(Minghui.org)

Par notre correspondant de la province de Liaoning, Chine

Nom : Shi Yingchun (史迎春)
Genre : Féminin
Âge : 60 ans
Adresse : Rue Bohai, voisinage Beining, district Lianshan, agglomération de Huludao, province de Liaoning
Profession : Vendeuse de légumes
Date du décès : 18 mars 2010
Date de la dernière arrestation : 30 août 2008
Dernier lieu de détention : Prison pour femmes de la province de Liaoning (辽宁省女子监狱)
Ville : Huludao
Province : Liaoning
sévices subis : Chocs électriques, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, administration forcée de drogues, tabassages, menottes
, emprisonnement, torture, gavage forcé, extorsion, interrogatoire, détention
Principaux persécuteurs : Li Yajie (directeur), Zhou Jie (gardien de prison), Ji Li (gardien de prison), Yang Yang, Sun Gang


Le 19 mars 2010, une tempête de neige a frappé Shenyang, province du Liaoning. C'était aussi le jour où la famille de Mme Shi Yingchung, a vu son corps dans une chambre funéraire locale, gardée par une petite armée de 150 policiers. La police n’a pas autorisé les huit membres de sa famille à voir son corps, en même temps. Ils ont dû entrer dans la pièce en deux groupes de quatre. Les membres de famille ont été entourés de policiers tout.

Lorsque sa famille a inspecté son corps, ils ont découvert qu'on avait tenté de dissimuler les blessures. Cependant, ils ont pu voir que ses oreilles étaient enflées et meurtries. Il y avait trois petites blessures sur ses hanches. Il y avait deux coulées de sang sur son pantalon. Il y avait même des marques de morsures sur son épaule.

La veille, à 7heures, un homme du nom de Jiang a frappé à la porte du domicile de Mme Shi. Il vit dans la communauté Daobeining, rue Bohai, district de Lianshan, agglomération de Huludao. Il venait informer la famille qu’il avait reçu un appel téléphonique de la prison pour femmes de la province du Liaoning demandant à la famille de venir chercher Mme Shi parce qu’elle était sérieusement malade.

Mme. Shi Yingchun

Parce que Shi Yingchun pratiquait Falun Gong, elle a été arrêtée à répétition et incarcérée. Avant 2008, elle a été envoyée deux fois dans un camp de travaux forcés pour un total de cinq ans. Le 30 août 2008, elle a été à nouveau arrêtée et condamnée à sept ans de prison. Elle a été détenue dans la prison pour femmes de la province de Liaoning jusqu’à son décès.

Mme Shi Yingchin souffrait d’un cancer des gencives, de cholécystite, de neurasthénie et autres maladies avant de commencer à pratiquer Falun Gong. Elle a cherché un traitement médical pour soulager sa souffrance, mais rien ne fonctionnait. Elle a commencé à pratiquer Falun Gong en 1995. En simplement un mois, toutes ses maladies ont disparu. En suivant les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance, elle ne s’est plus querellée avec sa famille. Elle sentait que sa santé spirituelle et mentale s’était grandement améliorée. Son époux et son fils pratiquaient aussi Falun Gong. Ils vivaient une vie paisible et heureuse jusqu'à ce que le Parti communiste chinois (PCC) lance la persécution de Falun Gong, en juillet 1999.

Au cours des années qui ont suivi, les trois membres de la famille de Mme Shi ont tous été envoyés dans des camps de travaux forcés. Son époux et son fils ont été incarcérés dans le camp de travaux forcés de l’agglomération de Huludao.

M. Wang Zhuo, son fils, est détenu dans le camp de travaux forcés de Masanjia. Lorsque la famille a demandé au camp de le libérer temporairement afin qu’il puisse voir sa mère avant sa mort, le camp a refusé. A ce jour, Wang Zhuo ne sait toujours pas que sa mère est décédée.

1. Persécution dans le centre de détention de l’agglomération de Huludao

Le 23 juillet 1999, Mme Shi Yingchun a été illégalement arrêtée, alors qu’elle pratiquait les exercices de Falun Gong dans un parc public. La police locale a fouillé son domicile et confisqué ses biens, dont dix copies du livre Zhuan Falun, trois séries de cassettes vidéos et une série de cassettes audio des conférences de Falun Gong, un portrait du fondateur de la méthode, quatre représentations de l’emblème du Falun et une dizaine d’autres livres de Falun Gong. Shi Yingchun a été incarcérée pendant sept jours.

