(Minghui.org)

Article de la Conférence 2009 de partage d’expériences de cultivation de Falun Dafa du Canada

Bonjour Maître, bonjour compagnons de pratique !

En dépit d’une vie quotidienne active j’ai passé ma douzième année de cultivation dans Dafa. En considérant le chemin parcouru, j’ai découvert que chaque chose dans ma vie faisait partie de la cultivation de mon xinxing. Chacune de mes pensées est un choix entre être un homme ou une divinité.


1. La maternité expose mes attachements et m’aide à m’améliorer
Être la mère de quatre enfants m’offre quantité de bonnes expériences de cultivation. Je sens profondément que mes enfants sont mes meilleurs compagnons de pratique. Ils m’aident à faire se manifester mes attachements cachés et leur pureté est un miroir pour mes impuretés et mes pensées humaines.

Chaque fois que quelqu’un dit qu’il a soif, mon fils de trois ans arrête de jouer, ouvre le frigidaire et apporte une boisson. Quelquefois, il en renverse par terre parce qu’il se précipite. Si je suis occupée à des tâches ménagères, je le gronde sans y penser. Alors, il me regarde avec ses yeux innocents, nerveux mais curieux, qui me font reconnaître mon comportement brutal. Il est en fait plutôt enthousiaste et la personne la plus serviable dans ma famille. Si je me calme et pense à son comportement altruiste et sa passion, je suis embarrassée. En dépit d’être une pratiquante, j’ignore souvent la vertu de l’enfant parce que je suis occupé avec les tâches quotidiennes et considère son enthousiasme comme source de désordre. Je ne sais pas comment apprécier le désintéressement et le caractère chaleureux de l’enfant. Cela m’a fait réaliser que j’ai souvent commis la même erreur durant le travail de la rectification par la Loi. Je pense toujours trop au résultat et oublie d’apprécier la vertu de chaque pratiquant qui veut cultiver et manifeste un cœur d’or.


Ma participation à un projet de média
je suis une des anciennes pratiquantes participant à l’effort des médias depuis le tout début. Après deux ans de cette sorte de bénévolat, je me considère moi-même comme une spécialiste expérimentée. J’ai commencé à critiquer les reportages d’actualité des autres. Mes divers commentaires mélangés à des notions humaines ont blessé inconsciemment d’autres pratiquants. J’omettais de voir le progrès réalisé par les autres pratiquants et leur désir de s’améliorer. Mon fils m’a aidée à voir le tort que cela causait au travail de validation de la Loi, parce que prenais le travail pour Dafa pour la cultivation.

Bien des fois alors que j’étais pressée de sortir, mon second fils a aidé son jeune frère à ranger lentement ses jouets, sans prêter attention à mes cris et mes reproches. Bien que cela se soit produit à répétition, mon fils continuait à son rythme lent. Je l’ai ressenti comme une provocation et l’ai grondé et lui ai fait des reproches en utilisant des gros mots. Mais mon fils ne m’en veut jamais, il sourit toujours et dit " C’est ma mère que j’aime le plus. " Au début je pensais que c’était son caractère parce qu’il est le plus tranquille de mes quatre enfants. Il est aussi le plus honnête, mais ne semble pas aussi brillant que les autres. Durant les conflits entre frères, il est toujours le pus tolérant et ne prend jamais sa revanche.

Un jour, j’ai réalisé que je perdais patience avec mon second enfant. J’ai éprouvé de la culpabilité à propos de ce que j’avais dit et de mon comportement. C’est son caractère doux et tolérant qui adoucit la relation entre les autres enfants, qui m’aide beaucoup. Néanmoins, je l’ai critiqué d’un point de vue matérialiste. Ça m’ennuyait qu’il ne soit pas aussi brillant que son frère aîné. Alors qu' un être humain avec un haut xinxing est beaucoup plus proche de Vérité-Compassion-Tolérance, la caractéristique de l’univers. Ne reflète-t-il pas mon manque de compassion et de tolérance par son comportement ? Cela ne m’aide-t-il pas à m’améliorer moi-même ?

La même chose s’est produite durant le travail de validation de la Loi en essayant de sauver les êtres. J’évalue souvent et co-opère sur la base de la capacité des gens. Je ne regarde pas à l’intérieur et prend l’excuse d’être occupée à des tâches assignées par le Maître. En fait, chaque disciple de Dafa a un rôle important dans la rectification par la Loi. Nous ne pouvons pas juger les pratiquants selon leurs capacités mondaines, leurs âges et leurs capacités techniques. Mais, je ne suis pas encore claire sur ce principe et avance puis recule. La plupart du temps, je n’ai pas su me comporter comme mon second fils. J’ai été incapable d’adoucir les relations lors de conflits entre pratiquants à cause de mon ego.

