(Minghui.org)

En janvier 2009 (à l’approche du Nouvel An chinois), un groupe de policiers du bureau de la sécurité intérieure du canton de Huaiyang est entré par effraction dans la résidence d'un pratiquant de Falun Gong, Zhu Decai, dans le village Lidian, municipalité de Xinzhan, canton de Huayuang, province du He nan et l’ont illégalement arrêté. Lorsque la famille de Zhu Decai l’a revu, il avait été battu au point d'être dans un état végétatif

Zhu Decai est un fermier de 58 ans. Depuis qu’il pratique Falun Gong, il s’est strictement discipliné lui-même selon les standards inhérents à Authenticité-Compassion-Tolérance, et sa santé physique s’est améliorée.

En dépit de la persécution de Falun Gong, M. Zhu est resté ferme dans sa pratique. Pour aider les villageois à comprendre la vérité et avoir un bon futur, il parlait aux gens des faits concernant Falun Gong et dénonçait la persécution. Les fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) local l’ont brutalement persécuté pour avoir exercé son droit constitutionnel à dire la vérité. Dans la soirée du 7 août 2008,des agents du bureau de la sécurité intérieure et des agents du poste de police Xinzhanxiang sont entrés par effraction au domicile de M. Zhu, ont tout fouillé et l’ont arrêté. Il a été libéré sitôt après que le policier en chef ait extorqué de l’argent à sa famille.

Malheureusement, suite à sa deuxième arrestation au moment du Nouvel an chinois 2009, la police a cruellement torturé Zhu Decai, endommageant son système nerveux central. Des soins hospitaliers d'urgence l’ont sauvé de la mort, mais il se trouve depuis dans un état végétatif. Sa famille a dépensé jusque là plus de 100,000 yuans pour un traitement médical, qui est resté sans effet.

Depuis que la persécution a commencé le 20 juillet 1999, la police de Huaiyang a brutalement persécuté et torturé de nombreux pratiquants innocents. Ci après plusieurs récits d'incidents de pratiquants soumis à des mauvais traitements brutaux entre les mains de la police de Huaiyang.

Le remarquable professeur Song Zhenling et son épouse brutalement battus

En octobre 2000, le remarquable professeur Song Zhenling de la municipalité Lutai, canton de Huaiyang et son épouse, Wang Guijin se sont rendus à Pékin demander justice au nom du Falun Gong, mais ils ont été arrêtés. Le chef adjoint du département de police de Huaiyang, Ren Wei et le chef du poste de police Lutai ont ligotté M. Song et Mme Wang avec des cordes et les ont emmenés au bureau de liaison de l’agglomération de Huaiyang à Pékin, où le couple a été interrogé et battu séparément.

Lorsque le chef adjoint Wu Shengli et le chef du poste de police Lutai (chef de la police) ont interrogé Mme Wang, ils l’ont forcé à s’agenouiller par terre et l’ont battu, lui donnant des coups de pieds, la giflant et lui tirant les cheveux les arrachant par poignées. Son visage était enflé suite aux mauvais traitements. Ren Wei et le chef de la police ont aussi attaché les mains des deux pratiquants derrière leurs dos, puis les ont battus et interrogés jusqu’à ce que leur visage soit engourdi. Le lendemain, la police a attaché les membres inférieurs de M. Song et de Mme Wang. Ren Wei a utilisé ses chaussures de cuir pour gifler M. Song au visage. Après 48 heures d’interrogatoire, Ren Wei a pris toutes les espèces que le couple avait sur lui, mais ne leur a rien donné à manger. Lorsque M. Song et Mme Wang ont été transférés à Huaiyang, Ren Wei, Chen Jiachang, Geng Shouling et Zhao Min les ont torturés à nouveau. D’abord, Song Zhenling a été attaché. La peau de son dos était ouverte et saignait. Ren Wei a frappé à nouveau M. Song au visage avec sa chaussure de cuir. Il était épuisé après environ cinquante minutes et s’est alors arrêté. Puis, il a commencé à battre Mme Wang. Geng Shouling l’a battu et lui a donné des coups de pieds.

Une jeune paysanne gravement torturée

En mai 2001, la police a arrêté la pratiquante Mme Yang Liu et trois autres [personnes] de la municipalité Doumen, comté Huaiyang. Etaient impliqués dans les arrestations les agents de police, Li Xizhi, Yan Min, et Zhang Bixi. Le temps qu’ils arrivent au poste de police, il était déjà minuit.

Immédiatement, Li Xizhi a commencé à interroger les pratiquants. Mme Yang Liu avait besoin d'aller aux toilettes, mais Li Xizhi l’en a empêché. Mme Yang Liu a dit : ‘’Je ne peux me retenir. Si vous ne me laissez pas y aller, je me soulagerai ici même.’’ Entendant ceci, Li Xizhi a giflé son visage jusqu’à ce qu’il soit fatigué. Yang Liu se sentait engourdie et sa tête lui faisait mal. Ses dents se sont déchaussées, et quatre d'entre elles sont finalement tombées. Son visage a enflé et était déformé.