Lorsque Mme Shi a tenté de pratiquer les exercices de Falun Gong dans le centre de détention, elle a reçu des coups de pieds venant d’un agent de police et est tombée par terre. Elle a été menottée, les mains derrière le dos pendant 28 heures consécutives, et les menottes ont pénétré sa chair, entrainant un gonflement grave. Ses jambes et ses pieds ont aussi viré au pourpre.

2. Seconde arrestation et torture dans le centre de détention Huludao

Le 5 octobre 1999, les agents du département de police du district Lianshan ont arrêté Mme Shi parce qu’elle refusait d’abandonner sa croyance spirituelle en Falun Gong. Elle a été emprisonnée dans le centre de détention de l’agglomération de Huludao. La directrice Li Yajie, un garde de prison nommé Zhou Jie, et un autre garde l’ont brutalement torturée pendant trois jours différents, parce qu'elle avait été trouvée en train de pratiquer les exercices de Falun Gong et refusait d'y renoncer.

Une fois, Li Yajie a emmené Mme Shi dans le couloir et demandé à un détenu de lui retirer son pantalon. Li l’a alors forcée à s’allonger à plat ventre sur le sol. Elle l’a fouetté le derrière de Mme Shi avec un tube de caoutchouc dur. Lorsqu’elle était fatiguée, elle demandait à quelqu’un d’autre de prendre la relève. Elles ont aussi giflé de façon répétée Mme Shui au visage, parfois avec leurs chaussures. Une fois, elles ont même utilisé une matraque à pointes pour la battre, les pointes faisant éclater sa peau à chaque coup donné.

Une autre fois, alors que les détenus prenaient une pause dans la cour, Zhou Jie a demandé à Shi de se tenir devant elle. Puis elle a commencé à la gifler. Lorsque ses mains ont commencé à lui faire mal, elle a pris une des chaussures de Mme Shi et l’a giflée avec. Bientôt, l’œil gauche de Mme Shi est devenu si enflé que cette dernière n'y voyait plus, mais Zhou Jie a continué à la torturer.

Dans le but d’empêcher Mme Shi de pratiquer les exercices de Falun Gong, Li Yajie a ordonné aux gardes de menotter ses mains derrière son dos et de passer des chaines à ses chevilles. Un bout de serviette de toilette sale a été fourré dans sa bouche, l’autre extrémité attachée aux chaines. Elle a été alors forcée à marcher. Mme Shi ne pouvait garder son dos droit et chaque pas qu’elle faisait était atrocement douloureux. Puis, elle a été forcée de s’agenouiller pendant plusieurs heures. Elle ressentait une douleur si atroce que sa sueur formait une flaque au sol. La nuit, elle était privée de sommeil, n'étant autorisée ni à s’asseoir ni à se tenir debout. Un jour, après avoir remarqué les blessures couvrant le corps de Shi Yingchun, ses mains gonflées de la taille d’un pamplemousse, même Li Yajie, connue pour sa brutalité a soupiré et dit : ‘’Même une personne ayant commis un meurtre n'est pas soumise à un tel niveau de torture.’’

3. Persécution dans le camp de travaux forcés de Masanjia

Alors qu'elle était détenue dans la seconde section des femmes du camp de travaux forcés de Mansanjia, Mme Shi a fait une grève de la faim pour protester de la persécution. Le gardien de prison Ji Li a appelé Mme Shi dans le bureau, où Ji Li et un autre garde l’ont attaquée avec des matraques électriques. Un pressait la matraque contre le pied de Mme Shi alors que l’autre pressait une autre matraque contre la partie supérieure de son corps et son visage, faisant trembler son corps sous la douleur. Mme Shi a été aussi forcée de rester debout pendant plus de 10 heures consécutives. Les gardes du camp ont ordonné aux détenus de torturer les pratiquants par de nombreux moyens différents, y compris les forcer à s’agenouiller et à courber leurs têtes pendant de longues périodes.

