(Minghui.org)

Le régime du Parti communiste a lancé la persécution du Falun Gong en 1999. J'ai été illégalement détenue avec des milliers de mes compatriotes chinois parce que je pratique le Falun Gong. J'ai été emprisonnée au centre de détention no 2 d’Acheng et au camp de travail forcé de Wanjia dans la ville de Harbin, province du Heilongjiang et j'ai subi des tortures inhumaines.

J'ai commencé la pratique en raison des maladies chroniques

Je suis une fermière et j'avais de nombreuses maladies chroniques dans le passé, comme le trachome, le rhumatisme, la névrose, des maux de tête, des éruptions cutanées, des problèmes aux reins, et finalement des bosses sur la poitrine. J'avais facilement des engelures en hiver. J'ai commencé le Falun Gong en juin 1998 en espérant guérir mes maladies. Petit à petit, j'ai découvert combien le Falun Gong est merveilleux et que le Falun Gong enseigne une personne à cultiver son esprit et son cœur, à avoir plus de compassion et à devenir une meilleure personne. Plusieurs pratiquants ont essayé de me faire copier le livre Zhuan Falun à la main. À l'époque j'étais dans la cinquantaine et je ne savais pas comment écrire. Quand j'ai essayé de copier le livre, mes mains tremblaient si fort que je ne pouvais pas tenir une plume; j'ai abandonné. Peu de temps après je suis tombée et j'ai déchiré mes nouveaux pantalons. En regardant à l'intérieur, j'ai vu que des conceptions postnatales avaient fermé mon esprit et que je devrais penser « à l'extérieur de la boîte ». J'ai pris la plume et j'ai pensé aux mots du Maître dans la 6e leçon de Zhuan Falun : « Quand vous serez rentré chez vous et que vous écrirez quelques mots – peu importe que votre écriture soit belle ou non – ils auront du gong ! »

J'étais déterminée à copier les livres à la main et maintenant j'ai copié pendant des années Zhuan Falun, La Grande Méthode de Plénitude Parfaite du Falun Fofa, Points essentiels pour un avancement diligent et Lectures in the United States et d'autres conférences. J'ai étudié la Loi (Fa) en copiant les livres et j'ai pratiqué les exercices. Tous mes symptômes de maladie ont tranquillement disparu. Je suis devenue en très bonne santé après la pratique et mon mari a reçu des bienfaits de la pratique et il est en santé lui-aussi.

Violemment torturée au centre de détention no 2 d’Acheng

Le 26 mai 2000, je suis allée à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. La police m'a arrêtée et plus tard m'a détenue au centre de détention no 2 d’Acheng. Les gardes nous ont agressés cruellement, nous giflant au visage et nous frappant avec des balais et des cordes en plastique. Le gardien, Yang Qi, a donné un coup de pied avec ses bottes en cuir à l'estomac d'une pratiquante qui faisait sa méditation assise au lit. Une autre fois, Yang Qi m'a tirée par les cheveux et m'a jetée sur le sol en ciment. Il a fait la même chose aux deux autres pratiquantes. Le garde Lu Qi a versé de l'eau froide sur nous de la tête aux pieds en hiver pendant qu'on faisait la méditation assise sur notre lit. Nos vêtements et nos couvertures étaient trempés. Puis il a jeté des pétards allumés dans nos mains. Ce genre de torture a continué pendant plus d'un mois.

Nous avons fait appel de nombreuses fois et avons demandé un rendez-vous avec les responsables du Bureau 610 qui ne se sont jamais présentés. On a fait une grève de la faim en groupe et demandé que le camp nous libère inconditionnellement. Plutôt la direction du centre de détention et les gardes nous ont gavés de force afin de nous torturer. Ils ont mélangé une solution très concentrée de sel avec de la liqueur et la farine de maïs moisie; huit gardes, entre autres, Yang Qi, Lu Qi et un autre dénommé Han ont travaillé ensemble pour nous faire manger. Ils m'ont poussée sur une chaise, tenu ma mâchoire, pincé mon nez et forcé le mélange dans ma bouche. Ils me frappaient si je n'ouvrais pas ma bouche. Je pouvais à peine respirer et j'avais commencé à pleurer. D'autres ont fini par vomir. Beaucoup de pratiquants avaient des blessures à la bouche, saignaient et avaient la mâchoire enflée. J'ai essayé de me mettre debout et j'ai été frappée à l'arrière au point que j'ai failli tomber. Le chef du centre de détention, Guo, est arrivé et nous a injuriés verbalement. La gavage a continué pendant cinq jours.

