(Minghui.org)

Une audition a été tenue le 13 juin 2010 à la Cour municipale de Qian pour les pratiquants de Falun Gong Li Yankui, Li Qingsong, Zhao Minghua et Zhang Hewen. C'était leur quatrième audition. Wang Ziliang, le juge en chef du deuxième tribunal pénal a annoncé que, parce que la pratiquante Mme Cui Qingru ne s'est pas présentée devant le tribunal, ces quatre pratiquants continueraient à être détenus au centre de détention de Qian.


Les quatre pratiquants, ainsi que Mme Cui Qingru, ont été arrêtés en octobre 2007. Après trois auditions illégales et la prolongation de détention au-delà du terme, la Cour de Qian a annoncé le premier verdict deux ans plus tard le 22 septembre 2009. Li Yankui a été condamné à quatre ans, Li Qingsong à trois ans, Zhao Minghua à trois ans, Zhang Hewen à trois ans et Cui Qingru à une peine d'un an et dix mois.


Mme Cui Qingru, une retraitée, a été arrêtée à son domicile le 10 octobre 2007. Vingt jours plus tard, le policier Pu Yonglai a extorqué 20'000 Yuan à son frère et l'a libérée sur parole. La police a fait venir Mme Cui par la ruse au Département de la police municipale de Qian à 13 heures le 22 décembre 2007 et l’ont détenue au centre de détention de Qian. Quand le premier verdict a été annoncé le 22 septembre 2007, Mme Cui était détenue depuis un an et dix mois. Puisque la peine de détention expirait ce jour-là, elle a été libérée.


Li Yankui, Li Qingsong, Zhao Minghua et Zhang Hewen n'ont pas accepté le verdict et ont fait appel à la Cour intermédiaire de la ville de Tangshan. La Cour a rejeté l'appel le 15 décembre 2007, utilisant l'excuse de « preuve insuffisante et faits imprécis » et a renvoyé le cas au deuxième tribunal pénal de la ville de Qian.


La quatrième audition illégale a été tenue à 9 heures 30 le 13 juin 2010. Les pratiquants ont été menottés et enchaînés et transférés devant le deuxième tribunal pénal de Qian. Ils avaient de la difficulté à marcher. Zhao Minghua a dit que ses membres étaient enflés et qu’il lui était difficile de bouger. Les pratiquants ont dit : « Il semble que le Parti communiste chinois (PCC) a peur du Falun Gong. Les pratiquants de Falun Gong veulent juste être de meilleures personnes, mais ils sont punis comme ça. »


Le policier Zhang Xiudong et deux autres personnes sont allés à la Cour très tôt ce jour-là. Ils se tenaient de chaque côté de l'entrée de la salle du tribunal avec les matraques de la police à la main et un instrument inconnu de détection à côté. Ils causaient et ne permettaient pas aux gens d'entrer. Les membres de la famille ont pu entrer après avoir été fouillés et seulement après l’arrivée du véhicule transportant les quatre pratiquants.


Wang Ziliang, le juge en chef, est apparu peu après 9 heures. Il ne portait pas son uniforme. Avec une tasse de thé dans la main gauche et une cigarette à la main, il est entré dans la salle, souriant d'un air affecté. Wang Ziliang s'est assis au milieu avec un juge de chaque côté. Le commis aussi ne portait pas d’uniforme. Une personne mince et bossue portant des lunettes agissait comme procureur (son nom est inconnu, mais on dit qu’il vit dans l'unité n°1, bâtiment 17, de la Communauté d'Anshun).


À ce moment-là, Wang Ziliang a dit que Mme Cui Qingru devait être présente à la Cour sinon l'audition ne commencerait pas. Vers 9 heures 40, Wang a annoncé un ajournement de l'audition jusqu'à 15 heures et a renvoyé les quatre pratiquants au centre de détention. L'après-midi, on ne pouvait toujours pas trouver Mme Cui Qingru. Wang était furieux, injuriant et menaçant la famille de Mme Cu en disant : « Si vous ne la trouvez pas [Mme Cui], vous perdrez vos emplois et nous vous arrêterons également. Nous avons plusieurs façons de vous traiter. »


Les pratiquants sont innocents et devraient avoir été libérés tout de suite après l'audition afin qu'un cas injustifié qui a duré presque trois ans puisse être redressé. Puisque Mme Cui avait été libérée, pourquoi la Cour exigeait-elle encore qu'elle soit présente, avec le juge insultant sa famille ? N’était-ce pas créer des conflits entre la famille de Mme Cui et les familles des autres pratiquants de Falun Gong ?


Un membre de la famille d'un pratiquant a dit : « Mme Cui n'a rien à voir avec les autres pratiquants. Nous voulons juste que vous libériez les autres puisqu'ils sont innocents. Aussi, puisque Mme Cui a été libérée, pourquoi exigez-vous qu'elle revienne ? » Wang Ziliang a répondu : « Je ne m’occupe pas de ce qui est arrivé dans le passé. » Un membre de la famille a dit : « Ce qui s'est produit dans le passé est en relation avec ce qui se passe maintenant. Vous nous en tenez responsables. Plus longtemps ces personnes innocentes sont détenues, plus vous commettez d’injustices. »


D’après cet incident, nous pouvons voir que le PCC ne prend pas la loi au sérieux, mais l’utilise comme un outil pour réprimer les gens.


Traduit de l’anglais au Canada