Pendant une longue période, mon fils aîné proférait des mots de rébellion et avait un comportement rebelle ressemblant à celui d’un adolescent. Il menaçait toujours qu’il n’étudierait plus la Loi. Je me suis inquiétée et lui ai consacré plus d’attention. Je ressentais qu’il n’avait plus aussi bon cœur et n’étais plus aussi obéissant que lorsqu’il était plus jeune et ne prenait plus plaisir à m’aider.

Tandis que nos conflits s’intensifiaient, j’ai attrapé de terribles maux de tête et ai commencé à étudier la Loi intensément. J’ai détourné mon regard de mon fils pour regarder en moi-même. J’ai découvert que le fait que je le critique quotidiennement révélait mon propre problème, lui reprochant son impatience, son égoïsme et son comportement brutal, qui étaient en fait toutes mes insuffisances. J’ai causé à un enfanti innocent tant de problèmes. ! Il m’avait tant aidée en prenant soin de ses frères, mais jamais je n’avais pensé à le remercier. Jamais je n’appréciais ni n’apprenais de ses vertus innées. N’était-ce pas un moyen que Maître utilisait pour me le rappeler ? Lorsque je lui ai présenté mes excuses sincères et que j’ai essayé de changer mon comportement, mon fils aîné n’a plus été révolté et a recommencé à prendre sa cultivation au sérieux.

J’ai un problème similaire en tant que coordinatrice. Lorsque je deviens attaché à mes tâches, j’oublie ce que les autres pratiquants ont fait et combien ils ont enduré. Donc, je n'ai pas su comment chérir et apprécier et remercier les autres. N’est-ce pas un mauvais facteur cosmique qui nous sépare et nous empêche d’être droits ? Sans parvenir à le réaliser et en continuant à le nier, comment pouvais je faire parti du corps uni avec tous les pratiquants.

Trois de mes fils sont nés après que j’ai commencé à cultiver dans Dafa. J’ai essayé de les amener à utiliser les toilettes le lendemain de leur naissance. Mon mari non pratiquant s’est moqué de moi et a dit "comment un nouveau né de deux jours pourrait-il utiliser les toilettes ?" Peu après qu’il ait dit cela, mes petits bébés ont montré qu’ils savaient comment coopérer sous cet aspect et ils arrivaient toujours à me faire comprendre ce qu’ils voulaient. De plus, les nouveaux nés semblaient savoir que mon temps pour sauver les êtres vivants est limité. Ils ont automatiquement arrêté ou refusé le sein lorsqu’ils ont eu entre sept et huit mois. Ainsi, j’ai pu sortir plus souvent. J’ai réalisé que Maître me donnait constamment des rappels : Je dois être modeste en tant que pratiquante.

Toutes mes opinions humaines sont superficielles et erronées devant Dafa. Si je pouvais être aussi pure qu’un nouveau né, j’aurais des capacités supra normales, serais éveillée et ferais tout efficacement.


2. Cultiver la parole pour notre Conférence de partage d’expériences
J’ai rassemblé les articles des Conférences de partage d’expériences pendant de nombreuses années. Nous avons annulé notre Conférence canadienne de partage d’expériences l’an dernier pour différentes raisons. Bien que nous ayons perdu notre caution, de nombreux disciples n’y ont pas prêté attention et ont dit que nous étions trop occupés. Ça leur était égal que nous annulions la conférence et ils pensaient : « Nous n’avons pas à nous inquiéter de ça pour l’instant ! » J’étais là, mais je n’ai pas senti que quelque chose n’allait pas.

Cette année nous avons découvert que beaucoup de problèmes de cultivation étaient devenus saillants. De nombreux projets faisaient face à de grandes difficultés. En regardant en nous-mêmes, nous avons réalisé que les difficultés étaient dues à notre manque d’intégrité. Nous devions trouver la cause à la racine et voir clairement la vérité. Nous avons réalisé que la communication sur la cultivation entre pratiquants était devenue la communication sur le travail. Nos groupes d’étude de la Loi devenaient de plus en plus clairsemés et certains ont disparu. Les sites de pratique étaient éparpillés ici et là. En discutant de la Conférence d’échange d’expériences, les pratiquants ont semblé ne pas s’y intéresser. Même quelques jours avant la Conférence canadienne de partages d’expériences, en dépit de beaucoup d’information et de communication de la part de l’Association de Falun Dafa et de l’appel aux articles à chaque pratiquant, il n’y avait quasiment pas de réponse.

