Mon expérience de clarifier la vérité aux bureaux d'avocats en Chine

(Minghui.org)

J'ai obtenu la Loi en 1995. Au cours des 15 dernières années de cultivation, j’ai parfois avancé diligemment et je me suis parfois relâché. En 11 ans de persécution, j'ai persévéré sous la protection du Maître, quand je suis allé à Pékin pour valider la Loi ou quand j'ai été détenu en prison. Sous la protection du Maître, j’ai d'abord distribué des dépliants d’information dans les grandes artères et les petites rues, en envoyant par courrier et en clarifiant directement la vérité aux gens. Ma voie s’élargissait et devenait plus lumineuse à mesure que je progressais. Ci-dessous, je rapporte au Maître et aux compagnons de cultivation mon expérience de clarifier la vérité aux avocats.

1. Se débarrasser de la crainte

Dans notre ville, il y a huit cabinets juridiques où les avocats ont des licences et il y a quatre bureaux de service juridique, où les employés n’ont pas de licence d'avocat. Ce sont des retraités d’organisations de la sécurité publique, des organisations du bureau du procureur ou de la cour. Certains d'entre eux travaillaient pour le bureau 610. Ils prétendent être bien informés légalement et ont ouverts leurs bureaux par l’entremise de leurs relations. Ils sont seulement intéressés par l'argent et sont ignorants du droit. Ils sont comme des pages vierges pour la clarification de la vérité. C'était également ma crainte. Les gens en Chine continentale ont été dominés pendant plusieurs années par la politique obscurantiste du Parti communiste chinois (PCC) et ont développé l'obéissance absolue. C'était ma conception. Ces craintes et conceptions se sont écroulées dans le processus de sauver un compagnon de cultivation.

J’ai donc davantage étudié la Loi et émis la pensée droite. J'ai récité les articles du Maître « Dans la rectification de la Loi il faut la pensée droite, pas le cœur humain » et « Abandonner le cœur de l'homme, sauver les gens de ce monde ». Je me suis rendu compte que les avocats devaient également être sauvés et que nous devons avoir pitié d’eux. D'une autre côté, secourir les pratiquants, travailler pour mettre fin à la persécution et valider la Loi est la responsabilité des disciples de Dafa. Après être clair au sujet des principes de la Loi, mes pensées droites étaient plus abondantes. J'ai demandé à Mme Zhang, une pratiquante dans le même groupe d’étude de la Loi, de m’accompagner. Nous sommes donc allés dans les bureaux d’avocats tout en émettant des pensées droites en route. Le jour suivant, plus de pratiquants nous ont rejoints. Six d’entre nous avons visité les douze bureaux d’avocats de notre ville.

2. Face à la difficulté, persister est très important

Les avocats avaient des attitudes différentes quand nous leur clarifions la vérité. Certains essayaient de nous chasser en entendant « Falun Gong ». Comme le Maître a dit : « Certains Chinois ne veulent même pas écouter : ils croient vraiment que si c’est prononcé par le Parti ça doit être nécessairement correct, que tout ce que dit le gouvernement communiste a nécessairement raison, et ils pensent vraiment que le Falun Gong est comme le décrit la propagande du Parti. » (« Il ne s’agit pas de faire de la politique »)

Quand certains avocats ont appris que nous allions intenter un procès, ils ont donc répondu directement : « Les plus hautes autorités ont publié une note nous interdisant de prendre en charge votre cas. » Nous avons dit : « Pourriez-vous nous montrer cette note ? » Ils ont dit avec franchise qu’il est impossible d’imprimer ce genre de note. Après, nous avons parlé des fraudes du PCC, des calomnies et des coups montés. En commençant par le coup monté de l’auto- immolation à la Place Tiananmen, nous avons expliqué la persécution du Falun Gong. Mais ils pensaient que c’était un moyen de sanction des dirigeants et que c’est la même chose avec chaque régime. Ils ne voulaient pas se créer d’ennuis et nous ont demandé de partir.

Néanmoins, nous étions reconnaissants qu'ils aient appris la vérité de toute façon. Ce serait un présage pour l’avenir.

Certains étaient simplement apathiques et nous ont ignorés. Ils ont juste dit : « Nous sommes occupés. Vous devez partir. » Mais nous répétions quand même une phrase : « Nous espérons que vous pourrez vous rappeler que le Falun Gong est bon et que vous comprenez mieux le Falun Gong. »

Certains étaient disposés à nous écouter. Mais leurs collègues essayaient de s’interposer.

Indépendamment de l'attitude arbitraire ou des commentaires sarcastiques, nous croyons fermement dans le Maître et en Dafa. Quoi que le Maître nous demande de faire, nous le ferons jusqu’au bout. Nous n’étions donc pas contrariés, agités, impatients, découragés ou déprimés. Qu’il fasse froid ou qu’il y ait beaucoup de neige, nous nous sommes toujours souvenus des paroles du Maître et avons continué à faire appel pour la cause de notre compagnon de cultivation en clarifiant la vérité avec bienveillance. En faisant face aux difficultés, nous avons partagé nos opinions entre nous et avons regardé à l'intérieur pour trouver nos lacunes. Finalement, trois bureaux d’avocats ont jugé que le Falun Gong avait été diffamé. Ils ont dit : « Nous sommes étonnés de ce que vous avez dit. Nous étions au courant du problème de détournement et de corruption, mais nous ne savions pas que c'était si mauvais. Vous êtes dignes de sympathie. Nous sentons à quel point vous pouvez vous sentir seuls et abandonnés. »

Leur éveil, leur prise de conscience et sympathie ont établi des bases solides pour qu'ils défendent les pratiquants. Afin de protéger ces bureaux d’avocats, je les appellerai les trois sociétés A, B et C pour continuer mon récit.

