(Minghui.org)

La cour du district de Huanggu dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, a fixé un procès au 6 février 2009 pour six pratiquants de Falun Gong. Ce jour là, tous ont plaidé innocents. Leurs familles avaient engagé un groupe d’avocats de Pékin pour les défendre.

Deux jours avant le procès, le 4 février, tous les avocats impliqués dans la cause ont reçu un appel téléphonique de fonctionnaires du bureau judiciaire de la ville de Shenyang, les avertissant de ne pas produire de plaidoyer d’innocence pour leurs clients. Deux des avocats n’ont pas soutenu la pression. Ils se sont résignés et ont promis de retourner les avances que leurs familles leur avaient versées.

Les autres avocats n’ont pas été intimidés. Ils sont même allés un pas plus loin en demandant au bureau judiciaire des documents écrits justifiant leurs menaces. Puisqu’il n’y avait pas un tel document en premier lieu, le bureau judiciaire n’a pas obtenu ce qu’il recherchait et les avocats ont insisté pour aller de l’avant avec leur défense.

Les fonctionnaires du bureau judiciaire ont téléphoné aux firmes des avocats de Pékin, en tentant d’obtenir leurs numéros d’identité et adresses postales, mais aucune des firmes n’a accepté de coopérer.

Le 5 février 2009, deux avocats ont été convoqués par le bureau judiciaire pour « une discussion ».

Je voudrais partager quelques pensées avec les pratiquants de Shenyang sur la raison pour laquelle de telles interférences se sont produites.

En tant que pratiquants de Dafa, nous devrions regarder à l’intérieur lorsque nous rencontrons des problèmes. Ces avocats ont été grandement interférés. Était-ce une manifestation de la peur du mal ou une conséquence du mal qui a pris avantage de nos lacunes ?

Le 22 novembre 2008, certains avocats de Pékin ont défendu les pratiquants Chen Xinye et Zhao Zhanbo qui ont plaidé innocents. Avec le soutien des familles des deux pratiquants et la pensée droite des pratiquants de Shenyang, la défense a bien été et a grandement encouragé tous et chacun.

Quelques pratiquants qui avaient encore plusieurs notions humaines et qui souhaitaient la fin de la persécution ont développé, en conséquence, du contentement de soi et de la dépendance.. Ils voulaient compter sur des avocats droits pour aider à mettre un terme à la persécution et sauver les êtres. Leur problème sous-jacent était qu’ils voyaient encore la persécution comme une simple suppression d’humains par d’autres humains.

Je me demande si les autorités ont pris en avantage ces omissions. Nous avons eu de nombreuses leçons desquelles nous avons pu apprendre à travers toutes ces années de persécution – elles ont à avoir avec le fait que toute notion humaine peut engendrer des pertes inutiles.

J’espère que les pratiquants concernés avec ces questions corrigeront bientôt leur pensée et participeront activement dans les activités de clarification de la vérité pour éliminer le mal et offrir le salut aux êtres.

Traduit de l’anglais au Canada le 23 février 2009.