(Minghui.org)

Nom : Qu Xinlian (曲新莲)
Genre : Féminin
Âge : 62 ans
Adresse : Ville de Fujin, province du Heilongjiang
Profession : Inconnue
Date de la dernière arrestation : 1er octobre 2009
Dernier lieu de détention : Inconnu

Ville : Fujin

Province : Heilongjiang
Persécution endurée : Détention, travaux forcés, domicile mis à sac, extorsion

Mme Qu Xinlian a été détenue cinq fois au cours de ces 10 dernières années, y compris deux ans de travaux forcés, simplement pour sa croyance et parce qu'elle veut être une meilleure personne. La police est souvent allée chez elle pour harceler son enfant et son mari, et tous les deux ont même été détenus. Il y a huit personnes dans sa famille et leur revenu moyen est d'environ 200 yuans par mois. En dépit de leur maigre revenu, les fonctionnaires du régime leur ont extorqué plus de 7 000 yuans.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, Mme Qu est devenue en meilleure santé, plus optimiste et plus gentille, et sa famille entière en a profité.

En juillet 1999, le régime de Jiang a commencé une persécution brutale et répandue dans tout le pays contre le Falun Gong. Une fois, quand Mme Qu a rencontré plusieurs pratiquants pour partager leurs expériences, les policiers du département de police de Fujin les ont arrêtés et détenus. La police leur a également extorqué 10 000 à 20 000 yuans et n'ont jamais donné de reçu. Voyant que Mme Qu était trop pauvre pour payer quoi que ce soit, la police l'a incarcérée dans un centre de détention pendant plus de 20 jours.

En 2001, Mme Qu et une autre pratiquante ont été arrêtées alors qu'elles allaient à Pékin, où elles voulaient faire appel pour le Falun Gong. Après son arrestation, elle a été détenue pendant plus de cinq mois. Peu de temps après, un soir vers 21 heures, quand elle était déjà endormie, Pei Xiaodong, le chef de division de la sécurité nationale, et cinq ou six policiers sont entrés de force chez elle. Ils ont fouillé son domicile et emporté une photo du Maître, ainsi que beaucoup de livres de Falun Gong. En outre, ils ont même emmené son fils aîné avec eux pour un soi-disant interrogatoire. Le jour suivant, les policiers ont emmené le mari de Mme Qu à un centre de détention pour enquête, pourtant ils l'ont totalement ignoré pendant ses 18 jours de détention. Cette fois-ci, la police a envoyé Mme Qu au camp de travaux forcés de Xigemu à Jiamusi pour essayer de la « transformer » de force. Elle a été détenue là-bas pendant presque deux ans, et chaque jour, elle devait travailler dur pendant de longues heures, y compris coller des boîtes d'allumette ou de médicaments, trier des cure-dents ou des haricots, etc.

Le 1er octobre 2009, les policiers du commissariat de police de Dongping, mené par le chef Pei Xiaodong, sont de nouveau allés chez Mme Qu et l’ont arrêtée. Ils ont également arrêté son fils aîné. Comme ils n'ont pu trouver aucun objet de valeur chez elle, Pei Xiaodong a pris un lecteur MP4 pour lui même. Il a alors prétendu que le lecteur contenait des documents de Falun Gong et a utilisé ceci comme excuse pour de nouveau détenir Mme Qu.

La police a essayé d'envoyer Mme Qu au camp de travaux forcés de Jiamusi, mais cela n'a pas été approuvé. Ils ont prétendu que son cas serait de nouveau préparé et soumis à nouveau. Pendant ce temps, Mme Qu a fait une grève de la faim pendant sa détention. Son mari a entendu ceci et est allé au commissariat de police et a fait appel pendant une semaine devant le commissariat, tenant un panneau avec le mot « Trompée ». Un jour, Yu Xinglu, le directeur adjoint du département de police responsable de la persécution des pratiquants de Falun Gong, est sorti d'une voiture de police avec plusieurs autres et a demandé au mari de Mme Qu pourquoi il était là avec ce panneau. Il a répondu que son épouse avait été arrêtée et détenue pendant plus de 40 jours. Yu Xinglu a demandé à ses partisans de confisquer son panneau et l’a insulté. La famille de Mme Qu n'a eu aucun choix que d’emprunter 6.000 yuans et de le leur donner. Elle a été détenue pendant plus de deux mois avant d'être libérée et de pouvoir retourner chez elle. Cette malheureuse famille a passé un moment très difficile.

Traduit de l’anglais