(Minghui.org)

INDIANAPOLIS—Poursuivant sa tournée mondiale du Spectacle du Nouvel An chinois la Divine Performing Arts 2009 a monté sur les planches au Théâtre Murat à Indianapolis, le samedi 31 janvier. Mme Lynch, une artiste professionnelle et professeure d'arts plastiques à l'extérieur de la ville universitaire a été parmi le public

Mme Lynch a déclaré que le rendement a été merveilleux et très coloré, et elle a particulièrement aimé la diversité du spectacle, « La façon multidimensionnelle dont ils ont mis le tout sur scène à l'aide de films [les arrière-plans numériques]. Vous savez que les danseurs, l'orchestre, les costumes tous ont été fantastiques. »

Les arrière-plans numériques ont vraiment impressionné Mme Lynch. Pour elle, cela a élargi la dimension de la performance, au-delà de la scène.

«Je pense que cela a été beau et très intelligent. On a un meilleur sens de l'histoire. Je n'étais pas au courant de certaines des mythes et histoires qu'ils ont racontées, c'est vraiment bien pour obtenir différents types de points de vue et pour connaître un peu plus des richesses de l’histoire. »

Les toiles de fond à chaque spectacle de Divine Performing Arts amènent la danse classique chinoise au 21ème siècle, donnant à chaque scène une nouvelle profondeur visuelle et une nouvelle ampleur. Chaque cadre est conçu pour correspondre exactement à l’un des costumes de danse, à l’histoire et à la chorégraphie.

Lorsqu'on lui a demandé sa performance favorite, Mme Lynch a déclaré que le dernier morceau, « Dignité et compassion » lui avait plu.

« Je pense que le point culminant a été très bien démontré et a donné un dernier message de vérité, de paix et de justice. Je pense que certains des programmes les plus sérieux ont misé sur la persécution de ses croyances personnelles, c’est un peu difficile à regarder, mais encore très important, pour donner une sorte de rappel sur ce qui se passe en Chine », a-t-elle dit.

« Dignité et Compassion” est un récit où la scène se déroule dans une prison en Chine, où une

prisonnière de conscience du Falun Dafa est cruellement torturée et sur le point de mourir. Lorsque son

geôlier tombe dans un profond sommeil, il a une vision dans laquelle une divinité protectrice veut lui prendre sa vie en remboursement pour ses mauvaises actions. La croyante qui est persécutée apparaît alors comme une Bodhisattva et mue par la compassion, elle plaide pour que la vie du geôlier soit épargnée. Cet acte miséricordieux n’est toutefois pas sans message : de terribles conséquences attendent ceux qui persécutent les innocents. En se réveillant, le gardien de prison éprouve de profonds regrets pour ses actes et il libère rapidement la dame du Falun Dafa tout en lui demandant pardon.

Mme Lynch a fait observer que le message qui va la suivre, c'est que «Les arts persévèrent à travers tout, à travers le temps les plus difficiles. Nous avons des relations culturelles profondes et c'est par les arts que l'on peut persévérer. Je pense qu'ils [DPA] ont donné une riche perspective colorée dans la façon dont ils ont offert une sorte de véritable beauté, une beauté pure. Vous savez que sur scène, on a l’impression qu’ils l’ont tous vraiment incarnée. Cela s’est reflété avec succès. »

Mme Lynch a aussi commenté sur la pièce, « L’épanouissement de l’Udumbara » à laquelle elle a attribué la plus grande valeur artistique.

« Je pense que la fleur, dans la première moitié du spectacle était très symbolique. Pour ce qu'elle représente et l'habileté des danseurs l’a incarnée ainsi. C’était formidable ! »

Dans le bouddhisme, la légendaire fleur d’Udumbara n’apparaît qu’à chaque 3000 ans. On dit que son

épanouissement signale l’arrivée d’un grand sage ou grand éveillé. Fidèlement aux origines de cette légende, les danseuses parées de bijoux s’inspirent des cavernes bouddhistes de Dunhuang, dans l’ouest de la Chine, de même que de la danse indienne dans un étalage somptueux d’une révérende beauté.

Une impression du spectacle dont Mme Lynch se souviendra, a-t-elle déclaré, est «D’avoir cet encouragement, de ne jamais cesser sa quête de la vérité et de la beauté et de ne jamais cesser d'affiner ses compétences, car à l'intérieur de cela on peut trouver la paix et sa véritable identité, et rester fidèle à soi-même. »

La Compagnie de Divine Performing Arts siégée à New York, a été fondée par des artistes chinois réputés, elle vise à relancer la culture traditionnelle de la Chine et la présenter au public à travers le monde par le biais de la musique et la danse classiques chinoises.

Traduit de l'anglais au Canada le 3 février 2009