(Minghui.org)

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J'habite dans une grande ville avec une population dispersée et où le transport pour atteindre les régions éloignées en particulier n'est pas pratique. Par conséquent, certains des villages aux alentours n'ont pas reçu beaucoup d'imprimés concernant le Falun Dafa. Par hasard, j'ai eu des cartes de chaque village et ville dans la campagne environnante, et j'ai compris que le Maître voulait que j'aille sauver les gens là-bas.

Abandon de la peur toute seule dans la campagne

Au cours de ces dernières années, beaucoup de pratiquants ont développé des attachements liés au confort et à la peur, et seulement une poignée d'entre eux sont allés dans la campagne pour distribuer des dépliants du Falun Dafa. Même ces quelques pratiquants qui avaient l'habitude de m'accompagner ont graduellement cessé pour différentes raisons. Le Maître a dit :

« … il ne faut pas attendre, il ne faut pas être dépendant, il ne faut pas compter sur le changement des facteurs extérieurs. » (« A tous les élèves à la Conférence de Loi de l'Europe du Nord », Points essentiels pour un avancement diligent (II))

Donc, considérant que c'était urgent, j'ai décidé de distribuer des imprimés dans la campagne toute seule.

Je suis sortie dans l'obscurité un soir paisible, une femme toute seule, tout en étant extrêmement terrifiée en passant les vastes champs. Des bruits étranges provenant des animaux cachés surgissaient des champs de maïs, et je pouvais entendre le bruit des grillons et des crapauds. J'ai marché dans certaines rues bordées de tombes à droite et à gauche et j'ai sursauté quand soudain plusieurs étranges oiseaux se sont envolés. Même si je ne pouvais pas bien voir, j'ai deviné que c'étaient des démons qui interféraient avec moi, essayant de m'empêcher de sauver les êtres vivants. Par conséquent, j'ai renforcé ma pensée droite : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa, le Maître et les divinités qui nous protègent sont à côté de moi, pourquoi devrais-je avoir peur? Qu'est-ce qu'une poignée d'esprits pervers peuvent me faire? Là où arrive la vérité, elle chasse la perversité; si la perversité ose interférer avec la rectification par la Loi, elle sera certainement éliminée. C'est la perversité qui devrait certainement avoir peur de moi. » Dès que ces pensées ont surgi, le champ droit autour de moi a augmenté, la peur a disparu et j'ai retrouvé mon calme habituel.

Une fois je suis allée suspendre des bannières dans le village le plus éloigné d'une commune. Je voulais suspendre une bannière très haute et je l'ai attachée à la partie la plus mince et la plus distante d'une canne à pêche. C'était très difficile à faire et cela duré toute la nuit parce que la canne à pêche était trop mince et fragile et cela m'a pris beaucoup de temps pour suspendre la bannière à l'entrée du village. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai découvert un attachement à se mettre en valeur; si je n'avais pas insisté à la suspendre plus haute que les autres, il n'y aurait pas eu autant de problèmes.

Coordonner entre les compagnons de cultivation, s'élever en tant qu'un seul corps et sauver les  gens

Durant le processus de distribution des dépliants, je me suis rendu compte graduellement que c'était égoïste de faire tout le travail toute seule. Je devrais plutôt donner la chance à mes compagnons de cultivation d'avancer et d'établir leur vertu majestueuse. De plus, plusieurs personnes pourraient accomplir plus qu'une seule personne et ensemble, on pourrait sauver davantage de gens.

Alors, j'ai dit à mes compagnons de cultivation ce que j'avais fait et ce que j'ai appris concernant l'abandon des conceptions humaines tout en distribuant des dépliants de Dafa dans la campagne. Je leur ai raconté certaines des choses qui me sont arrivées et ils étaient très émus. Certains se sont offerts : « La prochaine fois, si tu as besoin d'un compagnon, laisse-moi savoir. » Petit à petit, plusieurs autres pratiquants se sont joints à notre équipe.

Bien sûr, il y avait aussi certains pratiquants qui n'étaient pas prêts à sortir. Juste avant qu'on soit prêt à partir, j'ai demandé à un d'entre eux de venir et il a refusé. J'étais inébranlable et j'ai regardé à l'intérieur pour trouver la raison. Est-ce parce que j'étais jeune, pas assez expérimentée et indigne de la confiance des autres? J'ai remarqué qu'il m'observait quand je sortais plusieurs fois et retournais sans aucun problème à chaque fois. Il écoutait nos vives discussions sur ce qu'on avait fait et finalement il a décidé qu'il ne pouvait plus rester à la maison, et il m'a dit qu'il voulait également nous accompagner la prochaine fois.

