(Minghui.org)

Mon nom est Wang Huan. Je suis âgé de 19 ans. Mon père est Wang Zhihong, 49 ans, et ma mère Sun Xiuxia, 49 ans. J’ai aussi une sœur plus âgée, Wang Jing. Nous résidons dans une région qui se trouve sous la juridiction du poste de police Jinqian, district Erdao, agglomération de Changchun, province de Jilin. Notre domicile est dans le voisinage de l’école élémentaire Changjiang.


Mes parents sont pratiquants de Falun Gong. Dans la soirée du 29 septembre 2009, des dizaines d’agents du Bureau 610 du district d’Erdao, les agents du département de police de ce district et le poste de police Jinqian sont entrés par effraction à notre domicile. Ils ont illégalement arrêté mes parents et confisqué des ordinateurs personnels, un poste de télévision, et autres effets. Mon père a été détenu dans le troisième centre de détention Shuangyang de Changchun, et ma mère à l’hôpital de police Tiebei.


Ma sœur plus âgée et moi avons fait tout ce qui était possible pour en appeler à la libération de mes parents. Chaque fois que nous sommes allés au département de police ou au tribunal, nous nous sommes faits éconduire sans justification. Lorsque nous nous sommes rendus à l’hôpital pour voir notre mère, nous n’avons d’abord pas pu entrer, puis on nous a demandé des pots-de-vin. Puisque nos parents avaient été arrêtés plus d’un an plus tôt, nous n’avions pas de source de revenus et nous survivions à peine, principalement en empruntant aux amis et à la famille.


Après nous être vus refuser le droit de visites à répétitions, nous avons demandé à l’avocat Li Dunyong du cabinet Gongxin de Pékin et à l’avocat Li Hongjun du cabinet Yili, du district d'Erdao de nous aider.


Le 14 septembre 2010, les deux avocats et moi nous sommes rendus au tribunal du district d’Erdao et avons demandé à voir le dossier de mes parents. Le juge Yan Hongyi nous a refusé ce droit et ne nous a pas autorisés à voir mes parents. Le 15 septembre, nous sommes allés dans le troisième centre de détention Shuangyang de Changchun et avons demandé à voir mon père, mais le responsable de la division exécutive nous a annoncé : " Le juge Yan Hongyi du tribunal du district Erdao nous a appelé et ordonné de ne pas vous accorder le droit de visite. " Mes avocats l’ont informé que la loi garantit expressément ce droit. Le responsable n'a pas pu justifier ses actions, mais nous a quand même obligés à partir.


Les avocats nous ont dit à ma sœur et à moi : " La Constitution n’a pas une seule clause établissant que pratiquer Falun Gong est illégal. Aucune personne, entité gouvernementale ou bureau n’a le droit de d'inventer une loi, sans passer par le processus correct. Les citoyens chinois devraient bénéficier de la liberté de religion. "


Pourquoi les agences de mise en application de la loi la violent-elles consciemment ? De plus, pourquoi n’y a-t-il pas d’autorité supervisant le dû processus ?


Nos parents ont été jugés par le tribunal du district d’Erdao, à 6h50, le matin du 26 septembre 2010, mais ma sœur et moi n’avons pas été avertis par les autorités, ainsi, nous n’avons pas eu l’opportunité d’engager un avocat de la défense pour leur procès. En fait, nous ne l'avons appris qu'un mois plus tard.


Parties impliquées dans la persécution:


Tribunal du district d’Erdao: 86-431-84641578 et 86-431-88559449
Juge Yan Hongyi du tribunal du district Erdao: 86-13578981117 (Portable)


Traduit de l’anglais en France