(Minghui.org)

Nom : Zhang Xiao 张 晓
Genre : féminin
Âge : 23 ans
Adresse : 25, rue Tianzhu ouest, district de Shunyi, Pékin
Profession : inconnue
Date de la dernière arrestation : 20 juin 2008
Dernier lieu de détention : Le camp de travaux forcés pour femmes de Huhehaote 呼 和 浩 特 女 子 劳 教 所

Ville : Huhehaote

Province : Région autonome de Mongolie intérieure
Persécution endurée : électrocution, privation de sommeil, lavage de cerveau, incarcération illégale, coups, torture, agression sexuelle, gavage, contrainte physique, interrogatoire, interdition d’aller aux toilettes.

Mme Zhang Xiao travaillait à Pékin et vivait avec ses parents. L’un de ses parents lui a présenté le Falun Gong en 2006. Les agents du Parti communiste chinois (PCC) ont trompé son père en lui faisant croire que le Falun Gong était mauvais et il a rapporté sa fille à la police. Elle a été illégalement arrêtée et envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Huhehaote en Mongolie intérieure, où elle a été gravement persécutée et a presque souffert d'un effondrement mental. Ce qui suit est un rapport sur ce qu'elle a pu se souvenir après avoir repris des forces pour parler.

Le 20 juin 2008, les policiers du commissariat de Tianzhu m'ont enlevée de chez moi un soir alors que je venais juste de rentrer du travail. J'ai été interrogée jusqu'à 2 heures du matin. Après une période d'attente, j'ai été envoyée au cinquième centre de détention pour femmes du district de Shunyi. Le 22 juillet 2008, ils ont pris ma photo et m'ont transférée ensuite au centre de détention du district de Shunyi.

Traitement inhumain par les fonctionnaires du camp de travail

Tôt le matin du 31 juillet, j'ai été menottée et envoyée au service de transfert de personnel pour le camp de travail à Pékin. Après un examen physique, j'ai été envoyée au neuvième escadron où j'ai été physiquement attaquée et verbalement insultée. On m'a enlevé mes vêtements, on m'a versé de l'eau dessus, mes cheveux ont été coupés sans mon consentement et des mots sales ont été écrits sur mon corps avec des marqueurs permanents colorés. Les gardiens ne me permettaient pas de dormir. Si je fermais les yeux, quelqu'un me versait de l'eau dessus, me tirait les cheveux ou me giflait au visage. Il y avait quatre gardiens, Yang Mei, Zhao, Liu et un autre homme, qui me torturaient à tour de rôle. L’abus a continué trois jours pendant lesquels on ne m'a pas permis d'aller aux toilettes.

Le 1er août 2008, le commandant Yuan et son épouse Ma, m’ont gavée. Quand j'ai vomi, ils ont amassé le vomi et l'ont employé pour continuer le gavage. Ils ont fait cela deux fois par jour, à part un ou deux jours, avec l'aide de quelques autres, l’un était le docteur Yu. Le 2 août, j'ai été forcée de coucher sur un matelas dégoûtant et imbibé d’urine, et on ne m'a même pas donné de l'eau à boire.

Pendant plus d'un mois, j'ai été surveillée 24 heures sur 24, isolée du monde extérieur, avec interdiction de me laver, d'aller aux toilettes, de dormir ou de manger. J'ai été attachée dans des positions pas naturelles et traînée par terre, ce qui a blessé mes bras et mes jambes. L'abus était tellement insupportable que je sentais comme si j'étais sur le point de devenir folle.

La torture au camp de travaux forcés pour femmes de Huhehaote

Le 2 septembre 2008, trois policiers, Yang Da, Yuan Da et un autre m’ont forcée à monter dans un autobus, avec des dizaines d'autres, qui se dirigeait vers la Mongolie intérieure. Pendant le voyage, j'ai été menottée à mon siège, menacée avec des matraques électriques et on m'a fourré un chiffon dans la bouche.

Nous sommes arrivés au camp de travaux forcés pour femmes de Huhehaote tard dans l'après-midi. J'étais assez faible après avoir enduré la torture pendant plus d'un mois à Pékin et je pouvais à peine parler quand la commandante Lu Junqing m'a interrogée. Quand j'étais lente à répondre, elle demandait à un de son équipe de verser de l'eau froide sur mon visage, ce qui rendait la respiration difficile et m’a donné des crampes musculaires douloureuses dans tout le corps.

Un jour de mi-septembre, une de l'équipe du camp, Yang Liping, était censé me guider pour retourner au dortoir. Elle a dit qu'à la place, nous irions à la salle à manger. Elle m'a alors emmenée dans une salle de bains, m'a enlevé les chaussures et mon pantalon, et a commencé à me verser de l'eau dessus pendant au moins 10 minutes.

Un autre jour de mi-septembre, le policier Zhong Zhirong m'a giflée au visage. D'autres membres du personnel, Bao Wenjun, Yang Baoyuan, Xia Congling et Mme Li, m'ont donné des coups de pied à tour de rôle et m'ont frappée avec mes chaussures et mes vêtements. Le jour suivant, la commandante Lu Junqing m'a demandé de venir à son bureau. Là, elle m'a frappée au cou, au visage, à la tête et au dos avec une matraque électrique. Elle m'a forcée à signer des déclarations de garantie, puis Yang Baoyuan est entré et a commencé à me frapper de nouveau.

Le 30 septembre 2008, ce groupe de fonctionnaires communistes pervers, Lu Junqing, Zhong Zhirong, Bao Wenjun et Yang Baoyuan, m'a ordonné d’aller dans un bureau où ils m'ont donné des coups de poing et des coups de pied.

Le 14 octobre 2008, alors que j'étais en déplacement entre un garage et le dortoir, j'ai été battue à plusieurs reprises par Zhong Zhirong, Yang Baoyuan, Jin Xin, Zhao Li et Zhang Qingxue. Après, Lu Junqing m'a ordonné d’aller dans une salle de bains, elle m'a enlevé mes vêtements, m’a forcée à rester à terre et a versé de l'eau sur moi. Si je hurlais, ils me mettaient le visage dans un seau d'eau. Cela a duré environ 45 minutes. Comme si ce n’était pas encore assez, j'ai été emmenée dans un bureau où le gang a utilisé des matraques électriques pour me frapper à la tête, au cou, aux mains et au dos.

Traduit de l’anglais au Canada