Puisqu'on voulait agir en tant qu'un seul corps, on devait être prudent. On a étudié le Fa, renforcé nos pensées droites, maintenu un état d'esprit positif et émis la pensée droite en tant que groupe avant de partir. On a aussi demandé au Maître de nous renforcer, et tout allait bien chaque fois. Un soir, cinq d'entre nous avons loué une voiture, et on a réussi à distribuer plus de 1 800 imprimés sans aucun problème!

La fois suivante, afin de réduire la pression sur le chauffeur, les pratiquants de notre équipe ont décidé de laisser le chauffeur nous emmener à un point proche de notre destination et de nous déposer là. Le chauffeur est ensuite retourné chez lui, et on a apporté les imprimés et les avons distribués à pied en une nuit. En été, c'était plus facile parce qu'on pouvait se reposer pendant un certain temps dans le champ de maïs après avoir terminé et ensuite prendre le bus à l'aube pour retourner à la maison. Mais en hiver, il faisait très froid et quand c'était l'aube, c'était trop froid pour s'asseoir et se reposer. Parfois on avait de la difficulté à marcher parce qu'on avait des ampoules aux pieds et on devait marcher très lentement. Cependant, malgré la douleur, mon cœur était rempli de joie dès qu'on pensait au poème du Maître :

« Il vient en portant la vérité parfaite selon son gré
Va aux quatre coins du monde avec une aisance insouciante »
[…] ( « Tathagata » de Hong Yin ll)

Dafa produit des miracles

Au début, je n'avais pas de bonne vision et j'avais des difficultés à voir clairement les numéros des maisons, ou même la rue. J'étais très lente et mes compagnons de cultivation devaient presque me tirer, ce qui me gênait. Petit à petit, j'ai constaté que mes yeux s'amélioraient. Peu importe combien c'était obscur, j'étais capable de voir la rue clairement. Au début, j'étais aussi toujours fatiguée et mes hanches me faisaient mal à cause de la marche. Je me suis souvenue de ce que le Maître a dit : 

« Vos bras, vos jambes, vos doigts et votre bouche font des mouvements en fonction de ce que vous leur demandez, pourquoi cela, car ils sont à vous. » (« Enseignement de la Loi à la première conférence de Loi en Amérique du Nord »)

J'ai dit d'un ton sévère à mes jambes : « Vous êtes mes jambes! Vous devez m'écouter !Si vous ne coopérez pas bien avec moi pendant que je distribue des dépliants, quand j'atteindrai la plénitude parfaite, je ne voudrai pas de vous! » Depuis ce temps-là, je marche avec beaucoup de légèreté, et même les jeunes pratiquants hommes ne peuvent pas suivre mon rythme.

Je suis née dans la ville et les maisons dans la campagne sont toutes similaires. Je ne peux pas bien me rappeler les rues. Cependant, Dafa m'a donné la sagesse, et maintenant non seulement je peux me rappeler du chemin, mais je sais aussi les directions !

Coopérer et s'élever en tant qu'un seul corps

Le Maître a dit :

(« Aider le Monde »)

Clarifier la vérité, chasser les diables pourris,

Faire circuler largement les Neuf Commentaires, le parti pervers battra en retraite,

La pensée droite sauve les gens de ce monde,

Je ne peux croire que leur conscience ne réponde à l’appel.

Li Hongzhi

Le 15 juin 2006 à Philadelphie 

Le Maître nous a clairement montré la direction. Au début, la plupart des pratiquants locaux avaient quelques obstacles idéologiques contre la distribution des Neuf commentaires sur le Parti communiste : « le coût des Neuf commentaires était trop élevé et le niveau d'éducation des villageois n'était pas suffisamment haut. C'était beaucoup de gaspillage. Aussi les Neuf commentaires sont lourds et pas pratiques à apporter. On a donc tout simplement posé un geste en laissant 10 à 20 livres dans chaque village, ce qui fait qu'on ne les a pas « distribués partout ». Plus tard, des pratiquants d'une autre région sont venus partager avec nous et ont donné un livre à chaque domicile, donnant ainsi à tous les êtres vivants la chance d'être sauvés.

