(Minghui.org)

Nom : Wang Sumei(王素梅)
Genre : Féminin
Age : Inconnu
Adresse : Ville de Huangshi, province du Hubei
Emploi : Inconnu
Date de la dernière arrestation : Mars 2009
Dernier lieu de détention : Centre de lavage de cerveau Tangxunhu
Ville : Wuhan
Province : Hubei
Persecution endurée : détention, interrogatoire, torture, contrainte de rester debout pendant de longues périodes, travail forcé, extorsion, passage à tabac, privation de sommeil


Depuis que le Parti communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Mme Wang Sumei a été constamment harcelée par la police locale de son secteur résidentiel. Elle a été envoyée dans un camp de travaux forcés, détenue et interrogée au centre de lavage de cerveau de Tangxunhu de la ville de Wuhan, et interrogée au poste de police local. Tout au long de ces dix années, les membres de sa famille ont vécu dans la peur et ses parents n'ont pu mener une vie normale.


Mme Wang nous raconte de vive voix le récit de ses épreuves :


Dans la soirée du 19 mai 2003, le policier Zheng Guocai et un autre policier m'ont arrêtée et m'ont emmenée au poste de police. Je me suis échappée quand ils ne faisaient pas attention, mais après seulement quelques pas, j'ai été arrêtée et menottée à une chaise jusqu'au 21 mai, quand j'ai été emmenée dans un centre de détention.


Le 2 mai, Zheng Guocai m'a dit qu'il m'envoyait à un centre de lavage de cerveau, mais en fait, j'ai été envoyée dans le centre de détention No 2 d'Huangshi. Le lendemain, la garde Cheng Hong m'a dit d'acheter un ensemble d'objets personnels, y compris une couette, mais j'ai refusé. Elle me haïssait à cause de cela, et quand j'ai tenté de faire la pratique des exercices le soir, elle m'a enchaînée.


Quelques jours plus tard, ils m'ont demandé si je voulais continuer à pratiquer le Falun Gong. J'ai dit que oui. On m'a mis de plus grosses chaînes aux pieds. Je pouvais à peine marcher. Mes pieds étaient enflés et faisaient terriblement mal et je ne pouvais pas changer mes sous-vêtements. Une fois, j'ai perdu connaissance, lors d'un interrogatoire.


Dans le camp de travail, on m'a forcée à rester debout complètement immobile pendant de longues périodes, à suivre une formation militaire et à faire un travail de forçat. Je suis tombée malade en raison du travail et de la persécution.


En juillet, les gardiens m'ont dit d'emballer mes vêtements et de me préparer à partir. Mais Chen Hong a refusé d'échanger mes bons pour de l'argent. Elle m'a fait de forts reproches. Après mon départ, j'ai appris qu'ils m'envoyaient dans la deuxième équipe du camp de travaux forcés de Sayang, qui est la pire équipe du pire camp.


Après mon arrivée-là, un toxicomane du nom de Ma me suivait partout. Je n'étais pas autorisée à quitter seule la cellule de la prison; sous les ordres de la gardienne Liu Qin, je devais obtenir la permission même pour aller aux toilettes. Je n'étais autorisée à dormir qu'après deux heures du matin. Si je ne suivais pas leurs ordres, ils me battaient et me forçaient à me lever et m'accroupir pendant de longues périodes. Une nuit, j'ai été forcée à rester debout jusqu'à l'aube. Garde Cai a jeté un coup d'oeil, puis est partie, prétendant qu'elle n'avait rien vu. (Même selon les règles du camp de travail, ces brimades ne sont pas autorisées.) Suite à de longues périodes debout et aux privations de sommeil, il m'était difficile de respirer, mon cœur battait très vite, et j'ai failli m'évanouir.