Peu après, Li Xizhi a commencé à gifler les visages des deux autres pratiquants. Puis, il a menotté leurs mains derrière leurs dos à des piliers dans la pièce. Parce que les bras de Yang Liu étaient trop maigres et courts, Li a tenté à plusieurs reprises de la menotter à un pilier sans y parvenir . Il a tiré avec une force extrême jusqu’à réussir. Les menottes ont entaillé les mains de Yang Liu, lui causant une douleur épouvantable.

Li Xizhi a commencé à les battre brutalement et a giflé leurs visages. Puis les policiers ont traîné les trois pratiquants dans la cour et les ont forcés à s’agenouiller sur le sol de ciment. Li Xizhi a ordonné à deux policiers de frapper violemment le bas de Yang. Elle a perdu le contrôle de sa vessie et plus tard de ses intestins. Un muscle de sa hanche a été battu si sévèrement, qu’il s'est infecté. Alors qu’elle était encore agenouillée, deux policiers ont lui ont follement sauté dessus lui écrasant les pieds. Après un moment, les genoux, les jambes, les chevilles et les pieds de Yang Liu saignaient. Les policiers ont alors donné de violents coups de pieds sur les cotés de ses jambes. Finalement, Mme Yang avait si mal et se sentait si épuisée qu’elle s'est effondrée. Cependant, les policiers ne l’ont pas laissée pour autant. Ils ont utilisé des mégots de cigarettes pour lui brûler les paupières de Dai Mei et la bouche de Yang Liu. Les cicatrices sont encore visibles, aujourd'hui.

Guo Xiumei, ouvrière retraitée du poste de prévention épidémique du canton, est décédée suite aux passages à tabac

Mme Guo Xiumei était agée de 45 ans. Dans la soirée du 22 septembre 2002, alors qu'elle distribuait des des matériaux de clarification des faits, elle a été battue si gravement qu’elle a contracté des blessures fatales. Le lendemain matin, un passant l’a vue. Son visage était enflé et plein de meurtrissures, son œil gauche était fermé, son cou et sa poitrine étaient contusionnés. A ce moment, elle était encore en vie. Des agents de la police criminelle sont arrivés et ont filmé la scène apparente du crime. Puis, ils sont partis sans lui fournir aucune aide médicale; ni n’ont débuté d’enquête. Plus tard, ils ont déclaré que Guo Xiumei avait eu ‘’une attaque cardiaque soudaine et est décédée d’une attaque.’’

M. Li Tinglin, octogénaire et sa famille sauvagement battus

Le 5 mai 2008, l’adjoint du poste de police de la municipalité Liuzhentun, Huang Wei s’est rendu dans la résidence du pratiquant Li Tinglin, accompagné de quatre policiers. Après avoir fouillé le domicile de M. Li, ils l’ont arrêté ainsi que son fils, Li Junqi. Li Tinglin est octogénaire.

La femme de Li Tinglin a demandé ‘’Pourquoi arrêtez-vous mon fils? A t-il fait quelque chose d’illégal ?’’ Un jeune policier du nom de famille de Zhang l’a attrapée et poussée par terre, lui donnant des coups de pieds à de nombreuses reprises et la giflant des dizaines de fois. Puis, il a menacé : ‘’Ne dites pas un mot. Si vous le faites, je vous battrai à nouveau !’’ L’épouse de Li Tinglin n’a pas cessé. Elle a continué à tenter de raisonner les policiers, mais le même policier brutal l’a battue à nouveau. Il l’a piétinée, lui a donné des coups de pieds et l’a giflée au visage. Cependant, la vieille femme n’a pas cessé de tenter de le raisonner avec lui et d’empêcher l’arrestation illégale. Dans une douleur extrême, elle a lutté pour rester debout afin de protéger son fils. Zhang l’a battue une troisième fois et l’a à nouveau jetée par terre. Elle était pleine de contusions, son visage étaient enflé, et elle avait du mal à respirer.

Li Tingli et son fils Li Junqi ont été détenus au poste de police, enfermés dans deux pièces différentes et brutalement torturés. Un policier a frappé le visage de Li Tonglin des dizaines de fois. En conséquence, il s’est senti engourdi et son visage le brûlait et lui faisait extrêmement mal. Depuis l’autre pièce, les hurlements constants, malheureux et douloureux de son fils Li Junqi étaient clairement audibles. Lorsque les policiers ont été fatigués, ils les ont attachés aux cadres des lits jusqu’à l’après-midi suivant. Le père et le fils ont été finalement transférés dans le centre de détention du canton. Cependant, parce que Li Junqi était encore inconscient, les fonctionnaires du centre de détention ont refusé de l’admettre.

Traduit de l’anglais le 17 avril 2009