La production des Neuf commentaires est un énorme projet nécessitant l'implication de nombreuses personnes pour que ça soit fait rapidement. Cela nous demande de bien nous coordonner et de s'élever en tant qu'un seul corps au lieu de laisser cela à une ou deux personnes. Suivant les articles et conférences du Maître, on a échangé nos points de vue et essayé de le voir sous différentes perspectives et d'utiliser les talents spéciaux de chaque personne. Certains d'entre nous avons contribué de l'argent, certains ont participé à la reliure, certains ont fourni une place pour se rencontrer, certains ont distribué des imprimés, certains se sont occupés de l'impression, mais chaque personne a travaillé pour la distribution des Neuf commentaires. Comme le Maître a mentionné dans Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC (2002):

« [...] ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires. »

Chaque personne a fait de son mieux pour aider et a gentiment aidé l'un l'autre, créant un champ sain. J'ai choisi de distribuer les Neuf commentaires parce qu'il y avait peu de personnes qui pouvaient sortir le soir. J'ai mis au point une routine où j'allais tout d'abord découvrir moi-même combien d'imprimés étaient requis dans chaque village. Ensuite j'allais mettre au courant les autres pratiquants sur la distribution réelle. Notre équipe n'était pas constante et j'ai décidé de la prendre jour après jour. Dès que je voyais des pratiquants que je connaissais, je leur demandais s'ils voulaient venir avec moi. Un pratiquant âgé a dit :« Chaque fois que tu sors, tu dois partir avec une équipe différente et tu dois apporter beaucoup de matériel. Je consacre plus de temps pour émettre la pensée droite pour toi. J'apprécie vraiment ces pratiquants qui contribuent silencieusement à la distribution des Neuf commentaires.

Quand je venais de commencer, j'étais très nerveuse, prudente et j'avais peur que les forces anciennes tirerent avantage de moi. Après les quelques premières fois où tout s'est bien passé, j'ai soudain compris durant l'étude de la Loi : le Maître ne reconnaît pas l'existence des forces anciennes, et on devrait aussi nier totalement les forces anciennes. Il y a deux chemins pour les pratiquants de Dafa, un est arrangé par le Maître tandis que l'autre est arrangé par les forces anciennes. Distribuer les Neuf Commentaires est ce que le Maître veut qu'on fasse. Cela signifie qu'on marche le chemin arrangé par le Maître. Les forces anciennes ne sont pas qualifiées pour interférer et on nie les forces anciennes. Quand j'ai compris cela, j'ai senti mes horizons s'épanouir. J'ai sincèrement regardé à l'intérieur, analysé mes attachements, je les ai exposés et désintégrés. J'ai senti évidemment une amélioration rapide de mon niveau et de mon Xinxing. La quantité de matériel que j'ai réussi à distribuer a augmenté aussi.

La protection du Maître

Je me suis montrée négligente quand on a commencé à distribuer les Neuf commentaires. Une fois, on a pris trop d'exemplaires des Neuf commentaires sur deux tricycles avec sept ou huit personnes. J'étais pressée et j'ai laissé mon téléphone portable dans l'autre tricycle. Sur le chemin, on a découvert qu'une voiture nous suivait. Parce que j'avais laissé mon téléphone cellulaire dans l'autre véhicule, j'ai composé rapidement mon propre numéro et dit aux pratiquants qui ont répondu de prendre un autre chemin pour le retour. Les conséquences auraient été catastrophiques si je n'avais pas oublié mon téléphone cellulaire.

Une autre fois, je suis allé dans le village le plus éloigné de notre ville, et notre chauffeur n'a pas pris la peine de vérifier la voiture avant qu'on parte. Sur le chemin du retour, on s'est reposé, certains pratiquants se sont même endormis, et j'ai aussi fermé les yeux. Soudain, le chauffeur a eu la pensée que quelque chose n'allait pas avec la voiture. Ils s'est arrêté rapidement et a découvert que la plupart des écrous tenant la roue de la voiture avaient disparu. Seuls deux d'entre eux étaient encore là et ils  étaient partiellement dévissés. C'était vraiment si dangereux! Si on n'avait pas la miséricordieuse protection du Maître, je ne peux imaginer ce qui aurait pu se produire.

C'étaient quelques-unes de mes compréhensions superficielles. Merci Maître et merci à tout le monde!

Traduit au Canada de l'anglais le 17 septembre 2009.