(Minghui.org)

En 1992,alors que Maître voyageait dans différentes villes pour transmettre Dafa, je l'ai suivi à différents endroits pour apprendre la pratique. Depuis, j'ai lu le précieux livre Zhuan Falun ainsi que d'autres articles écrits par Maître. Pour exprimer mes sentiments les plus profonds, après des années de préparation j'ai finalement fini d'écrire ce partage d'expériences.

Je compare souvent ma vie à une bougie allumée: La longue bougie de mon enfance a versé beaucoup de larmes. Dans l'âge adulte, la flamme a vacillé et s'est presque éteinte sous le vent froid. C'est juste à ce moment là, quand la bougie allait s'étendre, que le grand et bienveillant Maître est venu et m'a sauvée, il a intégré ma vie dans la lumière d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. À présent, la bougie de ma vie brûle pour l'éternité.


Une enfance remplie de larmes

Je suis née dans une famille de paysans. Ma mère est morte lorsque j'avais cinq ans. Par la suite, j'ai vécu avec ma grand-mère qui était catholique. C'était une très bonne personne qui endurait les épreuves. Elle m'a montré comment maintenir un bon caractère et ne pas rechercher le plaisir personnel. Elle m'a aussi enseigné à être une bonne personne, à ne pas battre ou injurier les autres, et à être tolérante. Elle me disait souvent: "Il y a des êtres spirituels trois pieds au-dessus de nos têtes," et que le bien et le mal recevraient leur rétribution.

Lorsque j'avais huit ans, ma grand-mère est tombée malade et devait rester étendue sur son lit toute la journée, j'ai donc du m'occuper d'elle. Jour après jour, je répétais les tâches domestiques essentielles : laver le linge, cuisiner, laver ma grand-mère et vider l'urinoir.

J'avais onze ans quand ma grand-mère est morte, et je suis finalement allée à l'école. Par la suite, j'ai eu une mère d'adoption. Elle me donnait souvent beaucoup de tâches domestiques à faire, et s'il y avait quoi que ce soit dont elle était insatisfaite, elle me frappait et m'insultait. J'étais souvent battue et j'avais de nombreux bleus sur tout mon corps. Souvent, je n'avais pas assez à manger. Je portais des vêtements usés et ressemblais à une mendiante. J'allais à l'école affamée. Plus tard, ma mère adoptive força mon père à nous jeter dehors mon petit frère et moi. Après avoir quitté la maison, nous étions sans logis et ne pouvions compter sur l'aide de personne. Ces années là, nous avons vécu comme des mendiants.

À l'âge de dix-sept ans, mon grand frère qui était représentant d'un village m'aida à trouver un travail. Après cela, je me suis finalement stabilisée et mis fin à ma vie errante de mendiante.


Une vie d'adulte pire que la mort

Au milieu des années 1970, on me présenta un homme qui devint plus tard mon mari. À cette époque, je ne savais pas ce qu'était une relation prédestinée, mais je ressentais juste de la pitié pour mes beaux-parents qui étaient tous les deux malades. J'étais donc d'accord pour me marier par pitié. Après que je me sois mariée, j'ai eu deux filles consécutivement. Puis, je suis tombée malade pendant plus de dix ans.

Lorsque je suis tombée malade pour la première fois, je vomissais tout ce que je mangeais, et ne pouvais plus rien manger après. En trois mois, j'ai perdu 18 kilos et j'avais une forte tension, des problèmes de cœur, un ulcère gastrique, et d'autres maladies. Le plus douloureux étaient les blessures ouvertes sur ma poitrine. Je m'évanouissais souvent à cause de la douleur persistante. Afin de trouver un remède pour mes maladies, je me suis rendue dans tous les grands hôpitaux, je suis aussi allée à Pékin et d'autres endroits pour voir des médecins, mais malgré cela, mes maladies empirèrent.

Finalement, j'ai du rester couchée toute journée à cause de mon état de santé. La douleur était si insupportable que je m'évanouissais fréquemment. Ces jours là, ma vie était comme une bougie sur le point de s'éteindre. J'avais souvent peur de mourir à n'importe quel moment, laissant mes enfants ainsi que mon mari derrière moi.