Une nuit, les gardes ont ordonné aux détenus de traîner Mme Shi jusqu'à la salle de bains et l’ont forcée à s’asseoir sur un petit tabouret. Les détenus ont trempé une serpillère dans une bassine d’eau sale et l’ont passé et repassé sur son visage. Ils l’ont déplacée sous le nez de Mme Shi et l’y ont maintenue jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer. Elle était trempée, et son visage et ses cheveux étaient collants.

Une fois, Mme Shi a refusé lorsque les gardes du camp de travail l’ont forcée à marcher en guise de punition. Ji Li et deux autres gardes l’ont agressée avec trois matraques électriques en même temps, sur ses plantes de pieds, ses paumes, son visage et sa bouche. Mme Shi a dit qu'elle avait eu l'impression que son cœur était sorti de sa poitrine. Après que les matraques aient cessé de fonctionner, Ji Li a appelé plusieurs détenues pour la maintenir et la forcer à monter et descendre les escaliers en courant. Plusieurs groupes de détenues ont fait cela à tour de rôle.

Après un mois de torture, Mme Shi a été transférée dans la première section, où il est notoire que les pratiquants affrontent un niveau accru de torture. Chaque pratiquante était surveillée étroitement par deux détenues à tout moment, même lorsqu’elle mangeait, marchait, travaillait, utilisait la salle de bains ou en dormant. Les gardes encourageaient les détenues à maltraiter physiquement et dénoncer les pratiquants. Il était commun qu'on les force à rester debout immobile ou agenouillés pendant de longues périodes de temps. Les gardes battaient fréquemment les pratiquantes sans aucune raison. Une fois, deux détenues ont saisi les poignets de Mme Shi et ont frappé de façon répétée le mur avec ses mains, lui causant des tuméfactions étendues. Plus tard, les gardes Dong Bin et Zhang ont convoqué Mme Shi dans le bureau. Ils ont enlevé ses vêtements et l’ont menottée les mains derrière son dos. Après l’avoir forcée à s’agenouiller, les deux gardes ont commencé à l’agresser avec deux matraques électriques.

Un jour, Mme Shi a été découverte en train de pratiquer les exercices de Falun Gong, et a été convoquée dans le bureau d’un capitaine nommé Zhang. Ce dernier l’a déshabillée et lui a menotté les mains derrière son dos. Avec une matraque électrique dans une main, et l'autre sur la recharge, Zhang a électrocuté le visage de Mme Shi, son dos, et d’autres parties de son corps. Elle en a perdu des touffes de cheveux. Après un moment, Zhang a appelé un détenu pour qu’il le rejoigne et qu’ils puissent continué ensemble. Le détenu a pressé la matraque électrique contre les plantes des pieds, l’endroit le plus sensible à la douleur. En peu de temps, un trou est apparu sur son pied et a commencé à saigner, mais ils ne l’ont pas soignée. Le visage de Mme Shi est devenu enflé. Son dos et ses jambes étaient si douloureuses qu’elle a boité pendant longtemps. Elle n’était pas la seule pratiquante de Falun Gong torturée par les gardes. Une pratiquante de l’agglomération de Dalian a été gardée dans le bureau prés de la porte alors que Mme Shi était torturée. Les gardes voulaient qu'elle entende les hurlements de souffrance de Mme Shi, dans le but de l’effrayer.

Shi Yingchun a été torturée dans le camp de travaux forcés Masanjia pendant deux ans, jusqu’au 24 octobre 2001. Lors de son incarcération, elle a enduré une longue litanie de torture et de violences. Elle a été agressée avec plusieurs matraques et battue. Elle a perdu la vision de son œil gauche, suite à la torture. La torture à long terme a aussi entrainé de l’hypertension.

Lorsque les agents du poste de police Bohai sont venus chercher Mme Shi au camp de travaux forcés Masanjia, le camp lui a extorqué 600 yuans pour les dépenses du gavage même si le gavage de forcé est, par nature, une punition. Dans le poste de police de Bohai, l’agent Zhuo Yongpeng a forcé Mme Shi à garantir par écrit de ne plus jamais pratiquer Falun Gong en public, faire appel au nom Falun Gong, ou coller des affiches avec des messages au sujet de Falun Gong.

