu'il s'est réellement calmé qu'il a eu conscience de son erreur. « Si ma femme voulait parler de cette façon, pourquoi l'ai-je laissé faire ? Pourquoi devais-je avoir le dessus ? En fait, c'était un attachement à la compétition. Ma femme m'aidait à l'éliminer, mais au lieu de cela, je me suis disputé avec elle. »

La deuxième chose a eu lieu quand sa belle-fille est revenue de chez sa mère avec son fils de deux mois. A ce moment-là, sa femme avait un refroidissement et sa belle-fille devait cuisiner des herbes chinoises pour soigner sa douleur aux mains et aux pieds. Le pratiquant et son fils ont dû faire les tâches ménagères. Son fils a partagé les tâches entre les deux. Le pratiquant devait s'occuper du bébé tandis que le fils était au travail. Il ferait les courses, préparerait la nourriture et aiderait à s'occuper du bébé. Pendant ce temps, son fils s'occuperait de cuisiner les remèdes pour sa femme et s'occuperait du bébé la nuit, car le bébé ne dormait pas bien la nuit. Vers les 6 heures le lendemain matin, son fils a ouvert la porte en lui criant : « Lève-toi et prépare les remèdes ! » Le pratiquant n'a rien répondu, mais une voix dans sa tête disait : « Pourquoi me parles-tu ainsi ? En outre, nous avons partagé les tâches entre nous, pourquoi ne le fais-tu pas ? » Mais il n'a rien dit. Après avoir émis la pensée droite, le pratiquant est allé faire bouillir les herbes. Plus tard il a appris que le bébé n'avait presque pas dormi de la nuit, donc son fils et sa belle-fille avaient très peu dormi. Une fois qu'il a eu découvert cela, il a pensé qu'il devait vraiment aider à bouillir les herbes. Mais il n'arrivait toujours pas à accepter comment son fils lui avait parlé. Cela l'a perturbé toute la matinée. Pour finir, il comprit après s'être évalué selon la Loi : « Tu es un disciple de Dafa, n'est-ce pas ? Tout ce que rencontre un pratiquant est pour qu'il se cultive. Mon fils m'a aidé à abandonner cet attachement. Ne m'a-t-il pas aidé à éliminer ce karma ? N'est-ce pas une bonne chose ? »

Ces deux choses n'étaient pas de grands événements, mais toutes deux étaient pour lui pour qu'il se cultive et abandonne des attachements. Chaque chose insignifiante arrivant à la maison peut être un test, et son but peut être pour éliminer du karma, se débarrasser de certains attachements ou de certaines conceptions. Le pratiquant a réalisé que nous étions à la dernière étape de la période de la rectification par la Loi et que nous devions nous comporter selon ce que le Maître nous dit dans « Zhuan Falun » (neuvième leçon) :

« Pendant notre processus de pratique de gong, à travers la Loi enseignée par le maître, à travers le Tao enseigné par le maître taoïste, à travers les épreuves dues aux démons qu’on rencontre soi-même pendant la cultivation et la pratique, est-ce qu’on est capable de s’éveiller au fait qu’on est soi-même un pratiquant, est-ce qu’on est capable de comprendre et d’accepter tout cela, est-ce qu’on est capable d’agir selon cette Loi au cours de la cultivation et de la pratique ? »

Si nous arrivons à toujours nous conduire comme des pratiquants de Dafa, sans tenir compte des difficultés, des épreuves et des tribulations auxquelles nous faisons face, alors nous pourrons bien faire et cultiver avec diligence jusqu'à la plénitude parfaire.

Traduit de l'anglais en Suisse le 22 février 2009