(Minghui.org)



Le camp de travail de Heizuizi dans la province du Jilin a utilisé diverses sortes de tactiques pour persécuter les pratiquants de Falun Gong qui maintiennent leur croyance en Vérité-Compassion-Tolérance, dont des prolongations de peines, des travaux forcés, des lavages de cerveau et la torture.


Depuis début 2001, la division n°5 du camp de travail de Heizuizi a persécuté les pratiquants de Falun Gong en prolongeant leurs peines de travaux forcés. Ceux qui étaient ainsi persécutés sont Gao Jinying, Ma Zhirong, Wang Weixiu, Sun Juping et d’autres. Parmi eux, les peines de Wang Pingrui et Wang Weixiu ont été les plus prolongées : plus de deux mois et 140 jours respectivement.


La pratiquante de Falun Gong Mme Wang Weixiu a refusé de faire des travaux forcés, alors elle a été électrocutée avec une matraque électrique à plusieurs reprises par Wang Limei, le chef de division de la police. Une fois, Wang Limei a planté la matraque sur la poitrine de Mme Wang Weixiu et l’a électrocutée pendant une période prolongée. Une autre fois, Wang Limei a dit à Mme Wang Weixiu de porter le lit pour elle, mais Mme Wang Weixiu a refusé. Ainsi, Wang Limei lui a versé un sceau d’eau sur la tête et a commencé à lui donner des électrochocs avec une matraque électrique. Après quelques électrochocs, elle s’est arrêtée et a dit à Mme Wang Weixiu de porter le lit à nouveau. Elle a encore refusé. Une autre série d’électrochocs s’en sont suivis. Liu Huiying, un autre chef de la division de police, a été impliqué dans la persécution de Mme Wang Weixiu.


La pratiquante de Falun Gong Liu Wei, âgée d’environ 23 ans, refusait d’écrire une déclaration de garantie. Alors elle a été torturée à plusieurs reprises avec des électrochocs par la policière Liu Huiying, Xiao Aiqiu et la leader criminelle dans la cellule de la division n°4. Elle a plus tard été envoyée à la division n°1 pour d'autres persécutions.


La police de la division n°5 a contraint les membres des familles des pratiquants de Falun Gong d’écrire des déclarations de garanties au nom des pratiquants qui refusaient de les écrire eux-mêmes. Ils ont montré les « déclarations de garanties » aux pratiquants de Falun Gong nouvellement détenus et leur ont ensuite demandé d’écrire la même chose. Cela met souvent les pratiquants nouvellement détenus dans la confusion vers l’acceptation et leurs déclarations sont ensuite utilisées pour brouiller les autres. Les policiers racontent aussi des mensonges aux membres des familles des pratiquants, en leur disant que les pratiquants ne se soucient pas de leur famille. Ils prétendent que les pratiquants ont la liberté de retourner chez eux, mais qu’ils refusent de s’en aller. Ceci a pour but de diffamer les pratiquants de Falun Gong en les faisant passer pour des gens sans cœur qui ne s’occupent pas de leur famille, même si ce n’est pas vrai du tout, puisque les policiers omettent de dire que la condition pour s’en aller est de renoncer à sa croyance. Ils prétendent aussi qu’ils sont tellement gentils avec les pratiquants de Falun Gong. De cette façon, ils incitent les membres des familles à la haine contre les pratiquants. Certains membres de familles ont même battu des pratiquants avec rage, et d’autres ont divorcé de leur épouse à cause de la persécution. Ces tactiques sont dans le but d’intensifier la pression sur les pratiquants de Falun Gong détenus avec le but de les forcer à renoncer à la pratique.


Dans le camp de travail, les policiers ont forcé les pratiquants de Falun Gong à travailler des heures supplémentaires, treize heures par jour de 6h à 19h. Wang Limei, le chef de la division, et tous les leaders criminels des cellules forçaient parfois les pratiquants à travailler jusqu’à 21h. La policière Liu Huiying force les pratiquants de Falun Gong à regarder des programmes télévisés produits par le Parti communiste chinois pour diffamer le Falun Gong. Le lavage de cerveau dure habituellement jusqu’à 20h ou 20h40. Pendant le lavage de cerveau, les pratiquants doivent s’asseoir sur un banc de plastique, qu’ils doivent payer 10 yuans.


Pour les pratiquants qui sont fermes dans leur croyance, la police ne leur permet pas de voir leur famille ou de recevoir de la nourriture ou des articles d’hygiène de leur famille.


Tous les détenus doivent acheter dans le magasin du camp de travail. Les prix sont plusieurs fois plus élevés que ceux du marché. La police ramasse les profits du magasin du camp de travail.


Ceci ne décrit qu’une portion de ce qui se passe dans un camp de travail. Il y a plusieurs pratiquants de Falun Gong dans ce camp qui souffrent encore de plusieurs formes de torture. Les camps de travail ont sévèrement bloqué l’information, alors peu a été dévoilé au public.


Traduit de l’anglais au Canada