Mme Wang Aihua envoyée au camp de travail trois fois et a souffert d'abus très sévères

(Minghui.org)

Durant ces 10 dernières années au cours de la persécution du Falun Gong, Mme Wang Aihua, une pratiquante de Falun Gong de Chongqing, a été envoyée au camp de travail trois fois. Elle a souffert d’un traumatisme crânien grave aux mains des détenus et il lui a été injectée des médicaments contre son gré. La blessure à sa tête a mené à des blessures internes et a affaibli une de ses vertèbres cervicales, ce qui lui a causé des étourdissements, des maux de tête et des pertes de mémoire pendant une période prolongée, incluant une cécité temporaire.

Mme Wang Aihua, âgée de 50 ans, est une ancienne employée de la fabrique de machines de Shaping. Elle a commencé la pratique du Falun Gong en septembre 1993 et, peu après ses maladies ont disparu.

La police du district de Yubei a arrêté Mme Wang, le 23 juillet 1999 et l'a détenue pendant 10 jours. Durant cette période la police l'a souvent interrogée et menacée jusqu'aux petites heures du matin, même lorsqu'elle était malade.

Les fonctionnaires de l'unité de travail de Mme Wang ont fait subir une séance de lavage de cerveau, durant la mi-mars 2000. Beaucoup de personnes l'ont injuriée et menacée pour qu'elle abandonne sa foi. Les fonctionnaires au travail ont également ordonné qu'un véhicule soit garé chez elle, devant son domicile et ils ont expédié des agents de sécurité pour la surveiller 24 h / 24 heures.

Première peine aux travaux forcés : dépouillée de ses vêtements en public

Mme Wang Aihua est allée à Pékin, faire appel pour le Falun Gong, en mai 2000 et elle a été détenue. Un agent du bureau de liaison de police de Chongqing, du nom de famille Li, de Pékin, a pris l'argent de Mme Wang, soit une somme de 560 yuans. Un autre policier, Qiao Shuyi, a extorqué 2000 yuans de sa famille. Un mois après sa libération, les fonctionnaires l'ont arrêtée de nouveau et ils ont saccagé sa demeure. Elle a été mise à pied à son travail et n'a pas pu travailler depuis. Elle a également été condamnée à un an dans un camp de travail. Plus tard, le peine a été prolongée de trois mois de plus.

Les gardiens du camp de travail ont forcé Mme Wang et d'autres pratiquants à se tenir debout très longtemps, dehors, par des temps de chaleur étouffante, à la mi-août 2000. Alors que les pratiquants ont commencé à réciter Lunyu, le chef du camp Yu Qinghua, ainsi que les gardiens et les détenus, les ont traînés jusque dans les cellules. Environ sept ou huit des détenus ont brutalement battu Mme Wang et l'ont forcée à se tenir debout pendant une période prolongée. Le lendemain, après le petit déjeuner, ils l'ont battue violemment de nouveau. Le détenu Zhang Wei l'a durement frappée à la tête et sur le côté des yeux. Le détenu Liu Xiaochang l'a éreintée par en arrière avec ses coudes, plusieurs fois. D'autres détenus l'ont battue à coups de poing et de pied jusqu'à ce qu'elle perde connaissance et tombe au sol. Le gardien Liu Yongqin a emporté une corde et ordonné à Chen Li et autres détenus d'attacher les pratiquants. Mme Wang a été poussée contre un mur, avec les mains liés derrière le dos. Le détenu Liu Mengru est venu la remettre sur pieds en lui tirant les cheveux. Ceci lui a arraché une partie de la peau sur sa tête. La douleur atroce et l'enflure ont duré plus de six mois. Par la suite, les détenus ont suspendu Mme Wang Aihua, toujours liée, du niveau supérieur d'un lit superposé.

Avant le Nouvel An 2001, Mme Wang a refusé de porter un badge d'identification et l'uniforme de détenus. Le gardien Liu Yongqin a ordonné à des détenus de la mettre nue devant une foule de 400-500 personnes. Ensuite, les détenus lui ont tordu les bras derrière le dos et l'ont traînée jusqu'au quatrième étage du camp de travail.

Mme Wang a été arrêtée de nouveau, le 8 mars 2002 et emmenée au centre de détention du district de Yubei de Chongqing. Le gardien Zhang Yuanli a donné l'ordre à sept jeunes détenus masculins de la battre. Le gardien Zhang Yuanli a poussé fortement sur sa tête et son cou et lui a frappé les côtes. Ensuite, Zhang Yuanli a donné l'ordre aux détenus d'utiliser des instruments de torture lourds pour la torturer, quelque chose généralement utilisé uniquement sur des criminels. Puis, le gardien lui a tordu les mains derrière le dos, l'a immobilisée avec une planche de bois et l'a menottée. Elle a été laissée comme cela pendant trois jours. Les bras de Mme Wang Aihua ont tourné au bleu-noir.