3. Apporter de la sincérité et de la bienveillance aux gens lors du processus de clarification de la vérité

Pendant le processus de clarification de la vérité, nous étions toujours courtois et avions un esprit doux et bienveillant. Par exemple, quand nous leur avons distribué l'information, nous étions debout et leur avons remis l’information des deux mains en leur disant que ces documents contenaient plus d'informations détaillées. Avant de distribuer à tous les employés dans un bureau, nous demandions la permission au directeur et lui disions que nous respections vraiment son opinion. Puisque nous leur montrions du respect, ils nous traitaient également avec bonté et nous offraient un siège chaque fois que nous nous sommes arrêtés.

Dans la société B, nous avons discuté du pratiquant arrêté, qui avait beaucoup de dettes dues à la maladie avant de commencer la cultivation du Falun Gong. Sous le poids des dettes, ses enfants ne se traitaient pas avec bonté. Après avoir pratiqué le Falun Gong, ses maladies ont disparu et il a recommencé à travailler. L’harmonie est revenue dans sa famille. Il a donc dit à d'autres personnes qu'il avait bénéficié du Falun Gong. Est-ce un crime ? Nous avons parlé de tout, de la jalousie de Jiang Zemin jusqu’au film « Faux feu » [un exposé du coup monté par le PCC de l’auto-immolation sur la Place Tiananmen] et du prélèvement d’organes à vif sur les pratiquants de Falun Gong jusqu’aux décès dus à la persécution dans notre ville. Nous avons également parlé des 20 pratiquants locaux qui étaient encore détenus. Nous avons mentionné que le Falun Gong est actuellement pratiqué dans plus de cent pays et que Maître Li avait reçu plus de 1'000 prix. Ils nous arrêtaient parfois pour nous poser quelques questions. Enfin ils ont graduellement compris la vérité. Alors nous avons discuté du cas du pratiquant arrêté. J'ai dit : « Est-ce légal de ne pas informer sa famille de sa détention ni de sa peine ? N’est-ce pas violer la loi sous l'apparence d’imposer la loi ? ». Alors le directeur a répondu volontairement : « Laissez-moi vérifier avec une connaissance. » Après avoir raccroché le téléphone, il m'a dit qu'il avait été condamné à quatre ans d'emprisonnement. Je n’ai pu retenir mes larmes. Tout le personnel du bureau était secoué. Ils se sont rassemblés autour de moi et étaient ému en voyant mes sentiments sincères. Les autres pratiquants et moi leur avons distribué des documents clarifiant la vérité, des CD et leur avons présenté Shen Yun. Ils ont accepté le matériel avec respect.

Alors je les ai persuadés de démissionner du PCC et de ses organismes affiliés. Deux d'entre eux ont dit qu'ils avaient déjà démissionné. Certains ont dit qu'ils réfléchiraient. Le directeur a dit qu'il ne pouvait pas démissionner à cause de son travail. Je leur ai dit de se rappeler que le Falun Gong est bon. Avant de partir, quelqu'un nous a demandé de leur apporter plus de dépliants plus tard.

Je suis allé au bureau de la société A plusieurs fois. Un avocat m'a demandé de vendre des distributeurs d'eau pour lui. Il a dit qu'après avoir eu des contacts avec nous, il pensait que les pratiquants de Falun Gong sont dignes de confiance. Après m’être renseigné sur la région productrice, la qualité et le prix, je lui ai dit franchement que parmi mes connaissances, un distributeur d'eau de 4'000 yuans était un prix trop élevé. Je lui ai également dit que je pourrais présenter le distributeur à mes amis, mais que j'agirais en tant qu'intermédiaire. Il n'a pas été dérangé par mon honnêteté et a dit avec un profond respect : « Les pratiquants de Falun Gong sont étonnants. Vous parlez honnêtement et ne jouez pas toutes sortes de jeux. »

Un autre employé a dit : « Si tout le monde était comme vous, les choses seraient plus faciles. » J'ai répondu avec un sourire : « Vous pouvez vous joindre à nous si vous le désirez. » Il a dit : « C'est trop difficile. » J'ai répondu : « Mon Maître nous a enseigné que lorsque c’est impossible à faire, on peut le faire. » Il m’a fait signe qu’il était d’accord.

4. Inviter les gens à démissionner du PCC

En conséquence, les employés des bureaux d’avocats ont démissionné du PCC et de ses organismes affiliés l'un après l'autre. Le directeur adjoint de la société B a démissionné en utilisant son vrai nom. Enfin le directeur a également démissionné. Il a également dit qu'il pourrait nous donner un coup de main en coulisses, mais ne pourrait pas nous défendre à la Cour.

Une avocate de la société C est une vieille amie. Elle a appris la vérité au sujet du Falun Gong très tôt. Elle en savait beaucoup au sujet du Falun Gong et a montré beaucoup de sympathie. Elle a dit qu'elle récitait «  Falun Dafa est bon » et avait reçu des bienfaits.

5. Ceux qui ont appris la vérité soutiennent Dafa

Les trois bureaux d’avocats ont fait beaucoup de choses pour les pratiquants locaux après avoir appris la vérité. La société B a promis de nous aider quand nous avions des incertitudes au sujet de certains problèmes légaux. La société A a souvent passé des messages aux pratiquants détenus. Les avocats de la société A ont également défendu des pratiquants au deuxième procès à la Cour intermédiaire. L'avocat de la société C a défendu publiquement le Falun Gong devant le tribunal. Il a parlé pour la justice avec droiture et fermeté.

Nous savons que tout a été fait par le Maître. Nous sommes seulement un élément des changements cosmiques. Nous sommes reconnaissants pour l’attention incessante du Maître.

Traduit de l'anglais au Canada