La gardienne Liu Qin a essayé d'utiliser des collaborateurs pour me « transformer » à plusieurs reprises. Elle m'a demandé de coopérer, mais j'ai refusé, alors ils ont commencé à me contrôler très strictement. Au milieu de l'automne 2003, j'ai développé des calculs biliaires. C'était très douloureux, et je ne pouvais pas sortir du lit. Le deuxième jour, elle m'a forcée à m'asseoir. On m'a fait suivre une formation militaire et on m'a fait tenir debout dans une position militaire. Après une formation militaire de plusieurs jours, j'avais tellement mal à l'estomac que je ne pouvais pas manger, mais je devais quand même faire les travaux lourds.


J'ai appris qu'à mon poste de police local, on avait également extorqué plus de mille yuans à ma famille, leur disant que c'était pour couvrir mes dépenses aux centres de détention. Cela revient à un coût de 30 yuans par jour. J'ai vérifié auprès de mon mari. Zheng Guocai a pris les premiers mille yuans, et un autre policier a pris le reste, sans donner de reçu. Plus tard, j'ai enquêté auprès de Zheng Guocai, mais il a refusé d'admettre qu'il avait pris l'argent.


Après avoir été libérée et être retournée à Huangshi, j'ai appris qu'une autre pratiquante avait été arrêtée après mon arrestation. Zhou Xianjun aurait dit à une personne de la famille de la pratiquante que je l'avais dénoncée, alors, sa famille me détestait et répandait de méchantes rumeurs à mon sujet. Beaucoup de gens m'ont méprisée quand je suis rentrée chez moi. Après le retour de cette pratiquante, elle a passé un certain temps à expliquer la vérité, et enfin sa famille l'a crue.


Arrêtée encore une fois, la persécution conduit à une hypertension artérielle


Le matin d'un jour de mars, un policier local du nom de Cai et un travailleur temporaire de la commune sont venus chez moi. Ils ont appelé le Secrétaire de la Commission politique de district, Jin, et le directeur adjoint du poste de police Hu pour qu'ils se joingnent à eux.


Jin et Lu ont calomnié Dafa devant nous, tandis que Jin et Hu ont fouillé ma maison. Ils ont emporté les articles du Maître. Lu a dit qu'il allait m'envoyer au centre de lavage de cerveau de Wuhan. J'ai catégoriquement refusé, mais Cai et Hu m'ont poussée hors de mon domicile et dans une voiture. J'ai perdu mes chaussures au cours du processus. Ils m'ont conduite au centre de lavage de cerveau de Tangxunhu.


Au cours de l'examen physique, ma tension artérielle était de 200. Je me sentais étourdie, j'allais constamment aux toilette et pouvais à peine me tenir debout. Les médecins ont vérifié ma pression artérielle plusieurs fois. Comme elle ne baissait pas, les autorités du centre ont dit à Jin de me ramener. Longtemps après mon retour, j'ai eu du mal à marcher.


Arrêtée et la maison pillée encore une fois


En juillet 2009, dix personnes de la sécurité nationale de Huangshi, la police du district, le bureau de la sécurité publique, le Bureau 610, et un travailleur temporaire de la commune, sont venues chez moi. Après m'avoir montré un mandat judiciaire, ils ont laissé mon mari tranquille et ont dit que si je les suivais, je serais de retour avant la nuit. En voyageant dans la voiture, ils calomniaient le Falun Gong.


J'ai été emmenée à l'Hôtel Haiguanshan et interrogée. J'ai refusé de coopérer avec eux. Ils ont utilisé des méthodes psychologiques pour m'attaquer et me menacer. Ils ont essayé de me forcer à coopérer, à tour de rôle, en disant qu'ils allaient m'envoyer au centre de détention si je refusais de parler.


Leurs interrogatoires et menaces m'ont donné une hausse de pression artérielle alarmante. J'avais la bouche sèche et je toussais. J'ai aussi développé une diarrhée et je n'ai pas pu manger le déjeuner. A 13h, ils ont de nouveau menacé de m'envoyer au centre de détention, mais plus tard, j'ai été renvoyée à la maison. Ils ont confisqué mes livres de Dafa, des vidéos et des documents de clarification de la vérité. Ils ont dit à mon mari de signer la liste de choses qu'ils avaient confisquées, mais ils ont refusé de fournir un reçu.


Traduit de l’anglais au Canada