(Minghui.org)

Le camp de travaux forcés pour femmes de Hubei détient 190 personnes. À part les criminels et les prostitués, les autres sont des pratiquants du Falun Gong. Parmi eux il y a 50 pratiquants qui ont été transférés de Beijing le 9 juillet 2008.

Ce camp de travaux forcés compte une douzaine de membre du personnel incluant les directeurs et les médecins. Ce camp de travaux forcés accroche des bannières avec des slogans et a été reconnu comme une ‘’unité modèle avancée.’’ En réalité c’est un repaire de méchanceté utilisé pour persécuter des pratiquants du Falun Gong. Les pratiquants détenus sont Zhang Jie, Ma Xiuyun, Shi Xiaolan, Xu Junzhi, Lu Fulian, Zhao Xiaohua, Zhang Xiaoli, Feng Ping et Yao Baoli de Beijing.

Ce camp de travail a trois modes administratifs: fermé, à demie fermé et ouvert. Ils forcent les pratiquants à écrire ‘’trois lettres’’ (une lettre pour quitter le Falun Gong, une lettre pour cesser de pratiquer Falun Gong, et une lettre pour abandonner le Falun Gong). Les policiers utilisent des vidéos, des journaux et des livres qui calomnient Falun Gong afin de laver le cerveau des pratiquants. Ils utilisent souvent des drogués pour abuser et battre les pratiquants. Voici plus bas des exemples :

1) Un pratiquant détenu au camp de travail est ‘’strictement contrôlé’’ pendant au moins trois mois. Les pratiquants sont assujettis à la privation de sommeil, à rester debout ou à genoux pendant de longues périodes de temps ainsi que d’autres formes d’abus. Un policier et deux criminels torturent un pratiquant à tour de rôle et le forcent à rester debout très longtemps en tenant un bassin d’eau dans la salle de bain.

Par exemple le drogué Wang Gui fouille très fortement les endroits privés des femmes pratiquantes. La pratiquante Yang Mei a été torturée et battue. Elle s’est évanouie dans la salle à manger après avoir été battue et elle a été emmenée chez le médecin pour un examen. Le médecin a prétendu qu’elle s’était évanouie à cause de l’hypoglycémie. Les bras de la pratiquante Wu Qinyu ont été attachés et des policiers lui ont donné des coups de genoux dans le dos à répétition. Les pratiquantes Zhang Jie et Ma Xiuyun de Beijing ont été forcées à rester sous le soleil ardant.

2) Selon un pratiquant de Beijing, les lieux où se trouvent les 5 autres pratiquants arrêtés avec elle, sont inconnus. Ils ont été arrêtés et détenus à cause des jeux Olympiques de Beijing et transférés dans un camp de travail éloigné. Ce camp de travail est extrêmement sévère pour les pratiquants de Beijing. Des policiers ont enlevés les vêtements d’une pratiquante dans l’équipe 2, ils l’ont trainée à travers plusieurs pièces et l’ont jetée dans une pièce isolée, en défendant à quiconque de la voir. De cette pièce venait souvent des cris aigus demandant de l’aide. Il y a souvent des cas semblables. Pourtant, le directeur du camp de travail, Chen Changhua a dit au cours d’une conférence: un étranger l’a appelé et lui a demandé de ne pas persécuter le Falun Gong et il a répondu que rien de tout ça était arrivé. Il a même dit aux pratiquants sur le site qu’il les traitait bien. Pourtant, plusieurs pratiquants ont des cicatrices sur tout leur corps. Une fois, alors qu’une pratiquante a refusé de répondre à l’appel de présence, elle a été frappée et ruée de coups à répétition.

3) Le policier Liu Jingsong donne souvent des conférences aux prisonniers au sujet des règlements du camp de travail. Il a dit que tous les citoyens devraient avoir deux jours de congé. Le temps de travail devrait être de huit heures par jour, 40 heures par semaine. Pourtant, aucun des prisonniers n’a deux jours de congé et leur journée de travail excède 10 heures. Ils commencent normalement le travail à 7 heures du matin et arrêtent à 8 ou 9 heures le soir. Le temps qui leur est donné pour le déjeuner et le dîner est d’environ une heure.

4) Ce camp de travail a été reconnu comme une unité avancée depuis plusieurs années. Le personnel membre de la direction est estimé comme un modèle de probité, exécutant strictement la loi. Pourtant ces policiers acceptent des pots-de-vin venant des criminels drogués. Ces criminels donnent souvent de l’argent et des cadeaux aux policiers et même lavent leur linge, transportent l’eau et font des massages aux policiers. En échange, ils sont recommandés pour des peines réduites.

Le chef du camp de travaux forcés Yu Pingan

Adjoint C


Traduit de l’anglais au Canada le 2 mai 2009