Maître nous a dit de regarder en nous-mêmes lors de l’apparition de problèmes. En tant que membre d’une équipe de travail, une personne responsable de rassembler les soumissions, je devrais encore plus regarder en moi que les autres. J’ai été étonné de découvrir des failles aussi grandes que mon propre univers et toutes sortes de comportements relâchés dans ma cultivation.

Je me souviens encore des premières années de ma cultivation. J’étais alors vraiment diligente. Je ne voulais plus laisser le livre de Dafa après l’avoir pris et commencé à le lire. Et je faisais les exercices au parc tout au long de l’année. Au moment de la Conférence d’échange d’expériences, j’écrivais un article, peu m’importait s’il allait ou non être utilisé. Les difficultés ne m’arrêtaient jamais. Je ne me souviens pas quand j’ai arrêté d’étudier la Loi et de faire les exercices diligemment. Une conférence de partage d’expériences s’est trouvée devenir un de mes projets et m’a occupée encore plus que d’habitude.

Bien que prenant part à de nombreux projets de validation de la Loi, ça ne peut pas être une excuse pour ne pas cultiver dans la forme que Maître a arrangé pour nous. J’ai finalement compris que j’avais cessé d’être diligente et devais faire une percée, mais comment ?

Je me suis souvenue que lorsque j’ai commencé la cultivation de Dafa, d’anciens disciples m’ont dit que Maître recommandait aux pratiquants en Chine de lire l’histoire de la cultivation de Milarepa. A l’époque je suivais tout ce que disait le Maître et j’ai immédiatement cherché cette histoire. J’ai fini de la lire avec des larmes coulant sur mon visage ; ma volonté d’être diligente est devenue extrêmement ferme. J’ai décidé : " Je veux être aussi diligente que Bouddha Milarepa, sans peur de souffrir et cultiver et devenir un Bouddha dans cette vie. " L’histoire de Bouddha Milarepa s’est effacée de ma mémoire. J’ai suivi Maître tout du long dans sa rectification par la Loi et établi certaines vertus. Parce que je vis parmi les gens ordinaires, certaines pensées humaines subconscientes mais terribles ont occupé mon esprit. J’osais mentalement marchander avec Maître et ne considérais plus la cultivation comme une chose solennelle et sacrée. C’est exactement comme un enfant gâté commençant à négocier avec ses parents. D’un autre côté, j’aidais aussi Maître dans la rectification par la Loi. Mon travail est dur et difficile. Je me disais à moi-même qu’il était pardonnable que j’échoue quelquefois à me mesurer aux exigences de la Loi. Parce que ces pensées étaient profondément enfouies dans mon esprit, il n’était pas facile de les exposer. Elles sont devenues de gigantesques obstacles m'empêchant d' être un pratiquant diligent.

Une fois reconnues ces insuffisances, j’ai commencé à me traiter moi-même comme une nouvelle pratiquante. J’ai laissé tout les soi-disant " crédits " et relu l’histoire du Bouddha Milarepa. J’en ai eu un sentiment différent qu’il y a dix ans. J’avais auparavant simplement vu un bon exemple de cultivation dans cette histoire, mais à présent j'y voyais mes propres insuffisances. Par exemple le Maître de Bouddha Milarepa voulait qu’il réussisse, alors il l’a forcé à construire des maisons autour de collines. Les maisons étaient construites puis détruites encore et encore. Milarepa était blessé par les pierres, un vrai tableau de misère. Son maître continuait quand même à le critiquer et le battait parfois. Bien que Milarepa ait pensé à un raccourci et été confronté à l’échec, il écoutait constamment les paroles de son maître. C’est la raison pour laquelle son maître a qualifié Milarepa de meilleur disciple qu’il avait jamais eu et lui a enseigné toutes les vérités de la cultivation.

Comparé à moi, je semblais beaucoup donner de moi durant tous les projets et souffrir beaucoup. Mais j’ai compris maintenant que Maître a arrangé toutes ces choses pour ma cultivation, tout comme construire des maisons pour Milarepa. Comment pourrai-je me sentir fière à cause des crédits que j’avais accumulés.