4. La troisième arrestation mène à trois ans dans le camp de travaux forcés de Masanjia

Six jours après sa libération, Shi Yingchun a été illégalement arrêtée à nouveau, alors qu’elle pratiquait les exercices de Falun Gong en public, dans un parc proche du poste de police Bohai. Elle a été envoyée au poste de police du district de Lianshan. Plus tard, ce même jour, elle a été transférée dans le centre de détention de l’agglomération de Huludao. Elle a été incarcérée pendant un mois avant d’être envoyée à nouveau dans le camp de travaux forcés Masanjia. Cette fois, elle a été condamnée à trois ans de camp de travaux forcés.

Un jour, le directeur Zhao Jinghua a battu Mme Shi parce qu’elle refusait de plier la literie selon les exigences des gardes. Elle a été aussi torturée pour avoir pratiqué les exercices de Falun Gong.

Comparé à la torture physique, le tourment mental était plus cruel. Sous le lavage de cerveau et les mensonges de la gardienne de prison, Qiu Ping, Mme Shi a été d’accord pour écrire qu'elle abandonnait Falun Gong. Elle était anéantie lorsqu’elle a réalisé ce qu’elle avait fait contre sa volonté. Elle était gravement dépressive et pleurait souvent. Elle a été alors envoyée dans un hôpital psychiatrique contre sa volonté, où on lui a administré des drogues psychotropes. Là on lui a fait ingérer des drogues et l'a soumise à des injections inconnues.


5. Condamnée à sept ans de prison

Le 2 août 2008, Mme Shi distribuait des matériaux contenant les faits à propos de Falun Gong. La police du poste de police de Bohai l’a arrêtée et incarcérée dans le centre de détention Suizhong. La police a alors pillé son domicile et confisqué presque tous ses biens. Elle a été alors condamnée à sept ans de prison, et sa famille n’a pas été avertie du tout. Le 22 octobre 2008, Mme Shi a été envoyée dans la prison pour femmes de la province de Liaoning.

Le 21 octobre 2008, aux alentours de 15:00 heures, la police du poste de la rue Huaji du district Lianshan, agglomération de Huludao, y compris Li Guangyu et la police de la division intérieure du district Lianshan de l’agglomération de Huludao sont entrés au domicile du fils de Mme Shi, M. Wang Zhou et l’ont arrêté. Ils ont fouillé son domicile et confisqué ses effets personnels. M. Wang a été envoyé dans le centre de détention Shoushan, agglomération de Xingcheng, province de Liaoning, puis l’ont transféré dans le camp de travaux forcés Masanjia.

Alors qu’elle se trouvait dans la prison pour femmes de la province de Liaoning, Mme Shi a été incarcérée dans la section 8. Elle était sous la surveillance du membre du personnel disciplinaire, Li Dan, et plus tard, Yang Yang.

Le 18 mars 2010, Mme Shi est décédée dans la prison pour femmes de la province de Liaoning.

6. Justice doit être rendue

Le 18 mars 2010, la famille de Shi Yingchun a été avertie par la prison pour femmes de la province de Liaoning de venir la récupérer parce qu’elle était mourante.

A 14:30 heures, huit des membres de la famille de Mme Shi sont arrivés à la prison. L’agent Sun Gang et un agent féminin les attendaient. Ils étaient accompagnés par le médecin de la prison Wang, le membre du personnel disciplinaire Yang Yang et un autre membre de l’équipe de discipline, Zhao.

La famille était très anxieuse de voir Shi Yingchun, mais le personnel ne les a pas emmenés vers elle. Finalement, ils ont escorté la famille à la maison d’hôtes de la prison. La famille a demandé : ‘’Comment va-t-elle ? Respire t-elle encore ?’’ La police a répondu : ‘’Pas de précipitation. Attendez simplement. Le capitaine va vous expliquer ce qui s’est passé.’’ Un membre de la famille s’est effondré de chagrin sur le lit en entendant la réponse.

