(Minghui.org)

Le 8 juin 2006, je me suis rendu à l'école où j'avais autrefois travaillé et d'où j'avais pris ma retraite afin de régler des papiers administratifs. A l'entrée, j'ai parlé avec les gardiens et je me suis rendu compte qu'il s'agissait de mes anciens élèves. Je leur ai parlé de Falun Gong et de la persécution par le Parti communiste chinois (PCC) et leur ai tendu quelques documents d'information. A ma grande surprise, l'un des gardiens a appelé la sécurité de l'école et j'ai été escorté vers la section de sécurité.

Une fois arrivés là, de nombreuses personnes se sont rassemblées autour de moi : des policiers locaux, le directeur du comité de rue, des collaborateurs, et les gens de la sécurité de l'école. Ils ont menacé de me condamner, sur preuve des documents incluant les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Le collaborateur Gong Lianghan m'a ordonné de remplir un formulaire, mais j'ai refusé. Ils ont alors menacé de m'envoyer dans un centre de lavage de cerveau à Chenjiaji. Je les ai ignorés mais l'apparition de la collaboratrice Feng Yanping m'a intimidé. J'ai perdu le contrôle de mes pensées droites. Elle avait été coordinatrice et une personne avec qui j'avais eu des contacts réguliers. Elle avait été persécutée et s'était retournée contre Dafa. A midi avec l'accord du directeur du Parti du district et en considération de mon grand âge, ils m'ont laissé partir.

Bien que je sois rentré sain et sauf à la maison, le harcèlement a continué. Yin Linhai, directeur du centre de lavage de cerveau du PCC et les collaborateurs Gong Lianghan et Feng Yanping se sont relayés pour venir à mon domicile et me dire d'abandonner Dafa. A ce moment, occupé par toutes sortes de pensées humaines, j'ai pensé que Feng Yanping connaissait bien les pratiquants de notre région et je me suis inquiété que plus de pratiquants ne soient impliqués et persécutés comme moi. J'ai pris peur et ai été incapable de gérer la situation. j'ai finalement coopéré avec eux.

Plus tard, je me suis senti mal, à chaque fois que je pensais à ce que j'avais fait. J'ai présenté mes excuses au Maître et à Dafa pour mes erreurs. J'ai regardé en moi et j'ai découvert de nombreux attachements : l'attachement à me faire voir, la jalousie, l'esprit de compétition. Je montrais les problèmes des autres au début avant de regarder à l'intérieur, et j'étais assez sensible. Depuis, j'ai compris que quoi qu'il arrive, ce n'était pas par hasard et faisait partie de ma cultivation. Je me suis déterminé à cultiver et à me débarrasser de ces attachements.

Un soir, à la mi-juin 2008, deux autres pratiquants et moi-même nous sommes rendus dans un quartier résidentiel pour distribuer des documents de Dafa. une personne m'a attaqué par derrière alors que je déposais un dépliant de Dafa sur un appui de fenêtre au rez-de-chaussée d'un immeuble d'appartements. Il m'a attrapé d'une main, et de l'autre, a appelé quelqu'un sur son téléphone portable. Les deux agents de sécurité m'ont tenu par les bras et m'ont fait descendre la rue. J'ai crié : "Falun Dafa est bon !" tout le long du chemin. Entretemps, je me suis adressé au Maître en esprit : "Cher Maître, quoi qu'il arrive, je vais bien faire en tant que pratiquant de Dafa." J'étais calme et sans peur.

Ils m'ont emmené dans une pièce d'un commissariat local, où un officier regardait la télévision. J'ai commencé à lui parler de Dafa et de la persécution. Il s'est levé d'un bond et a dit : "Comment osez-vous venir ici et parler ainsi ? " J'ai demandé à aller aux toilettes, et j'ai déposé des documents de Dafa, y compris les Neuf commentaires sur l'appui de fenêtre extérieur. J'ai pensé : "Au moins, j'ai pu amener ces documents au commissariat. C'est une bonne occasion pour les fonctionnaires policiers d'être sauvés."

