(Minghui.org)

J'ai été signalée à la police alors que j'étais en train d'afficher des documents d'information dans une ruelle le 28 juin 2010 vers 15h. Durant plusieurs années, je n'avais pas rencontré d'interférences, par conséquent je n'accordais plus d'attention à la sécurité. En outre, j'étais pressée. La perversité a profité de mon mauvais état d'esprit. Comme j'étais sur le point de quitter la zone, une voiture du Bureau 610 s'est arrêtée à proximité. Je n'ai pas pu arrêter la perversité pour qu'elle ne me persécute pas, parce que mon esprit était instable lors de l'émission de la pensée droite, et j'étais inquiète au sujet de mon mari et de mon fils.


Un agent de police m'a ordonné d'ouvrir mon sac afin qu'il puisse le fouiller. Les enseignements de la Loi du Maître sont immédiatement apparue dans mon esprit :


« En aucune circonstance on ne doit s’accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante » « Points essentiels pour un avancement assidu II »)


Je lui ai dit qu'il n'avait aucun droit légal pour fouiller mes bagages. L'agent de police m'a montré ses lettres de créance, mais je ne les ai pas regardées. Il m'a ordonné de me rendre dans sa voiture afin qu'il puisse effectuer une fouille au poste de police. Lorsque j'ai refusé de coopérer, il a ordonné à deux jeunes agents qui étaient avec lui de m'entraîner dans la voiture. J'ai commencé à crier « Falun Dafa est bon » à répétition. Beaucoup de gens se sont rassemblés autour de nous et la police m'a finalement mise de force dans la voiture. Sur le chemin vers le poste, j'ai continué l'émission de la pensée droite pour éliminer les éléments malfaisants autour de ces agents qui participaient à la persécution.


Au poste de police, la police a ouvert mon sac et a pris des photos des brochures de Dafa, des listes de noms de ceux qui ont renoncé au parti et d'autres choses. Ils ont pris mon téléphone portable et sont allés voir les informations emmagasinées dedans, recherchant toute information utile. Environ une demi-heure plus tard, Yu Shaoyong et Zhang Caihua de la Division de la sécurité intérieure sont venus et m'ont interrogée. J'ai refusé de répondre à leurs questions et ils m'ont transférées à la Division de la sécurité intérieure. Zhang Caihua a dit avec arrogance : « Savez-vous où vous êtes ? » J'ai continué l'émission de la pensée droite, demandant l'aide du Maître pour les empêcher de faire une descente chez moi.


À la Division de la sécurité de l'État, les policiers ont utilisé des tactiques douces et dures en espérant obtenir des informations de moi. Cependant, peu importe quelle information ils me demandaient, je leur ai rien dit. Ils ont alors commencé à me maltraiter et menacé de faire pression sur mon mari et mon fils pour me persuader de coopérer, mais je n'ai pas bronché. Un homme nommé Liu qui collabore avec eux a même essayé de me transformer en suivant un chemin bouddhiste. Je lui ai dit clairement : « Le Falun Gong enseigne à être une bonne personne. Il est impossible pour vous de me transformer en quelqu'un d'autre. » Ainsi j'ai persisté dans l'émission des pensées droites et n'ai pas divulgué un seul bout d'information ni signé de déclaration de garantie. Ils ne pouvaient rien me faire.


Comme j'étais très déterminée à ne pas coopérer avec eux, les policiers m'ont envoyée en prison. Je savais que je devais faire les trois choses requises par le Maître partout où j'étais, et tout en passant trois jours en prison, j'ai clarifié la vérité aux autres détenues. Je leur ai dit ce qu'était le Falun Gong, la raison pour laquelle le régime communiste a commencé la persécution, la vérité sur l'immolation à la place Tiananman et d'autres faits. Au début, à cause des mensonges propagés par le régime, elles ont douté de ce que je leur disais. J'ai alors compris quelles terribles conséquences avaient apportés les rumeurs fabriquées par le régime. Pendant ce processus, j'ai maintenu mes pensées droites et agi avec droiture. Finalement, comme je leur expliquais les faits avec compassion, elles ont progressivement accepté la vérité et décidé de quitter le Parti communiste chinois (PCC). Je leur ai rappelé à plusieurs reprises que Falun Dafa est bon, Authenticité-Compassion-Tolérance est une bonne chose. Elles ont accepté ce que je leur ai dit.


Je me suis assise sur le lit et j'ai fait la méditation assise. Mes pensées droites et mes actions justes ont clairement été vues par les agents de police qui me surveillaient. Ils m'ont furieusement réprimandée, m'interdisant de clarifier la vérité et m'ont ordonné de ne pas faire les exercices. Je n'ai pas été perturbée par leurs actions et j'ai continué de faire tout ce que je voulais faire. Je n'ai pas écouté un mot de ce qu'ils ont dit. J'avais seulement une pensée à l'esprit : « De quoi avoir peur, même si la tête tombait le corps resterait assis en tailleur. » (« Grande exposition » dans « Points essentiels pour un avancement assidu ») J'ai été entouré d'un puissant champs d'énergie et me suis senti noble, un sentiment que je n'avais jamais eu auparavant.


Une gardienne de prison m'a demandé plus tard : « Vous devez avoir à peu près le même âge que moi. Comment se fait-il que vous ne sembliez pas si vieille ? » Je lui ai répondu que j'avais l'air jeune parce que je pratiquais le Falun Gong. Inquiète pour moi, elle a dit : « Le Falun Gong est bon. Vous devez pratiquer à la maison. Le Parti communiste chinois est au pouvoir et il y a beaucoup de choses injustes qui se passe. » Elle a aussi sincèrement écouté quand je lui ai expliqué les faits sur Dafa. Trois jours plus tard, avec l'aide du Maître, je suis rentrée à la maison.


Traduit de l'anglais au Canada