Selon le membre du personnel disciplinaire, Zhao, les détenus de la prison responsables de la surveillance de Shi Yingchun ont rapporté aux gardes de la prison que le 18 mars 2010 à 14 :00 heures, Mme Shi s'était plainte de douleur à la poitrine. A 14 :30 heures, les détenus ont rapporté au capitaine de service que quelque chose n’allait pas. Ce dernier a demandé à trois détenus d’emmener Mme Shi au médecin de la prison pour un traitement d’urgence. Ce dernier, Wang, lui a injecté deux piqures pour son cœur, dans une tentative de faire monter sa tension, mais cela ne l’a pas aidée. Ensuite, la prison a appelé le numéro des urgences et a dû l’envoyer à l’hôpital ‘’739’’ pour une réanimation d’urgence. Après 30 minutes de réanimation, l’hôpital a annoncé son décès.

Lorsque la famille s’est enquise de la cause du décès, Wang, le médecin de la prison a répondu : ‘’Lorsqu’elle m’a été amenée, elle état pâle et inconsciente. Personne ne sait comment elle est décédée.’’

La famille a demandé si Mme Shi avait fait face à des punitions physiques, mais Yang a répondu négativement. Il a ajouté que Mme Shi avait toujours été malade, avec un teint maladif, qu’elle souffrait d’hypertension, qu’elle n’avait jamais plaidé coupable et n’était jamais docile. La famille a demandé pourquoi la prison ne les avait pas informés lors des nombreuses visites qu’ils avaient effectuées, mais Yang Yang n’a pas répondu. Ils ont demandé à nouveau : ‘’Pourquoi ne nous avez-vous pas informés qu’elle était malade ?’’ Un garde de la prison a répondu qu’ils avaient des difficultés à contacter sa famille. Un parent a déclaré : ‘’Je suis venu lui rendre visite le 8 février. Elle m’a annoncé qu’elle était en bonne santé et avait bon appétit. Elle a ajouté qu’elle travaillait durement chaque jour. Comment pourrait-elle décéder un mois plus tard? Je vous (Yang Yang) ai déjà donné notre numéro de téléphone et j’ai vu que vous l’écriviez.’’ Yang Yang et les autres n’avaient pas de réponses.

L’époux de Shi Yingchun a demandé à voir son corps, mais la demande a été rejetée. La prison a affirmé qu’il était trop tard et leur a demandé de revenir le lendemain.


Lorsque la famille est revenue dans la maison d’hôtes, le garde Sun Gang a commencé à discuter de la crémation du corps de Mme Shi. Il a dit à la famille : ‘’Si vous ne signez pas les papiers dans les trois jours, nous incinérerons son corps de toute façon, mais vous devrez régler toutes les dépenses. Si vous êtes d’accord pour signer, nous vous accorderons une compensation partielle.’’

Lorsque la famille a demandé une autre autopsie, la prison a été d’accord à la condition que la famille paie les dépenses. Cependant, la famille n’avait pas d’argent. Au cours des dix années passées, Shi Yingchun, son époux et son fils avaient fait face à une persécution grave. Ils avaient perdu leurs emplois et leurs revenus, et étaient endettés. Ils avaient souffert à eux trois 18 ans d’incarcération. La famille ne savait pas que les règles stipulaient que la prison était responsable de toutes les dépenses dans un tel cas.

L’époux de Mme Shi a cédé à la menace financière et a été d’accord pour incinérer le corps de Mme Shi. Sur l’autorisation d’incinération, la prison a demandé au mari d’écrire : ‘’Je n’ai pas de questions sur la cause du décès. Je suis d’accord pour que son corps soit incinéré. Je récupérerai ses cendres.’’


Entre le 18 et le 20 mars, la famille est restée au quatrième étage de la maison d’hôtes de la prison. Les membres de la famille étaient sous surveillance et n’étaient pas autorisés à quitter les chambres sans escorte. A l’extérieur des trois chambres, il y avait toute la journée des gardes de la prison. Ils n’ont pas même été autorisés à aller chercher du papier monnaie pour qu’il soit brulé lors de la cérémonie funéraire.

Nous demandons instamment àp toutes les personnes bienveillantes dans le monde de prêter leur aide afin de secourir les pratiquants de Falun Gong qui souffrent actuellement de la torture brutale en Chine. S’il vous plait, aidez à faire cesser la persécution contre Falun Gong et empêchez des tragédies similaires de se reproduire dans le futur.


Article-correspondant:

Traduit de l’anglais en France