2. Mes moments les plus heureux - la première fois que j'ai vu le Maître, j'ai obtenu une nouvelle vie

En 1992 Maître est venu dans mon village pour enseigner et transmettre la Loi. À cette époque, j'avais déjà abandonné tout espoir de guérison et j'avais l'impression d'attendre la mort. Après avoir appris qu'un grand maître de qigong était venu en ville, je voulais qu'il soigne mes maladies. Les membres de ma famille m'emmenèrent avec eux voir le Maître, et en chemin, j'avais une très bonne sensation que je n'avais jamais ressentie par le passé. Après avoir vu le Maître, j'ai eu l'impression de déjà le connaître. Puis je me suis souvenu d'un rêve quelques mois plus tôt, dans lequel je voyais une personne avec une grande compassion, et cette personne était le Maître qui était à présent juste devant moi.

Maître me demanda de rester debout et de fermer les yeux, et il toucha ma tête plusieurs fois. En moins de deux minutes, toutes mes maladies ont disparues comme si elles s'étaient envolées après une rafale de vent. La chose la plus incroyable était que les blessures sur ma poitrine furent complètement guéries. À ce moment-là, j'étais devenue une nouvelle personne! J'ai retrouvé le bonheur après avoir lutté dans les épreuves pendant trente neuf ans. Je souhaitais sincèrement bien cultiver pour remercier le Maître et devenir une disciple de Dafa qualifiée.


Obtenir la Loi (Fa)

Je suis allée aux séries de conférences du Maître tenues dans mon village. À la fin des cours, je savais que j'avais trouvé ce que je cherchais. Je savais à quel point la Loi était précieuse, et j'étais aussi consciente de combien rare était cette opportunité de cultiver Falun Dafa. Alors, lorsque Maître a tenu ses conférences dans d'autres villes, j'allais souvent y assister. Chaque fois, après avoir assisté à une série de conférences, mon corps et mon esprit expérimentaient une profonde purification et élévation. Je pouvais ressentir que Maître m'élevait et me poussait de l'avant.

J'ai appris les cinq séries d'exercices très vite, et j'ai pu atteindre la tranquillité très rapidement en faisant la méditation. En étudiant la Loi, j'entrais de temps en temps dans d'autres espaces. Je ressentais les changements rapides dans mon corps ainsi que le franchissement de niveaux.

Lorsque j'ai étudié la Loi pour la première fois, il y avait de nombreux caractères que je ne connaissais pas, et j'écoutais seulement les autres pratiquants lire la Loi lors de l'étude en groupe. Après être rentrée chez moi, je demandais à mes enfants de me lire la Loi. En plus de me joindre au groupe d'exercices et d'étude de la Loi, je faisais aussi les exercices et étudiais la Loi toute seule chez moi. Je me suis éveillée au fait que s'assimiler à la Loi est le vrai but de l'être humain. Toutes les tribulations que j'ai eues dans la société ou à la maison étaient des opportunités de cultiver, éliminer le karma, et me débarrasser de mes attachements.


Aider le Maître dans sa transmission de la Loi

Maître m'a donné une seconde de vie, j'ai donc essayé de faire de mon mieux pour permettre à davantage de gens de connaître Dafa. Je suis allée partout dans ma ville pour parler aux gens du caractère merveilleux et de la beauté de Falun Dafa et leur dire combien Maître est grand et compatissant, en utilisant mes expériences personnelles. De nombreuses personnes ont obtenu la Loi et bénéficié de Dafa. Dès que les gens voulaient apprendre les exercices, je les leur enseignais immédiatement. À partir du moment où j'ai obtenu la Loi jusqu'en Juillet 1999, j'ai présenté Dafa à tous mes amis et à tous les membres de ma famille. Beaucoup d'entre eux ont commencé la cultivation pratique de Dafa.

