(Minghui.org)

Par un pratiquant en Chine

Brève présentation du cas: Jiang Xiqing décède suite à la persécution—ses avocats détenus et battus.

Des agents de la division de la sécurité intérieure locale ont arrêté M. Jiang Xiqing chez lui, dans le district Jiangjin de Chongqing, le 13 mai 2008, lendemain du séisme de Sichuan. Ce même jour, son épouse, Mme Luo Zehui, a aussi été portée manquante à Youxi. Sa famille l’a recherché de nombreuses fois et appris que le procuratorat du district Jiangjin avait approuvé son arrestation. Mme Luo a été condamnée à une peine de huit ans et M. Jiang, à un an de travaux forcés. A ce jour, la famille de Jiang n’a reçu aucun verdict officiel, ni n’a vu Mme Luo.

Le 28 janvier 2009, les gardes du camp de travaux forcés de Xishan ont battu brutalement Jiang Xiqing, âgé de 66 ans. Le tabassage était si violent qu’il est décédé d’une ‘’attaque cardiaque.’’ Ses enfants ont trouvé que leur père montrait encore des signes de vie après avoir été réfrigéré pendant sept heures, et ils ont demandé un traitement d’urgence immédiat. Cependant, afin de dissimuler leur crime, la police a ignoré les demandes de la famille, les ont fait sortir de la chambre froide, et ont incinéré de force M. Jiang, qui devait être encore en vie.

L’avocat Zhang Bai du cabinet légal Jiayi de Pékin, et l’avocat Li Chunfu de la firme légale Gaobolonghua de Pékin ont été engagés par le fils de Jiang Xiqing, Jiang Hongbin, pour une assistance légale concernant la mort de son père. Dans l’après-midi du 13 mai 2009, alors que les deux avocats collectaient des informations sur le cas, au domicile de leur client, plus de vingt agents de police ont surgi, les ont arrêtés, et emmenés en garde-à-vue. Les arrestations ont été menées par les agents du comité politique et légal du district de Jiangjin à Chongqing, le Bureau 610, le département de police de Jiangjin ainsi que les agents du poste de police Youxi. Ils ont suspendu les avocats, les pieds ne touchant pas le sol, et les ont battu. L’interrogatoire et la torture ont duré plus de cinq heures.

Bréve présentation du cas de l’avocat Wang Yonghang, qui est toujours détenu.

A 17 :00 heures, le 4 juillet 2009, un groupe de personnes non-identifiées est entré par effraction au domicile de M. Wang Yonghang. Son épouse, qui était sur le point d’aller faire des courses, était présente, et ils l’ont plaqué au sol. La mère de M. Wang, âgée de presque 80 ans s’est vue maintenir la tête au sol et interdir de bouger. Mais les femmes ont été incapables de voir les visages des vingt agrsseurs. Après avoir saccagé le domicile, ils ont emmené l’avocat Wang Yonghang et son épouse dans le même centre de détention.

L’épouse de Wang Yonghang a été libérée le 5 juillet. Sa belle-mère âgée était si effrayée qu’elle a perdu le contrôle de ses intestins. Suite aux demandes catégoriques de la famille, une notice de détention administrative concernant M. Wang a finalement été remise à la famille. Le 6 juillet, son épouse est allée voir le secrétaire Shi de la communauté Jinxia pour s’enquérir de la situation de M. Wang et obtenir de l’aide. Le secrétaire Shi a envoyé l’agent de police Li Youzeng de la communauté Jinxia, qui l’a battue et injuriée. De plus, ils l’ont détenue une fois de plus, l’emmenant à la station de police de Jinxiu.

Après des demandes répétées, il a été répondu à son épouse que M. Wang avait été détenu dans le centre de détention Yaojia de l’agglomération de Dalian. Avec sa belle-mère, elles se sont rendues dans le centre de détention Yaojia pour lui rendre visite, le 6 juillet. Les gardes du centre de détention ont admis qu’il s’y trouvait, mais ont refusé de laisser sa famille le voir ou lui parler au téléphone. Depuis 2008, M. Wang Yonghang a défendu des pratiquants de Falun Gong devant les tribunaux. Il a aussi écrit au Procuratorat suprême et à la cour suprême pour appeler les autorités judiciaires à considérer plus clairement les graves erreurs commises dans les cas impliquant des pratiquants de Falun Gong. Les autorités ont révoqué son autorisation d’exercer, et il a été soumis à la persécution, y compris la filature et la surveillance de la police.

Ces deux cas sont des exemples sérieux d’avocats réprimés et persécutés pour avoir défendu des pratiquants au tribunal. Ils illustrent de même que le Parti communiste chinois a intensifié la répression d’avocats tentant de défendre des pratiquants de Falun Gong.

Au cours des années passées, un certain nombre d’avocats ont appris les faits concernant Falun Gong et se sont levés pour défendre l’innocence des pratiquants. Il était très difficile pour nous, dans le passé de clarifier les faits aux personnes du système judiciaire, et les avocats peuvent publiquement le faire sur une large échelle. Plus important, ils ont parlé de la persécution d’une perspective légale dans la société ordinaire, ce qui est plus aisé à comprendre et accepter pour les gens. De plus, leurs remarques portent l’autorité judiciaire, ainsi, ils sont capables d’éveiller les gens du système judiciaire qui suivent aveuglément les ordres de leurs supérieurs.

La répression de fer et publique des avocats par le PCC, telle que décrite dans ces deux cas, a pour but d’empêcher les hommes de loi de s’impliquer. Le but du PCC est d’empêcher les gens d’entendre la vérité et de les priver de justice.

Nous encourageons chacun à apporter, protection et aide au moment opportun à ces avocats, sous différents angles.