(Minghui.org)

J'ai commencé à pratiquer Falun Gong en 1995 et depuis lors, j'ai marché sur le bon chemin avec une foi puissante en Maître. Je suis revenue de Beijing saine et sauve après être allée faire appel pour Falun Gong. Je suis reconnaissante au Maître pour sa grande compassion et son salut et j'aimerais partager mes expériences de cultivation.

Faire appel à Beijing et en revenir saine et sauve

Je suis allée seule à Beijing, peu de temps après le début de la persécution, en 1999, faire appel pour le Falun Gong. Un samedi matin, j'ai essayé d'entrer au Bureau des Appels. Il y avait de nombreux policiers en civil dans la rue et à l'entrée du bureau. Je me suis avancée sans hésitation vers l’entrée. Un grand policier en civil m'a suivi. Il m'a dit : « Qui êtes vous ? Qu'est-ce que vous faites ici ? » Et moi, je lui ai répondu : « Qui êtes vous ? Je ne vous connais pas. Vous n'avez pas le droit de me poser de telles questions ? Il est reparti en se sentant repoussé. Beaucoup de pratiquants m'ont dit avoir été arrêtés, à l’entrée avant d'avoir eu la possibilité d'entrer.

Le lundi j'ai enfin réussie à atteindre l’entré du Bureau des Appels. Un vieil homme qui m'a suivie a demandé : « Est-ce que vous pratiquez Falun Gong ? » J'ai vu que c'était un homme très bon et je lui ai dit que j'étais pratiquante de Falun Gong. Il m'a dit : «  Alors il vous faudra arrêter de pratiquer si le gouvernement l'interdit. Le gouvernement a pris la décision d'interdire Falun Gong. Est-ce que vous le savez ? » « Oui !» ai-je répondu et lui de me dire : « Si c'est le cas pourquoi est-ce que vous êtes ici à faire appel ? Je lui ai fait part de mes expériences personnelles depuis que je pratique Falun Gong et je lui ai fait comprendre le raisonnement derrière ma démarche. Il a semblé être choqué mais il a montré du respect pour ma démarche.

L'homme s'est présenté. « Je suis un employé du Bureau des Appels et je me promène ici tous les jours. J'ai vu la police en civil arrêter et battre de nombreux pratiquants. On a arraché les vêtements de certains en plein hiver qui ont dû ensuite se tenir debout contre un mur pendant longtemps jusqu'à ce qu'un bus vienne les prendre. Je n'ai pas pu m'empêcher de voir cette persécution ». Il a poursuivi en disant : « Des policiers en civil vous regardent en ce moment et vous ne devriez pas y aller. Si vous voulez seulement partager vos expériences personnelles avec des fonctionnaires du gouvernement, je peux vous conduire au Bureau des Appels pour les Provinces qui traite les plaintes des provinces correspondantes. Ce sont des gens gentils. Je peux leur demander de sortir vous parler ».

J'ai alors attendu dehors à quelque distance du Bureau. Deux personnes sont sorties qui semblaient être des fonctionnaires et ils avaient l'air très gentil. Je leur ai parlé des quatre points que j'avais préparé, comment le Falun Gong est bon, le Maître est innocent et d'autres choses encore. Ils m'ont écoutée puis conseillée de rentrer chez moi puisque le lendemain je devais enseigner. Ils m'ont rappelé également qu'il ne fallait pas m'arrêter près de postes de police à Beijing parce que la police arrêtait plus particulièrement les personnes qui n'habitaient pas Beijing. Je suis rentrée chez moi sans encombre.

Plus tard j’ai réfléchi sur la raison de mon retour sans problème. C'était parce que j'étais absolument sans peur et je ne pensais qu'à clarifier les faits sur Falun Gong. Si les pratiquants ne pensaient pas du tout à la possibilité d'être arrêtés au Bureau des Appels, le résultat aurait pu être différent.

Arrêtée à Beijing mais éviter les travaux forcés.

En 2000 j'ai été arrêtée sur la Place Tiananmen quand j'ai essayé de déployer une banderole donnant des informations sur Dafa. La police a avisé ma famille et mon mari et notre fillette de neuf ans sont venus à Beijing. Plus tard, accompagnée de mon mari et de ma fille j'ai été transférée au département de la police local en compagnie de plusieurs autres pratiquants locaux. Sans faire d'échange avec les autres pratiquants je pensais que je serais peut être envoyée dans un camp de travaux forcés. J'étais déprimée par cette pensée et je cherchais un moyen de m'échapper. Vers midi un gardien s'est approché pour avoir de l'argent afin d'acheter le repas de midi. Soudain je me suis souvenue de ce qu'avait dit le Maître dans plusieurs de ses conférences. C'était une bénédiction d'être une pratiquante et je ne pouvais pas finir dans un camp de travail. Lors du transfert, j'ai essayé de m'enfuir et j'ai pensé que je serais sans domicile si j'y arrivais. Ce que je voulais c'était de rentrer chez moi dans la dignité et ne pas devoir finir dans un camp de travail. Je n'avais rien fait de mal puisque je n'avais qu’expliquer la vérité.

A l'heure du repas du midi, un gardien est venu vers moi en disant : « Votre mari est un homme puissant. Il s'occupe du dossier pour vous faire libérer et vous pourrez rentrer chez vous vers 15 heures aujourd'hui.

En fait, nous nous sommes vraiment retrouvés à la maison vers 15 heures ce jour là. Une fois rentrée, mon mari m'a donné les détails de la procédure qu'il avait suivie. Le matin il avait demandé d'abord de l'aide à une personne de sa connaissance qui le lui avait refusé. Cela s'est produit au moment où moi j'avais évoqué la possibilité d'être emmenée dans un camp de travaux forcés. Mon mari s'est fait du souci, puis à midi, il a appelé la femme de la personne déjà contactée ce qui correspondait au moment où je me suis souvenue de la conférence du Maître où il dit que les pratiquants sont bénis. Encouragé par sa femme, l'homme a changé d'avis et s'est décidé à m’aider. Il a pris contact avec son patron en vacances pour le Nouvel an chinois dans sa ville d'origine et ils ont fait le dossier par téléphone. J'ai pris conscience alors que le Maître était là, tout le temps, pour nous protéger et nous aider si nous avons des pensées droites. Si nous n'avons pas de pensées droites le Maître ne se soucierait que pour nous, mais il ne pourrait pas nous venir en aide. Il est absolument crucial d'avoir des pensées droites.

Ces deux incidents ont renforcé ma foi en le Maître et dans le Dafa. Quoique ce soit que je fasse, je dois d'abord avoir des pensées droites. Je dois me comporter comme une vraie pratiquante et je dois aux problèmes à partir de la Loi plutôt qu’à partir des notions humaines. Je ne ferai pas honte au Maître et je marcherai sur le bon chemin.

Pour résumer, je dirais que tant que nous croyons en Maître et dans le Dafa et que nous regardons en nous nous resterons sur le bon chemin de cultivation. Je ne laisserai pas tomber le Maître. Je vais améliorer mon xinxing, éliminer les attachements et bien marcher l'étape finale de mon chemin.

Traduit de l'anglais en France