Lorsque Maître transmettait la Loi en Chine, de nombreux pratiquants de ma région Le suivaient aussi pour écouter ses conférences. Beaucoup de pratiquants locaux se sont rendus aux conférences du Maître à Pékin, Jinan, Shijiazhuang, Tianjin, Zhengzhou, Dalian, Changchun, Harbin, Yanji, et Guangzhou, incluant un pratiquant de 70 ans et un petit enfant. Pendant les conférences, ils logeaient tous dans des hôtels très bon marché et ne mangeaient que la nourriture qu'ils avaient amenée avec eux, ou des nouilles instantanées. Je faisais de même à l'époque. Par la suite, nous avons obtenu les vidéos des conférences du Maître et de la démonstration des exercices ainsi que le précieux livre Zhuan Falun. Ainsi, nous avons constitué un groupe d'étude de la Loi. Quelque fois, nous nous rendions en vélo dans des villages situés à plusieurs kilomètres pour transmettre la Loi et enseigner aux gens les exercices. Nous faisions cela pendant neuf jours consécutifs, partant et revenant chaque jour avec nos vélos. D'innombrables personnes ont vu la grandeur de Dafa, et beaucoup ont obtenu la Loi et sont devenus des disciples de Dafa.


3. Les jours d'horreur commencent

Le 20 juillet 1999, le chef du Parti communiste chinois Jiang Zemin a lancé la persécution extrêmement brutale du Falun Gong. Toutes sortes de programmes télévisuels, radiophoniques, et toutes sortes de journaux ont calomnié et diffamé Falun Dafa. La terreur noire est arrivée dans mon village.
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Un jour de la fin juillet 1999, le secrétaire local du parti a ordonné à mon entreprise de tenir une réunion d'urgence spécifiquement à mon sujet. Lors de la réunion, ils ont attaqué Maître et calomnié Dafa. Le directeur de mon entreprise et le chef de la section de sécurité sont souvent venus chez moi pour me harceler. Par la suite, des officiers de police sont restés postés près de mon domicile à me surveiller constamment. Lorsque je quittais la maison, ils continuaient à me suivre. Ils m'ont illégalement arrêtée et emmenée en centre de lavage de cerveau, centre de détention et camp de travaux forcés à plusieurs reprises. Il était tout à fait normal pour la police de faire irruption chez moi au beau milieu de la nuit. Au moment le plus fort de ces attaques, ils venaient chez moi cinq fois par jour.

Un autre jour de la fin juillet 1999, le gouvernement local a organisé une grande réunion pour attaquer Dafa et ordonné à quelques pratiquants de Falun Gong d'y assister et de calomnier publiquement le Maître et Dafa. Je suis restée calme. J'avais une seule pensée: je n'irais pas ! Le simple fait d'aller à cette réunion serait un déshonneur pour mon vénérable Maître ! En ayant cette pensée, mon corps est devenu froid et ne pouvait plus bouger. Lorsque les responsables du gouvernement ont vu ce qui se passait, ils ont abandonné et sont partis.


Revenir pour sauver les êtres

Après être retournée à la maison après l'appel du 25 avril 1999 à Pékin, le gouvernement local a commencé à nous surveiller moi et ma famille 24 heures sur 24. Une fois que la persécution a commencé en juillet 1999, j'ai décidé d'aller à Pékin pour clarifier la vérité afin de défendre Maître, mais à cause de la surveillance policière, je n'ai pas pu y aller.

Par la suite, j'ai établit un centre de production de matériaux avec l'aide de quelques autres pratiquants. Nous avons réuni des matériaux de clarification de la vérité, des banderoles, et des CD d'autres villes et les avons distribués dans des communautés locales. Nous avons aussi affiché des messages disant "Falun Dafa est bon" dans les lieux publics de notre ville. Fin 2001, le chef du département de la police locale, dirigée par le Bureau 610, a conduit des dizaines policiers et ils ont fait irruption chez moi et m'ont emmené de force dans un fourgon de police. Par la suite, ils m'ont transférée au Centre de Détention de Dashi. J'ai pensé que puisque j'étais venue ici, il devait y avoir des gens attendant d'être sauvés. J'ai alors clarifié la vérité aux gens à tous ceux que je rencontrai et demandé au Maître de me renforcer : "Je dois retourner pour valider la Loi, je ne peux pas rester ici, je veux retourner pour sauver les gens."