Deuxième mandat au camp de travail : frappée à la tête avec un bol en métal.

Au cours de son second mandat au camp de travail, Mme Wang a été mise en confinement solitaire dans des cellules isolées au moins quatre fois ; ce confinement s'est accru à plus de 100 jours. Les gardiens l'ont isolée des autres pendant une longue période, l'injuriant et l'abusant davantage par des coups, la forçant à se tenir à l'attention pendant de longues périodes, à s'accroupir, marcher comme un canard en cellule et en public, l'obligeant d'alterner entre s'accroupir et se tenir debout jusqu'à des 500-1000 fois par jour et ont limité sa consommation de riz à moins de 50 grammes (environ deux onces) par repas. Les gardiens ont aussi placé dans sa nourriture des substances inconnues, l'ont attachée, suspendue et menottée à un lit, la nuit. Les gardiens lui ont défendu de se laver, de changer de vêtements, d'aller aux toilettes, ils l’ont privée de sommeil, placée dans une chaleur intense. Quand elle a entamé une grève de la faim en protestation, les bourreaux l'ont gavée de force par un tube. Les gardiens ont utilisé le gavage pour la torturer, lui causant de graves saignements du nez et de la bouche.

Les gardiens ont placé Mme Wang en confinement isolé en mai 2002. Sous les directives des gardiens, le détenu Zhu Yulan a recouvert Mme Wang d'une mince couverture et l'a frappée avec un tabouret en bois. Le tabouret en bois a été endommagé pendant le passage à tabac. Ensuite, le détenu Zhu Yulan a utilisé le fond d'un bol de métal pour frapper sur sa tête, la frappant si fort que le bol s’est déformé. Mme Wang a signalé ceci au fonctionnaire du camp Wu Chunmei, qui a répondu par une extension de trois jours à son terme. Une autre fois les gardiens ont chargé le détenu Liu Chengling de s'emparer des vêtements de Mme Wang pour la soulever depuis le sol. Liu Chenling lui a alors frappé la tête contre un mur à plusieurs reprises. Cela a entraîné un traumatisme grave à la tête, étourdissements et maux de tête pendant une longue durée, ainsi que la perte partielle de la mémoire, dont elle souffre encore aujourd'hui.

Troisième mandat au camp : gavage forcé de substances inconnues

Mme Wang a été envoyée dans un camp de travail pour la troisième fois, le 8 août 2005. Après une grève de la faim de plus d'un mois, la fonctionnaire du camp, Wu Chunmei a donné l'ordre aux détenus d'acheter du lait aux frais de Mme Wang, pour le gavage. Elle a également chargé les détenus d'ajouter plus de sucre pour dissimuler le goût des substances inconnues mises dans le lait. Le gavage lui a donné un mal d'estomac sévère et la diarrhée.

Elle a été mise en confinement isolé de nouveau en septembre 2005. Les détenus Liu Chengling et Mo Yanrong ont projeté une matière caustique pour repousser les moustiques sur Mme Wang au milieu de la nuit pour brûler sa peau, résultant en quatre ampoules et un ulcère qui l'ont harcelée pendant quatre mois. Pour dissimuler les faits, la gardienne Shu Chang a exigé que le détenu Mo Yanrong donne un faux témoignage. Elle a également menacé Mme Wang d'isolement si elle en parlait à d'autres.

Mme Wang a soudainement perdu la vue, en juillet 2008. Le lendemain, elle a récupéré un peu et pouvait voir les gros objets. Elle a demandé un examen. Les gardiens ont attendu cinq jours avant de l'emmenée menottée à une clinique de l'Hôpital militaire N° 3 de Daping. Plus de 2 000 yuans ont été dépensés, mais il n'y n'a eu aucun diagnostic. Les gardiens ont dit qu'elle feignait la maladie et lui ont ordonné d'écrire des déclarations auto-critiques et ont prolongé sa peine de détention.

Depuis sa libération, Mme Wang a souvent été dans un état semblable à une transe, avec perte de mémoire, étourdissements sévères et maux de tête et une atteinte grave à une vertèbre cervicale. Elle a du mal à soulever sa tête, souffre de longues périodes de maux de dos , malformations diverses, douleur aux orteils et une condition physique généralement pauvre.

Elle était recherchée de nouveau par la police en 2008 et est allé en exil pour éviter d'autres persécutions.

Traduit de l'anglais au Canada