(Minghui.org)

Par un pratiquant en Chine

Après avoir lu l’article de partage d’expérience ‘’Examinons-nous nous mêmes’’ dans la publication N° 392 de Minghui Weekly, de nombreuses pensées ont traversé mon esprit. C’était comme si cet article parlait de moi. Oui, j’ai marché sur mon chemin de ‘cultivation’ avec cet attachement obstiné suspendu au-dessus de ma tête, celui qui m’amène à penser que je suis meilleur que les autres. Même quand je me trouve avec d’autres, qu’ils soient pratiquants ou non, cet élément insensible et caché existe dans chacune de mes pensées et dirige toutes mes impulsions.

Cette notion se révèle par le fait que je sois égocentrique, croyant que j’ai raison quelles que soient les circonstances, persistant dans ma façon d’accomplir les choses, et manquant de respect envers les autres. Ce n’est pas tout. Cette notion est la cause racine de ne pas aimer les autres, de noter leurs failles et d’imaginer que je suis plus grand qu’eux. D’autres aspects de cette notion comprennent le fait d’aimer critiquer les autres, mais de ne jamais regarder en moi-même. Bien que quelquefois, je loue les autres, je me considère toujours meilleur que n’importe qui d’autre. Sans oublier combien je deviens parfois irrationnel et laisse cette notion diriger mes actes.

Nous devons aussi considérer que les personnes qui grandissent en Chine continentale sont polluées par la culture communiste, qui peut transformer une personne en quelque chose de bien pire. Bien que cette personne soit ignorante, il ou elle se dispute toujours avec les autres. C’est comme Maître a décrit dans la Loi, lorsque le conducteur heurte une personne âgée, bondit hors de la voiture et la réprimande parce qu’elle n’a pas regardé où elle allait. Dés que des personnes dirigées par ces notions rencontrent un problème, elles blâment immédiatement les autres, même si c’est de leur faute. Oui, quelques-uns peuvent se rendre compte qu'ils sont fautifs. Mais beaucoup considèrent toujours qu’ils ont raison et ne reconnaîtront aucune faiblesse.  

Après avoir pratiqué Falun Gong, j’ai reconnu certains de ces attachements, et j’ai beaucoup changé, mais cet attachement est profondément caché. Parfois, il se montrait lorsque je refusais de coopérer avec les autres pratiquants. En particulier, lorsque le pratiquant est un professeur respecté et qu'il a la confiance des élèves et des parents, je refuse obstinément de coopérer.

Chaque pratiquant a ses propres attachements. Certains pratiquants ont des difficultés à comprendre pourquoi certains pratiquants sont encore fortement attachés au ‘’soi’’ ou sont fiers et vaniteux.

Lorsque les pratiquants ayant de fortes pensées droites clarifient les faits et tentent de persuader les gens de quitter le PCC, ils ne peuvent comprendre pourquoi certains craignent encore la persécution, se cachent chez eux, et ne font pas ce qu’ils peuvent pour sauver les êtres sensibles. Ceux qui n’ont aucun attachement à la renommée ou à leur propre intérêt trouvent étranges ces pratiquants qui jouent encore et tentent de gagner de l’argent. En effet, ce sont tous des attachements qui doivent être éliminés.

Ce que je tente d’expliquer ci dessus concernant les pensées décousues, est que les pratiquants ayant un attachement comme le mien se distanceront des compagnons de pratique et  gênent les efforts du Maître pour sauver les êtres sensibles.

Que devrions-nous faire? Un pratiquant a écrit un article au sujet des Américains éduquant leurs enfants à partir de la période où ils sont dans les jardins d’enfants, leur enseignant la façon de se socialiser et de bien s’entendre avec les autres. Je dois commencer depuis le niveau du jardin d’enfants, trouver le bon coté des compagnons de pratique, et plus encourager les autres. Dans le même temps, je dois pointer de façon compatissante leurs faiblesses, de façon à pouvoir être harmonieux et indestructible comme le diamant.

27 juillet 2009