Maître veut que nous parvenions à un plus haut niveau du fruit. Donc ce que nous faisons ne sera pas aussi simple que construire des maisons. Nous devons publier des journaux, établir une station de télévision et organiser des spectacles. Maître ne s’occupe pas des résultats de ces projets, tout comme le Maître de Milarepa ne s’occupait pas des maisons qu’ils demandait à Milarepa de construire. Notre Maître veut voir nos véritables états d’esprit de disciples : Croient ils vraiment en Maître, sont ils respectueux envers Maître, sont-ils de vrais disciples et sont ils diligents ? Si un test ne suffit pas, il y en aura un second, un troisième, un quatrième et un cinquième.

Parce que nous sommes tombés dans l’illusion, nous avons oublié tout cela. C’est juste comme développer des attachements à la taille qu’aura notre maison, à sa merveilleuse apparence, au nombre de pierres que nous avons déplacées, et à la quantité d’efforts que nous y avons consacré. Nous commençons à avoir l’impression que nous bâtissons ces maisons pour le Maître, et nous y mettons beaucoup d’efforts, et que par conséquent le Maître doit nous traiter bien et miséricordieusement et qu’il fera assurément de nous un Bouddha. Ces terribles pensées ont résulté dans le fait de "Construire des maisons ", qui ne sont que notre propre recherche. Nous ne suivons pas ce que Maître a dit et nous allons jusqu’à marchander avec lui.

Cultiver en préparant une Conférence de partage d’expériences est une forme de cultivation de Dafa arrangée par Maître depuis le début de ses enseignements de Dafa. S’il y avait eu des Conférences d’échange d’expériences avant la répression de la cultivation par le PCC et qu’on avait demandé à chaque pratiquant d’écrire des articles, qui n’aurait pas écrit d’articles ? Chacun y prêtait une grande attention et aurait écrit un article, parce que c’est la façon arrangée par le Maître pour chaque pratiquant. La perversité nous a testé de façon dévastatrice. Ils ont commencé par détruire la forme de cultivation que Maître nous a enseignées. L’environnement pour l’étude de la Loi et la pratique de groupe en Chine continentale ont été endommagés.

A présent, le Site Internet Minghui essaie de surmonter les difficultés et a ouvert une Conférence de partage d’expériences en ligne pour les pratiquants en Chine. Il y a des milliers d’articles de partage d’expériences publiés, après avoir brisé le blocus Internet par le régime chinois. Les pratiquants en Chine font aussi de leur mieux avec des pensées et des actions droites pour construire un environnement propice à l’étude de la Loi et la pratique des exercices en groupe. Nous disciples à l’étranger ne pouvons pas prendre le prétexte d’être occupés par les projets de Dafa et ainsi accepter ainsi la persécution de l’ancien univers. Nous devons adhérer à tout ce que le Maître a arrangé et exige de nous.

J’ai constaté qu’il y a beaucoup à cultiver même durant une simple tâche comme écrire des articles de partage d’expériences. Chaque fois que j’ai écrit un article pour une Conférence de partage d’expériences, ou pour tout autre partage, cela a exposé mes pensées humaines. Lorsque je suis heureuse en écrivant, je découvre ma mentalité d’ostentation et de fanatisme. Lorsque je suis réticente à écrire, je découvre mon embarrassement et ma peur de perdre la face, ainsi qu’un sentiment de supériorité parce que je suis une ancienne pratiquante. Si mon article n’est pas choisi, je nourris des sentiments de contestation et de jalousie. Si l’article est choisi, je deviens arrogante. C’est tout comme Maître l’a dit " Il y a de nombreux attachements humains " (" Leçon sept ", Zhuan Falun)

Exposer mes attachements me fait réaliser que je suis toujours en train de me cultiver moi-même. Je sens aussi que Maître m’aide à me débarrasser des ces pensées et de ces substances sales. Je peux voir le Fa (Loi ou principes) à différents niveaux déployé par Maître.

Dorénavant, je ne me relâcherai plus. Je me traiterais moi-même comme une nouvelle disciple et essaierai sérieusement de finir chaque chose que Maître demande. Je persisterai et j’atteindrai le critère ultime pour les disciples de la rectification par la Loi. Je ne décevrai pas le salut compatissant du Maître.

Merci de m’avoir donné cette occasion de partager avec vous. Veuillez m’indiquer avec bienveillance tout ce qu’il peut y avoir dans mes pensées d’inapproprié.

Merci, Maître ! Merci compagnons de pratique !

Date de l’article original : 5/6/2009


http://minghui.ca/mh/articles/2009/5/20/201300.html