(Minghui.org)

Nom : Wang Liyan (王丽艳)

Genre : Féminin

Adresse : Inconnue

Emploi : Inconnu

Date de la dernière arrestation : 24 juillet 2009

Dernier lieu de détention : Centre de détention de Liuhe (柳河看守所)

Ville : Ji'an

Province : Jilin

Persécution endurée : Détention, restriction physique, interrogatoire, passages à tabac

Principaux persécuteurs : Zhang Fusheng, procureur général pour la ville de Ji'an, Zhang Jiye (femme), Zhang Jianhua, juge au tribunal de la ville de Ji'an

Avocat de la défense : Peng Yongfeng (彭永峰)

Le matin du 28 novembre 2009, la pratiquante de Falun Dafa, Mme Wang Liyan de la ville de Tonghua a été traduite devant le tribunal municipal de Ji'an. L'avocat Peng Yongfeng a défendu l'innocence de Mme Wang. Au cours du processus, il a été interrompu à de nombreuses reprises par les procureurs, ainsi que par le juge, qui criait depuis le banc.

Dès le départ, une rangée de policiers a été mise en place dans la cour. Des policiers militaires ont exigé que tous les gens soient astreints à fournir une photocopie de leurs cartes d'identité. A la porte de la salle d'audience, tout le monde a été fouillé pour des objets en métal et les cartes d'identité d'origine ont été contrôlées pour une comparaison à l'entrée.

À la cour, quand les procureurs ont accusé Mme Wang de « faire usage d'une secte pour entraver l'application de la loi », Me Peng a contesté la base juridique de l'accusation et a demandé aux procureurs de produire la loi pertinente qui était appliquée. Le juge est intervenu et a dit: « Vous n'avez pas forcément besoin de la voir. » Après cela, le ministère public a présenté la preuve d'un témoin qui n'était pas présent dans la salle d'audience. Lorsque Me Peng a demandé si le témoin se représenterait au contre-interrogatoire, les procureurs sont restés silencieux. Quand il a remis en cause la teneur même de la preuve documentaire qui était présentée, les procureurs ont été incapables de produire les originaux. Me Peng a ensuite souligné que la preuve n'était pas recevable, ni crédible.

Dans un procès préalable tenu le 25 novembre pour Mme Wang et deux autres pratiquants, le juge et les procureurs n'ont pu continuer le procès après le plaidoyer de leurs avocats, bien que l'avocat de Mme Wang se soit fait conspuer par le juge et les procureurs à plusieurs reprises. Pendant ce temps, chaque fois que les procureurs ont proposé des preuves, le juge a demandé si Mme Wang avait des objections, mais il a rejeté toutes les objections. Notamment, le contre-interrogatoire de ses accusateurs n'a pas été possible, puisque aucun des témoins pour lesquels des déclarations avaient été inscrites n'étaient présents. Quant à l'aveu, Mme Wang a dit qu'il avait été contraint sous la torture. Elle a aussi révélé comment elle avait été forcée à laisser son empreinte digitale sur un morceau de papier vierge.

L'avocat de la défense a souligné que la façon et la pratique de se procurer des déclarations de telle manière témoigne d'une faute de procédure et encore une fois, il a été interrompu par le juge. Dans les derniers arguments, l'attention du tribunal a été attirée sur l'absence de toute preuve légale produite par les procureurs contre Mme Wang. L'avocat de la défense a demandé que ces preuves soient produites si elles existent, après quoi le juge l'a de nouveau interrompu. Enfin, avant même que l'avocat de la défense ait eu terminé son argument final, le juge a clos la procédure et a rapidement chassé tout le monde hors de la salle d'audience.

Traduit de l’anglais au Canada