À cette époque, c'était l'hiver. Ils m'ont forcée à me tenir debout sur le sol de béton glacé nus pieds. À plusieurs reprises ils voulaient me torturer, mais dès que je voyais les instruments de torture, je m'évanouissais. J'étais très faible Pendant six jours, ils m'ont gardéeen centre de détention, j'y ai perdu connaissance plus d'une fois. Les gardiens avaient peur, si je mourais là, de devoir en assumer la responsabilité. Alors, ils ont contacté mon département de police locale et leur ont dit de me ramener. J'étais si malade que j'avais perdu la capacité de marcher, et mon mari a dû me porter jusqu'à la maison.

Un après-midi de février 2002, moins d'une semaine après avoir été arrêtée, le chef du département de police a ordonné à de nombreux agents d'entrer chez moi par effraction. Ils ont arrêté mon mari et l'ont amené au centre de lavage de cerveau local, et puis ils l'ont transféré au Camp de travaux forcés de Jinan le matin suivant.

Mon mari est resté dans le camp de travaux forcés douze jours avant d'être relâché. Pendant cette courte période, il a été sévèrement torturé au point de s'effondrer mentalement et de perdre six kilos en quelques jours; il avait à peine la force de marcher. Il souffrait de douleurs extrêmes dans tout le corps et est devenu incontinent. Plusieurs mois après l'arrestation, il ne pouvait plus dormir la nuit et avait des maux de têtes et des vertiges insupportables. Il avait très peur durant cette période.

Le bureau 610 local a aussi cherché un moyen de m'enlever mes enfants. Ma fille aînée restait dans la maison de ses camarades de classe, et mon autre fille de quinze ans errait dans les rues le jour, et dormait dans des abris temporaires sur des sites de construction ou des immeubles inachevés la nuit. Grâce à quelques personnes au bon cœur, elle avait un peu de nourriture à manger.

Un jour de mars 2003, les officiers de police sont venus une nouvelle fois chez moi. Cette fois-ci, ils ont pris comme prétexte un examen physique pour m'enlever, ils m'ont mise sur un brancard et ont utilisé une ambulance pour m'envoyer en centre de détention. Le lendemain, quelques policiers et des médecins ont recouru à la même méthode pour me transférer au Premier camp de travaux forcés pour femmes de Jinan dans la Province du Shandong. Ils m'ont condamnée à trois ans de travaux forcés. J'ai pensé que où que j'aille, j'y clarifierai la vérité. Chaque personne que je rencontre a une affinité prédestinée avec moi et je devais la sauver.

Avant que je ne sois envoyée dans le camp de travail, j'ai subi un examen physique, et j'ai clarifié la vérité aux médecins. Les résultats ont avéré les symptômes d'une maladie très contagieuse et aucun des médecins n'osait m'approcher. Ainsi, le camp de travail a refusé de m'admettre ainsi que le centre de détention qui avait peur des conséquences. Par conséquent, ils ont du me renvoyer chez moi.

Pendant ces jours les plus horribles, 95 personnes du Bureau 610 et de mon entreprise m'ont persécutée. Ils ont fait irruption chez moi et m'ont harcelé 81 fois, arrêtée à six reprises, à ajouter aux innombrables heures passées à nous surveiller, moi, ma famille. Même les membres de ma famille qui ne pratiquaient pas ont été persécutés par eux de différentes manières. Lorsqu'ils ont cambriolé mon domicile, ils ont volé plus de dix mille yuan.

Durant la persécution qui a duré plus de dix ans, j'ai souvent récité la Loi du Maître pour me renforcer. Dans les moments difficiles, je me suis souvent dit, "Je suis une disciple de Dafa! J'ai la Loi dans le cœur! Maître est là pour me protéger! Pour Maître, et pour les êtres qui attendent d'être sauvés, je ne ralentirai pas mes efforts pour aider Maître à rectifier la Loi!"

Traduit de l’anglais en France