(Minghui.org)

Le 27 mars 2009, le tribunal du canton de Nong'an, province de Jilin a procédé à une 'condamnation publique' de sept pratiquants de Falun Dafa, dont M. Li Fengming et M. Han Xixiang, sans en avertir leurs familles. Après cela, d'autres pratiquants du canton de Nang'an et les familles ont engagé quatorze avocats des droits humains pour les défendre lors du second procès. Le tribunal intermédiaire de Changchun n'a cessé d'empêcher l'implication des avocats dans ce dossier.

Après être venu à bout de différents obstacles, les quatorze avocats ont présenté une lettre commune devant le tribunal intermédiaire. Le tribunal a été effrayé de voir cette grande équipe d'avocats défendre les pratiquants, et n'a donc jamais donné la date du second procès.

Le 9 juin 2009, la famille de M. Tang Moqiu, un pratiquant arrêté et détenu, a engagé un avocat des droits humains de Beijing pour le défendre en première instance.

Lorsque l'avocat est arrivé au tribunal, la cour a déclaré que les autorités supérieures avaient publié une note interdisant à tout avocat indépendant d'intervenir dans cas du Falun Gong et que seuls les avocats désignés par le tribunal local étaient admis.

L'après-midi du 10 juin 2009, la personne chargée de ce cas , Guo Qingxi, directeur délégué de la division criminelle du tribunal du canton de Nong'an, a poussé le Comité Politique et Légal ainsi que le chef du Bureau 6-10 à faire pression sur l'avocat. Ils ont déclaré : ''Les autorités supérieures ont publié un document interdisant à tout avocat indépendant d'intervenir''. L'avocat a demandé à voir ce document, mais Guo Qingxi a dit : ''Les décisions du PCC ne sont pas forcément toutes écrites sur papier''. L'avocat a exigé une déclaration écrite comme preuve, mais ils ont déclaré qu'il s'agissait d'un 'problème politique'. L'avocat a clairement souligné : ''Ce que vous faites est contre la loi, vous enfreignez la loi. Vous ignorez les droits les plus basiques des citoyens''.

Ils n'ont rien trouvé à répondre aux propos justifiés de l'avocat. Ils se sont levés d'un bond et ont disparu.

Avant que cet article ne soit publié, il a été rapporté que le tribunal intermédiaire de Changchun et le Bureau judiciaire de Beijing ont fait pression sur les avocats des droits humains, afin de continuer leur persécution des pratiquants de Falun Dafa.

Traduit de l’anglais le 15 juillet 2009