De retour dans le bureau, le policier m'a intimé de rédiger cet incident, mais j'ai refusé. Un autre officier de police m'a insulté en criant, m'a tiré les cheveux, et m'a frappé. J'ai demandé l'aide du maître : "Cher Maître, veuillez les aider, ils sont venus pour Dafa." J'ai aussi émis les pensées droites pour désintégrer les éléments pervers derrière eux. Six fonctionnaires de police et trois gardes de sécurité assistaient à la scène. J'ai traité chaque personne dans la pièce avec compassion. Un autre policier m'a finalement laissé m'asseoir, et ils ont commencé à lire les documents dans mon sac. Il y avait un article parlant des personnes ayant survécu au tremblement de terre de Wenchuan parce qu'ils avaient quitté le PCC, et nous avons un peu parlé de cela.

Un autre policier m'a demandé : "Quel est votre nom ? Où vivez-vous ?" Je n'ai pas répondu et je lui ai juste souri. Il a continué : "Vous devriez saisir cette chance et nous le dire, puisque vous avez déjà accompli tellement de choses osées jusqu'ici." J'ai répondu : "Je n'ai pas peur de vous dire cela, mais je ne peux pas. Si je le faisais, vous commettriez davantage de crimes envers Dafa. Les pratiquants de Falun Gong sont de bonnes personnes, et ils ne commettent pas de crimes. Que ferez-vous, vous et votre famille, lorsque Falun Gong sera rétabli dans le futur ? Si vous connaissiez la vérité, vous ne feriez pas cela, même si vous étiez battu à mort." Ils ont gardé le silence. J'ai continué : "Vous êtes encore jeunes. Le PCC a conduit de nombreux mouvements politiques. Chaque mouvement a été accompagné d'une persécution, et ceux qui sont impliqués dans la persécution reçoivent toujours des rétributions. Certains d'entre eux ont plus tard été exécutés par le PCC. Falun Gong ne recherche aucun profit, mais au contraire, offre le salut aux gens. Je vous rend service en ne vous donnant pas les informations que vous pourriez plus tard utiliser pour persécuter les pratiquants de Falun Gong."

Juste à ce moment, j'ai vu deux feuilles de papier sur la table, qui étaient des listes de gens qui voulaient quitter le PCC. ils les avaient découvertes en fouillant mon sac. J'étais un peu inquiet, mais je me suis vite calmé. J'ai demandé : "Cher Maître, ce sont les vies de dizaines de personnes, et je ne peux pas les laisser entre les mains de ces malfaiteurs."Je me suis avancé vers la table et ai repris les papiers. J'ai regardé ma montre sur la table et j'ai pensé : "Cher Maître, je dois être rentré à 22 h." Et ainsi, à 22 h, ils m'ont laissé partir. Je sais que le Maître a arrangé cela. De plus, d'autres pratiquants au courant de cet incident avaient émis les pensées droites.

En regardant à l'intérieur après être rentré à la maison, j'ai compris que mon malaise avec la critique et mon manque de cultivation de ma parole et de mes actes à la maison m'avaient conduit à cette épreuve. J'ai senti que le Maître m'avait donné une autre occasion de remédier à mes erreurs passées. Je suis reconnaissant de la grande compassion, de l'attention et la protection du Maître. J'ai rencontré une occasion de corriger ma pensée et de revenir à Dafa. J'ai pris conscience en profondeur du pouvoir de la grande compassion de Dafa et suis reconnaissant de l'implication des autres pratiquants qui ont émis les pensées droites. Je voudrais les remercier ici.

En me remémorant ces deux incidents, je me suis de nouveau souvenu qu'une pensée détermine le côté humain ou divin d'une personne. je devrais étudier la Loi plus diligemment et me cultiver afin que chacune de mes paroles et chacun de mes actes soient basés dans la Loi. Je peux bien faire dans le processus de rectification par la Loi. Pour terminer, relisons ensemble le récent article du Maître 'Félicitations' (17 mai 2009)

"Assurez bien avec fermeté les derniers pas sur votre chemin, étudiez bien la Loi, et sur la base d’avoir bien cultivé vous-mêmes, vos pensées droites seront naturellement puissantes, et vous ferez assurément bien ce que les disciples de Dafa sont supposés faire. La perversité est ruinée, l’environnement a changé, il est d’autant plus impératif de ne pas vous relâcher dans la cultivation-pratique. Forgez votre vertu majestueuse et votre gloire rayonnante en remplissant la mission sacrée de sauver les êtres !"

Traduit de l'anglais en France