(Minghui.org)

Depuis 2008 jusqu'à aujourd'hui, tous les niveaux gouvernementaux de la ville de Weifang, province du Shandong, dirigés par le secrétaire du PCC (Parti communiste chinois) de la ville, Zhang Xinqi, ont participé à la persécution du Falun Gong. Les départements comprennent les responsables de la ville, le comité de la politique et de la loi, divers départements de police, les départements juridiques, les commissariats de police, le bureau 610 de la ville, le bureau de la sécurité publique et les divers comités de rue, commune, village et voisinage.

En 2008, un journaliste d'une chaîne de télévision de Pékin est allé à la ville d'Anqiu et a filmé les messages de clarification de la vérité du Falun Gong dans plusieurs rues. Ces personnes ont essayé de rapporter (ces informations) aux responsables de la ville et aux chefs des départements de police. À ce moment-là, les respondables n’étaient pas là et ils n’ont pas trouvé les personnes remplaçantes responsables de la ville d'Anqiu, ainsi ils ont fait un rapport à un fonctionnaire au niveau provincial. Selon certaines sources, ce fonctionnaire a fortement critiqué Zhang Xinqi et a menacé de le renvoyer [pour les messages de clarification de la vérité que l'on pouvait voir dans son secteur]. Zhang a immédiatement organisé une réunion, en faisant du Falun Gong la question numéro un. Il a expliqué à ses subalternes que, à chaque fois qu'un « problème » apparaissait, le fonctionnaire responsable était renvoyé. Il a également exigé que le comité de la politique et de la loi, les départements de police, le bureau 610 et d'autres départements intensifient leur persécution des pratiquants de Falun Gong.

Toutes les personnes qui pratiquaient publiquement le Falun Gong avant et après 1999 (l'année du début de la persécution) étaient sur la liste du bureau 610. Les pratiquants ont été divisés dans différents niveaux, mais chacun était sous surveillance. Du département de police au bureau 610, au commissariat de police, à la commune et aux comités de village, on a assigné deux à trois personnes à chaque pratiquant. Tous les ans, pendant les vacances ou à l’approche des dates sensibles, le personnel de la sécurité publique doit être mobilisé ou des personnes inoccupées doivent être engagées pour suivre et surveiller les mouvements des pratiquants, chaque fois pendant des périodes allant de dix jours à un mois. Quand quelque chose d'inhabituel est identifié, souvent, ils ne prennent pas une mesure immédiate. Ils arrêtent la personne au bout d'un mois ou plus, ainsi, ils peuvent arrêter tous les contacts. Dans des cas spéciaux, il leur arrive de suivre le pratiquant pendant des périodes très longues afin d'augmenter l'ampleur d'une arrestation. Dans certains cantons, les comités de voisinage font un rapport à leurs supérieurs une fois par jour ou une fois tous les quelques jours et ce processus se poursuit vers le haut. Cette tactique a eu comme conséquence les arrestations de beaucoup de pratiquants qui ont été alors condamnés et mis dans des camps de travail au cours des trois dernières années.

Ces dernières années, la police a augmenté ses efforts pour rechercher les pratiquants qu’ils n’ont pas trouvés. En 2008, on a rajouté un étage au bâtiment principal du département de police de la ville et on a amélioré l'équipement de surveillance électronique. En 2009, ils ont systématiquement ouvert des classes de « transformation » pour tous les pratiquants de Dafa dans la ville. On oblige chaque pratiquant à subir un lavage de cerveau pendant deux à trois mois.

Traduit de l’anglais au Canada le 2 juin 2009

Glossaire: www.vraiesagesse.net/glossaire/glossaire.htm