(Minghui.org)

Le camp de travaux forcés de Tumuji est situé aux frontières de la province du Jilin, de la province du Heilongjiang et de la Mongolie intérieure. Il est constitué de deux unités, un escadron de « direction stricte » et un autre groupe. Il détient des pratiquants de la Mongolie intérieure ainsi que de d'autres endroits tel que Pékin, et Baicheng dans la province du Jilin. Ce qui suit décrit des cas de torture de femmes pratiquantes dans le camp.


Punitions physiques et peines de prison aux pratiquantes qui ont refusé de lever leurs mains pour prêter serment.


Entre mai 2007 et juin 2008, la section pour femmes du camp a forcé les prisonnières à lever leurs mains pour prêter serment dans une cérémonie de levée du drapeau tenue à chaque lundi et les jours de fêtes. Le chef de la brigade Di Fengrong a ordonné aux pratiquantes de soumettre un rapport écrit de reconnaissance idéologique concernant la cérémonie de levée du drapeau du 1er juillet (le PCC célèbre sa création le 1er juillet). Les pratiquantes Mme Xiao Lijuan, Mme Ma Xiuping et Mme Fu Zhixia ont dû se tenir debout face au soleil pour tout l'avant-midi parce qu'elles ont refusé de prêter serment au cours de l'une des cérémonies de juillet. L'administration du camp a prolongé la peine de prison de Mme Ma et Mme Fu de quinze jours. Les gardes ont menacé les pratiquantes à répétition en disant : « Nous allons compter les fois que vous ne levez pas vos mains pour prêter serment et vous rapporter à l'administration. Vous allez être punies et votre peine de prison sera prolongée. »


Abus physiques et mentaux envers les pratiquantes qui ont refusé de porter les uniformes de prisonniers


Mme Wang Guiyan a refusé de porter l’uniforme de prisonnier de façon à protester contre son emprisonnement illégal le 29 juillet 2009. La garde Liu Qihua a frappé ses dents d'en avant dont une est tombée et l'autre a été endommagée. Plusieurs gardes ont arraché tous ses vêtements incluant son soutien-gorge. Sa serviette sanitaire a été exposée. Les gardes l'ont abusée verbalement devant les autres et se sont moqués d'elle.


Mme Li Shulian, une pratiquante de Pékin dans la soixantaine a aussi refusé de porter des habits de prisonniers. Liu Qihua l'a frappée neuf fois sans arrêt au visage et lui a même frappé un bras. Manger était trop douloureux pour elle parce que ses deux joues étaient enflées suite au fait d'avoir été battue. La garde Liu Qihua a mordu le bras de Mme Li Shulian.


Mme Xu Dongping une pratiquante de la ville de Manzhouli a crié : « Falun Dafa est bon » alors qu'une demie douzaine de gardes la traînaient parce qu'elle refusait de porter des vêtements de prisonniers. La garde en chef Xu Qiuhua lui a fermé la bouche avec du ruban adhésif en disant : « Je vais te dire quand crier ! »


Mme Wei Shuqin était aussi maigre qu'un squelette suite à la torture


Il était 22 h, un soir de juillet 2009 quand la plupart des prisonnières étaient juste étendues sur leur lit. L'instructeur politique de la brigade Zhou Guolin est entré. Elle a vu Mme Wei Shuqin une pratiquante de Pékin assise les jambes croisées sur son lit, elle l'a ensuite attrapée par le collet et l'a traînée ailleurs de force. Les autres ont été alertées par le bruit. Elles se sont levées et ont vu Mme Wei la tête au sol, sans bouger et il y avait du sang parterre. Mme Zhou a essayé d'arrêter les saignements en appliquant des serviettes de papier. Mais le sang passait au travers le papier. Le visage de Mme Wei et ses vêtements étaient couvert de sang. Elle a été emmenée à l'hôpital où ses plaies ont été refermées par plusieurs points de suture. [La garde] Zhou a changé la raison qui a causé la blessure en disant « Wei Shuqin est tombée au sol alors qu'elle était en train de pratiquer Falun Dafa. » Les points ont été enlevés de sa blessure sept jours plus tard. La garde Xu Qiuhua a placé un sac à poubelle dans sa bouche en disant qu'elle avait mauvaise haleine. Elle ne pouvait pas dormir durant sa convalescence et s'est assise sur le lit au milieu de la nuit. La garde Wang Guirong l'a traînée dans une chambre de surveillance, l'a menottée pendant cinq heures et l'a battue au visage en utilisant une pelle à poussière. Mme Wei était aussi mince qu'un squelette suite à la torture.


Traduit de l'anglais au Canada