J'ai été relâchée. Un jour, les agents Li Xiaojiang et Ma Jianfen du poste de police de Shenli sont entrés par effraction et ont demandé si je pratiquais encore le Falun Gong. Je leur ai répondu : « Bien sûr ! Pourquoi ne devrais-je pas puisque le Falun Gong est si merveilleux ? » Ils m'ont entraînée hors de ma maison. Il avait neigé et je portais seulement un pull-over et des pantoufles. J'ai été arrêtée à nouveau. Mon bras gauche a été cassé, en résistant aux policiers.

Plusieurs d'entre nous avons été arrêtés et détenus au camp de travail forcé de Wanjia le 14 juin 2001. Xi Jinglong du département de police de la ville de Acheng était derrière ce complot.

Torturée au camp de travail forcé de Wanjia

Quand je suis arrivée au 7e pavillon du camp de travail forcé de Wanjia pour la première fois, j'ai été entourée par des collaborateurs qui pratiquaient autrefois le Falun Gong, mais qui ont trahi leur croyance. À tour de rôle, ils ont essayé de me convaincre de renoncer au Falun Gong. Trois pratiquantes dans la vieille classe là-bas sont mortes des suites de la brutale persécution au milieu de la nuit du 20 juin 2001.

Les responsables du camp de travail de Wanjia ont utilisé ces méthodes de torture suivantes sur les pratiquants. Chaque personne s'est assise sur un tabouret en plastique et est restée immobile ou alors elle était battue ou devait rester immobile. Nous transpirions alors que nous étions assis pendant longtemps, en particulier en été. J'ai développée la gale qui était à la fois purulente et saignait. Cela faisait mal lorsque ces blessures collaient à mes vêtements. Durant de mauvais moments, j'ai développé la gale partout sur le corps et je ne pouvais pas porter des vêtements. Je devais utiliser un morceau de tissu noir pour me couvrir; j'avais tellement de démangeaisons que je pouvais à peine dormir.

On a été torturé le 6 novembre 2001 à l'hôpital de Wanjia sur l'ordre du chef du camp, Shi Yingbai. On a été enfermé dans une pièce qui pouvait être surveillée de l'extérieur. On nous interdisait de pratiquer les exercices du Falun Gong. On devait obtenir la permission du garde Yu Fangli pour utiliser les toilettes.

Une pratiquante dans la soixantaine voulait faire ses besoins mais la garde Yu Fangli a refusé de lui donner la permission et elle a verrouillé la porte. La dame a dû faire ses besoins dans ses pantalons. Une fois, alors qu'on émettait la pensée droite, les gardes nous ont battus avec les manches de balais. J'ai essayé de l'empêcher en lui faisant remarquer qu'elle faisait des mauvaises actions. Elle a dirigé le manche vers moi et m'a frappée au visage. Le côté droit de mon visage a commencé à saigner et à enfler.

Une autre fois, sur l'instance de la garde Yu Fangli, les criminels nous ont poussés vers le vestibule. Le médecin de l'hôpital, Suen, a utilisé un gros morceau de métal pour gratter ma gale. Cela faisait mal et saignait beaucoup. Je leur ai signalé leurs mauvaises actions. Les deux criminels ont eu peur et ont cessé de me torturer.

On a été transféré à nouveau au 7e pavillon le 21 janvier 2002. Certains d'entre nous qui avaient des problèmes de santé à cause de la torture étaient situés au 2e étage, surveillés par la criminelle détenue Fu Lihai. Elle nous a frappés en utilisant des chaises, des balais ou des bouteilles d'eau à chaque fois qu'on pratiquait les exercices.

La pratiquante, Mme Meng Xianzhi est morte des suites de la torture le 4 mars 2002.

Traduit de l'anglais au Canada le 5 août 2009.